Histoire Romaine
les bandes de Clodius s’agitaient,
l’un des consuls favorisait le coupable. Enfin une loi fut rendue, après longs
débats, qui disait que les juges de la cause seraient tirés au sort dans les
trois ordres. Alors, L. Cornelius Lentulus Crus accusa Clodius : mais
celui-ci fit marcher la corruption, et finalement se vit acquitté par 31 voix
contre 25. Au débat, Cicéron avait comparu comme témoin, et son témoignage
détruisait un alibi provoqué par Clodius : de là la haine
implacable de celui-ci contre l’orateur ( Schol. Bobb. in orat. in Clod. et
Curion . – Asconius, in orat. pro. Mil .)]
[1432] [Cicéron, pro Rabir ., 10. Ne voyons-nous
pas souvent, en quête de voluptés et de molles jouissances, des citoyens
romains, des jeunes gens de la noblesse, et jusqu’à des sénateurs de haute naissance,
loin de leurs jardins et de leurs villas suburbaines, se montrant dans Naples, dans
cette ville si populeuse, un turban de soie (mitella) sur la tête ? – Et
Sénèque (Epist. 51) ajoute au tableau. Il appelle Baia le rendez-vous des
vices (diversorium vitorium). – Quelle nécessité d’y aller voir les gens
ivres, flânant sur le rivage, les festins sur l’eau, et les lacs qui
retentissent du bruit des symphonies, et tant d’autres excès qu’une luxure sans
frein ni loi se permet, que dis-je, qu’elle affiche ? – Cf. Tibull., 3.
5. – Ovide, De art. amandi , 1, 255.]
[1433] [V. ch. XII, la note sur Hortensius, à qui Caton
laissé épouser sa femme, qu’il reprendra plus tard ; avec une fortune
accrue par ce second mariage.]
[1434] [ Proletarius , qui fait souche d’enfants .]
[1435] [Conformément à l’un des conseils, dans les Orationes
ad Cæsarem , attribuées à tort à Salluste.]
[1436] [Suétone, César , 43 : – Gell., 3, 15. C’est
le renouvellement du Jus trium liberorum .]
[1437] [Suétone, César , 43 : cf. Cicéron, ad
famil ., 7, 26 ; 9, 15. – ad Att ., 13, 7. César ne pouvait guère
se faire illusion sur l’insuccès forcé de son remède : peut-être, comme on
l’a remarqué, ne fit-il, en y recourant, qu’obéir en apparence aux exigences
jalouses de la démocratie.]
[1438] [Cette loi remonte à la première dictature (705 [49
av. J.-C.]), au retour de la première campagne d’Espagne. Dion, 41, 38.]
[1439] [Nous n’en trouvons pas la mention expresse : mais
la mesure ressort nécessairement de l’autorisation donnée au débiteur de
déduire du capital, à titre de paiement effectué contrairement à la loi, les
intérêts payés, soit comptant, soit sur billet (Suétone, César , 42). – Cf.
Plutarque, César , 37 ; Appien, b. civ ., 2, 48 ; Dion, 41,
37-38.]
[1440] [César, b. civ ., 3, 3. – Ce fut à la suite de
ces règlements que Cœlius et Milon se révoltèrent ; César, b. civ .,
3, 20-21.]
[1441] [Les lois royales de l’Égypte (Diodore, 1, 79) et les
lois de Solon (Plutarque, Solon , 13, 15) proscrivaient toute
reconnaissance de dette, par laquelle en cas de non paiement, le débiteur
aurait engagé sa liberté personnelle : ces dernières tout du moins, lorsqu’il
y avait déconfiture, n’autorisaient aucune rigueur allant au-delà de l’abandon
complet de l’actif.]
[1442] La dernière au moins se retrouve dans les lois
royales égyptiennes (Diodore, 1, 79). La législation de Solon, au contraire, ne
pose aucune restriction au taux de l’intérêt, et autorise même expressément son
élévation arbitraire.
[1443] [Suétone, César, 42 ; Appien, b. c., 1, 8.]
[1444] [On cite aussi Boviainum , Aufidena , Casilinum , Calatia , Lanuvium .]
[1445] [Nous avons dit déjà qu’il nous reste de ces lois de
très considérables fragments. V. à l’Appendice les Leges Juliæ .]
[1446] A voir César instituer seize propréteurs annuels et
deux proconsulats dans les provinces, les deux proconsuls demeurant deux ans en
charge, on pourrait induire de là qu’il entrait dans ses projets de porter les
provinces à vingt. Mais rien ne serait moins certain qu’une telle conclusion, d’autant
qu’il entrait dans ses vues qu’il y eût moins d’offices et plus de candidatures.
[1447] [Cicéron, in Verrem ., 2 act. 3, 120.]
[1448] [Environ deux lieues carrées de France.]
[1449] [Il s’agit ici de la soi-disant mission libre ( legatio libera ) ou mission sans affaire d’État à traiter.]
[1450] [Suétone, César , 69. – Florus, 42, 92. – Sénèque, Qu. nat ., 5, 18.]
[1451] [En France, il n’existe plus de
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