Retour à l'Ouest
dans une colonne du POUM, il combattit
sur le front d’Aragon. Exilé en France, il s’installa à Brignoles (Var).
Hernández Tomás ,
Jesús (1907-1971). Membre fondateur du PCE, il est élu membre du Comité
central en 1930 et envoyé à Moscou. À partir de 1936, il dirige l’organe du
parti,
Mundo obrero
. Député
du Front populaire, il devient ministre de l’Instruction publique et des
Beaux-Arts sous Caballero puis sous Negrín. Il mène alors, sous pseudonyme, une
campagne de presse contre le ministre de la Défense nationale Prieto jusqu’à la
démission de celui-ci. Il parvient à fuir après la victoire de Franco et réside
en URSS où il représente le PCE au Komintern. Il est plus tard exclu du parti.
Hervé , Gustave (1871-1944). D’abord militant de la CGT
et de la SFIO, directeur du journal
La
Guerre sociale
, il évolue vers le « socialisme national »
puis vers le fascisme.
Hölz , Max (1889-1933). Ce communiste allemand est
exclu en 1920 pour avoir eu recours à des méthodes terroristes pour contrer le
putsch de Wolfgang Klapp. Organisateur de milices en Saxe, il est emprisonné
puis libéré en 1928. Il s’installe alors en URSS où il meurt noyé dans des
circonstances obscures. Lire Max Hölz,
Un
rebelle dans la révolution. Allemagne 1918-1921
, Spartacus, 1988.
Iagoda (ou Yagoda ), Henri Grigorievitch (1891-1938). Membre du parti bolchevique depuis 1907, directeur
du NKVD entre 1934 et 1936, il conduit les deux premières purges staliniennes
avant d’être lui-même jugé, condamné à mort et exécuté.
Iakir , Iona ( 1896-1937). Ce fils d’un pharmacien de
Kichinev s’engage aux côtés des bolcheviks après la révolution de février 1917 et
gravit rapidement les échelons de l’Armée rouge, devenant en octobre 1920
commandant et commissaire de la 45 e division d’infanterie. Il
poursuit sa carrière dans l’Armée et le parti : au moment de son
arrestation, en 1937, il était commandant du district militaire de Leningrad et
membre du comité central du PCUS. Il est exécuté peu après sous l’accusation de
complot et sera « réhabilité » en 1957.
Iakovine , Gigori Iakolevitch (1896-1938). Ce
révolutionnaire russe, diplômé de l’Institut des professeurs rouges, est membre
de l’Opposition de 1923 puis de l’Opposition unifiée. Arrêté, plusieurs fois
condamné, il est fusillé en 1938.
Iejov , Nikolaï Ivanovitch (1895-1940). Membre du parti
bolchevique depuis 1917, il entre au Comité central dix ans plus tard puis est
nommé à la vice-présidence de la Commission centrale de contrôle. En 1937, il
prend la direction du NKVD, qu’il occupe jusqu’en 1939, devenant le principal
exécutant des purges staliniennes. Il est ensuite arrêté et exécuté.
Illés , Béla (1895-1974). Membre du parti communiste
hongrois, il émigre après la chute du régime soviétique en Hongrie, à Vienne
puis en URSS où il devient l’une des figures dominantes de l’Union
internationale des écrivains révolutionnaires.
Innitzer , Theodor (1875-1955). Professeur de théologie
puis recteur de l’université de Vienne (1928-1929), il devient archevêque de
Vienne en 1932 et cardinal l’année suivante. C’est à ce titre qu’il accorde son
soutien à l’austro-fascisme des chanceliers Dollfuss et Schuschnigg.
Ioffé , Maria Mikhaïlovna (1900-?), épouse d’Adolf Abramovitch
Ioffé, ambassadeur d’URSS à Berlin, puis à Vienne et à Tokyo, proche de Trotski.
Son mari se suicide en 1927, son enterrement donnant lieu à la dernière
manifestation publique des communistes d’opposition en URSS. Arrêtée et
déportée quelques années plus tard, elle survit et finit ses jours en Israël.
Irujo , Manuel de (1891-1981). Député de Navarre puis
aux Cortès à partir de 1921, il devient ministre du gouvernement Caballero
entre septembre 1936 et mai 1937.
Janin , Maurice (1862-1946). Général français, chef de
la mission militaire française en Russie puis commandant en chef des forces
alliées en 1918. À la suite de ses désaccords avec Koltchak, il ne garde que le
commandement des troupes tchécoslovaques en Sibérie.
Jasienski , Bruno (1901-1938). Écrivain, il est l’un des
fondateurs du mouvement futuriste en Pologne. Il s’installe en 1922 à Paris, où
il publie en 1929
Je brûle Paris
,
roman futuriste sur les tensions sociales dans la capitale française. Dans les
années 1930, il s’installe à Moscou et devient l’un des écrivains les
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