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Histoire du Japon

Titel: Histoire du Japon Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Georges Sansom
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Fujiwara, de Yoshifusa à Michinaga (858-1016)
    Seiwa 858-876 Murakami 946-967
    Yözei 877-884 Reizei 967-969
    Kökö 884-887 Enyü 969-984
    Uda 887-897 Kazan 984-986
    Daigo 897-930 Ichijö 986-1011
    Shujaku 930-946 Sanjö 1011-1016
    Liste des régents Fujiwara (858-1184)
    Yoshifusa (804-872) Mototsune (836-891) Tadahira (880-949) Saneyori (900-970) Koretada (924-972) Kanemichi (925-977) Yoritada (924-989) Kaneie (929-990) Michitaka (957-995) Michikane (961-995) Michinaga (966-1027) Yorimichi (992-1074) Noriirrchi (996-1075) Morozdne (1042-1101)
    Moromichi (1062-1099) Tadazane (1078-1162)
    Tadamichi (1097-1164)
    Motozane (1143-1166) Motofusa (1144-1230) Motomichi (1160-1233)
    Moroie (1172-1238)
    Sesshô       Kampaku
    857-872        –
    873-880       880-891
    930-941       941-949
    969-970       967-969
    970-972        –
     –        972-977
     –        977-986
    986-990       990
    990-993       993-995
     –        995
    1016-1017       996-1017 14
    1017-1019       1019-1068
     –        1068-1075
    1086-1090       1075-1086
           1090-1094
     –        1094-1099
    1107-1113       1105-1107
           1113-1121
    1123-1129       1121-1123
    1141-1150       1129-1141
           1150-1158
    1165-1166       1158-1165
    1166-1172       1172-1179
    1180-1183       1179-1180
    1184-1186      
    1183-1184        –
    Le jeune empereur, conseillé par des hommes comme Miyoshi et Suga-wara, réussit à gouverner seul. Il abdiqua en 897, âgé de trente et un ans, en faveur de son fils de treize ans, l’empereur Daigo, qui parvint également à gouverner pendant un certain temps sans nommer de régent ni de kam-paku, avec l’appui de Michizane et autres. Mais ces derniers n’étaient pas assez forts, ou pas assez capables, pour tenir les Fujiwara à l’écart des postes clés du gouvernement. En 899, Fujiwara Tokihira fut nommé ministre de la Gauche (Sadaijin), et Michizane dut se contenter du poste inférieur de ministre de la Droite (Udaijin). Avant longtemps, il fut exilé à Kyüshü, où l’on dit qu’il mourut le cœur brisé en 903. Ki Haseo reçut une sinécure au monastère du Tôdaiji, à Nara, et Miyoshi, renonçant à la politique pour se consacrer à l’étude, donna des cours d’histoire chinoise.
    Tokihira ne prit pas le titre de régent, mais il gouverna le pays. Dès lors, les Fujiwara se trouvèrent fermement établis, et ceux qui se succédèrent comme dictateurs, ordinairement les chefs du clan (uji no chôja), seraient les véritables maîtres du Japon jusque vers 1068, où leur pouvoir se mit à décliner. Certains d’entre eux furent des hommes très doués, et tous purent compter sur le solide appui de la plus puissante famille de l’empire.
    Après la mort de Mototsune, en 891, il n’y eut plus de régent ou dictateur jusqu’en 930, où Tadahira, frère de Tokihira, succéda à ce dernier et fut d’abord sesshô puis kampaku jusqu’en 949. Il y eut un bref moment au cours duquel aucune des deux charges ne fut occupée, mais sans que la domination des Fujiwara n’en soit interrompue. De 850 à l’effondrement final de l’autorité politique du clan, en 1167, toutes les fonctions importantes de l’État furent remplies par des porteurs du nom de Fujiwara, et dans la liste des ministres et des fonctionnaires de la cour, ce n’est qu’exceptionnellement que l’on rencontre ici et là le nom de Minamoto ou quelque autre patronyme historique.
    Il n’est pas facile d’expliquer pleinement le succès de cette famille. Il est vrai qu’elle occupait une position très privilégiée du fait que ses filles se mariaient régulièrement dans le clan impérial, et la plupart du temps le régent était l’oncle, le beau-père ou le grand-père de l’occupant du trône, ou alors le père de la deuxième épouse ou de la favorite du souverain. Cependant, les Fujiwara (ou du moins nombre d’entre eux) ne semblent pas avoir été guidés seulement par une vaine ambition personnelle, mais avoir sincèrement voulu guider la monarchie dans l’intérêt de l’État. Leur sentiment de solidarité était puissant (en dépit de quelques querelles intestines), et l’orgueil familial leur fournissait un bouclier et une arme non moins puissants pour traiter avec une opposition divisée et inexpérimentée. Enfin, on peut ajouter que, par

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