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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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dans un l‚che recoin de mon être, je savais que je ne subirais pas le même sort que Tzitzitlini ? O˘ était-ce la faute de mon tonalli - ou du sien ? Je ne le |j saurai jamais. Tout ce que je sais, c'est que j'hésitai et ' qu'ensuite, le moment d'agir était passé.
    Tzitzi avait dis-fiparu dans les ténèbres, avec son escorte de prêtres rapa-Cette nuit-là, elle ne revint pas à la maison. Nous rest‚mes à l'attendre, en silence, longtemps bs que l'heure du coucher fut passée et qu'eut retenti conque de minuit. Mon père semblait inquiet, sans aute au sujet de sa fille et de cette inhabituelle prolon-ation des " formalités préliminaires ". Ma mère aussi ait soucieuse, sans doute parce qu'elle commençait à aindre que ses plans patiemment échafaudés ne soient aués à
    l'échec. Mais tout à coup, elle éclata de rire en lisant : " Mais oui, les prêtres n'auront pas voulu la lais-repartir dans la nuit et les jeunes filles du temple lui ? auront prêté une chambre pour dormir. quelle bêtise de l'attendre ainsi ! Allons nous coucher. "
    Je m'étendis sur ma paillasse, mais je ne parvins pas j à trouver le sommeil. J'étais tourmenté par l'idée que si Lies examens prouvaient que Tzitzi n'était plus vierge - |"t comment aurait-il pu en être autrement ? -
    les prêtres allaient en profiter. Tous nos prêtres faisaient vou de '

    hasteté, mais personne n'y croyait. Les femmes du tem-allaient déclarer de bonne foi que Tzitzi leur était ^arrivée démunie de son chitoli et de son étroitesse virgi-, chose qu'on ne pouvait imputer qu'à sa légèreté . quand elle aurait quitté le temple, quoi qu'il lui |fseit arrivé dans l'intervalle, elle ne pourrait porter p "ucune accusation envers les prêtres.
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    Je me tournais et me retournais sur ma natte, en imaginant ces prêtres abusant d'elle pendant toute la nuit, à tour de rôle et invitant allègrement tous les prêtres de l'île à participer à la fête. Non pas qu'ils fussent privés sur le plan sexuel. On supposait en effet que les femmes du temple étaient à leur entière disposition, mais vous avez d˚
    remarquer, mes révérends, que les femmes qui vouent leur existence au service du temple sont rarement constituées à rendre fou de désir un homme normal. Cette nuit, les prêtres devaient être remplis de joie par ce cadeau inespéré de la chair fraîche de la fille la plus excitante de l'île. Je les imaginais, s'abattant sur le corps sans défense de Tzitzi, comme une bande de vautours sur un cadavre abandonné. Battant des ailes, comme les vautours, sifflant, griffus et noirs comme eux. Les prêtres faisaient aussi le vou de ne jamais se déshabiller. Mais, même s'ils passaient outre et se ruaient, nus, sur Tzitzi, leurs corps n'en étaient pas moins puants et pleins de cro˚tes, car ils ne s'étaient jamais lavés depuis le jour o˘ ils étaient devenus prêtres.
    J'espérais que tout cela n'était que le fruit de mon imagination et que ma sour bien-aimée n'était pas en train de servir de charogne à ces vautours.
    Par la suite, aucun des prêtres ne parla de son séjour au temple, ni pour confirmer, ni pour réfuter mes craintes.
    Le matin, Tzitzi ne revint pas à la maison. Un des quatre prêtres se présenta. Son visage était totalement inexpressif et il déclara seulement :
    " Votre fille n'a pas été choisie pour jouer le rôle de Teteoinnan à la cérémonie. Elle a déjà connu charnellement au moins un homme.
    - Yya ouiya ayya ! se lamenta ma mère. Tout est perdu !
    - Je ne peux pas le croire, murmura mon père. Une si bonne fille. Je ne comprends pas...
    - Peut-être, coupa le prêtre, pourriez-vous offrir, à la place, votre fille pour le sacrifice.
    - O˘ est-elle ? " demandai-je au prêtre, les dents serrées.
    Il me répondit d'un air indifférent. " quand les examinatrices l'ont déclarée inapte, nous sommes allés dire
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    au palais du gouverneur qu'il fallait trouver une autre candidate. Le palais a alors demandé qu'on lui amène Neuf Roseau, ce matin, pour un entretien avec...
    - Pactli ! hurlai-je.
    < - II va être désolé, dit mon père, en hochant triste-ment la tête.
    . - II va être fou furieux, imbécile ! éructa ma mère. l Et nous allons tous p‚tir de sa colère, à cause de ta : putain de fille.
    - Je vais au palais immédiatement, dit-il.
    - Non ", déclara le prêtre, d'un ton ferme. " La cour |comprend votre peine, mais le message est très clair : seule la fille doit être

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