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La règle de quatre

La règle de quatre

Titel: La règle de quatre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ian Caldwell
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caracolent des saints, des dieux et des volées d’anges. Chaque rue que j’arpenterai, chaque mur que j’admirerai saura me rappeler ces choses que le temps ne peut altérer. Mon cœur est un oiseau en cage, qui trépigne d’impatience et bat des ailes en tous sens, si vive est la douleur de l’attente.
    En Italie, le jour se lève.

Postface
    L’identité de l’auteur del’ Hypnerotomachia demeura sujette à controverse pendant plus de cinq siècles. En l’absence de toute preuve définitive en faveur d’une origine romaine ou vénitienne de Francesco Colonna, les chercheurs ont continué à s’interroger sur l’acrostiche Poliam Frater Franciscus Columna Peramavit.
    Jérôme Savonarole (1452-1498) fut révéré puis honni par le peuple de Florence. Bien qu’il demeure, pour certains, le symbole d’un sursaut spirituel contre les excès de son temps, son nom évoque plus généralement la destruction par le feu d’une infinité de tableaux, de sculptures et de manuscrits inestimables.
    Depuis la parution de La Règle de quatre, nul n’a établi de lien entrel’ Hypnerotomachia et Savonarole.
     
    Richard Curry trahit délibérémentl’ Andréa del Sarto de Browning et Tom le cite sans le corriger ; le poème original dit : « Je fais ce que beaucoup rêvent de faire, toute leur vie… » Paul, dans son fougueux exposé sur l’histoire de Florence, évoque pêle-mêle bon nombre de penseurs et d’artistes ayant vécu à des époques fort éloignées. Tom a abrégé le nom officiel du Princeton Battlefield State Park et attribue Take the A Train à Duke Ellington au lieu de Billy Strayhorn.
    Les auteurs assument l’entière responsabilité d’autres inventions et simplifications. Le coup d’envoi des JO nus se donnait traditionnellement à minuit, et non au coucher du soleil. Jonathan Edwards fut bel et bien le troisième président de Princeton, et connut la triste fin mentionnée dans le roman, mais il n’est pas l’instigateur des festivités pascales, imaginées de toutes pièces. Si les eating clubs sur Prospect Avenue organisent quantité de soirées de gala au cours de l’année, le bal de l’Ivy Club décrit ici est purement fictif. La physionomie du bâtiment de l’Ivy Club, ainsi que de nombreux édifices, a été modifiée à des fins romanesques.
    Enfin, le temps a aussi eu raison des traditions de Princeton chères au cœur de Tom et de ses amis. La promotion de Katie fut la dernière à courir nue dans la cour de Holder la nuit de la première neige (qui survint en janvier et non en avril) : l’université prohiba ces joyeuses manifestations en 1999, juste avant que Tom n’obtienne son diplôme. L’arbre préféré de Katie, le chêne qui se dressait au centre du champ de bataille, s’affaissa le 3 mars 2000. On peut encore l’admirer dans le film IQ, l’amour en équation , avec Walter Matthau.
    Pour tout le reste, nous nous sommes efforcés de rester fidèles à l’histoire de la Renaissance italienne et à celle de Princeton. Leur esprit a forgé le nôtre, et nous leur en sommes infiniment reconnaissants.

Remerciements
    Nous sommes tributaires de beaucoup de gens. L’écriture de La Règle de quatre nous a pris quatre années, qui nous semblèrent une éternité.
    Merci avant tout à Jennifer Joël, superagent, amie, muse, qui crut en nous avant quiconque ; merci à Susan Kamil, qui nous aima comme ses propres enfants, et examina notre manuscrit avec une fièvre dont Paul et Tom auraient été capables.
    Merci à tous ceux sans qui rien n’aurait été possible : Kate Elton, Margo Lipschultz, Nick Ellison, Alyssa Sheinmel, Barb Burg, Theresa Zoro, Pam Bernstein, Abby Koons, et Jennifer Cayea.
    Ian souhaite remercier en particulier Jonathan Tze. L’idée du mémoire de Paul, qui donna naissance à toute la trame du roman, est à moitié la sienne. Merci à Anthony Grafton, de Princeton, qui nous suggéra de nous intéresser àl’ Hypnerotomachia  ; merci à Michael Sugrue, jamais à court d’enthousiasme et d’encouragements ; et tout spécialement à David Thurn, pour sa sagesse et son amitié.
    Merci à Mary O’Brien et Bettie Stegall, du lycée Thomas Jefferson, qui donnèrent une voix à la littérature. Joshua « Ned » Gunsher nous inspira l’une des mésaventures de Tom et nous aida à nous orienter dans l’Ivy Club avant que nous ne le trahissions dans la fiction. Pendant quinze ans, la compagnie de David Quinn représenta une source de

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