Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
Vom Netzwerk:
Brighton, sur la Manche. Mais il a oublié, le con. En même temps, j’ai été au courant Jeudi je crois. Ça me laissait 10 fois plus de temps qu’il n’en faut pour trouver un truc de ouf à faire. Pour ma défense, je disposait pas de tout mon week-end. J’avais une soirée de prévu vendredi soir.
        La soirée :
        Commençons par le début : Au bout d’une semaine sans potes, je me suis connecté sur mon réseau d'hospitalité. Il y a une quarantaine de membres à Birmingham. À comparer aux centaines de membres qu’il y a à Lyon, qui comme Birmingham est la deuxième ville du pays. Mais bon, c’est une assoce allemande à la base, elle a pas encore bien trouvé ses racines en Britanie. J’ai envoyé un message de détresse à tous ceux qui avaient l’air de vrais membres (y en a pas mal qui s’inscrivent sans y penser). J’ai eu une seule réponse, certes, mais sous la forme suivante :
        If you want to make some new friends and have just a nice evening...one of my flatmates has birthday on the 2nd December and we will celebrate with a little party. If you want to join us, you are warmly welcome.
        It will start ~ 8.00p.m.
        Sympa la truie non ? Ils m'invitent à une soirée. Donc j’y suis allé, c’est dans le quartier où je devrais habiter, la semaine prochaine (oui, je me suis décidé pour mon appart, enfin ma chambre.). Donc, je suis resté au taf jusqu'à 7h (comme d’habitude depuis le départ de Fareed, logiquement, je finis à 5h). J’avais bien prévu mon coup. Dans la voiture, j’avais mis des fringues normales, un sac à dos, du matos à punch et ma petite planche. J’avais l’intention de rouler ma longboard pour la première fois depuis mon arrivée. Mais non, il pleuvait. Pendant une poignée de secondes, j’ai eu la tentation de prendre la voiture, mais il y a des crimes qui sont au delà de mes forces. J’ai enfilé mes fringues normales, mis le PC et le matos à punch dans le sac et je suis parti à pied.
        Au début il pleuvait normalement, ça me dérangeait pas plus que ça, mais, cinq minutes après mon départ, le ciel s’est vraiment lâché. J’ai capitulé et j’ai pris le bus.
        Le bus
        Alors, quand on prend un ticket de bus, on achète le droit de monter dans le bus. Pas de transfert possible entre les différentes lignes. Si tu dois faire deux changements, tu payes trois fois. L’hallu. C'est quoi ce pays du tiers monde sérieux!
        Du coup j’avais encore pas mal de marche pour arriver. Sur le chemin, je me suis tapé mon premier fish and chips. C’est immonde (mais pas cher). J’ai l’impression qu’ils balancent un filet de poisson dans l’huile en même temps que les frites. Économie de temps et de moyens.
        La meuf chez qui j’allais, c’est une allemande qui fait un semestre d'étude ici. Elle habite avec deux autres allemandes et une française À la soirée, y avait 50% d’allemands, 40% de français, 5% d’anglais et 5% d’autres. Moi qui voulais rencontrer des anglais, c'était mal barré.
        Mais bon, la soirée s’est bien passée, j’ai essayé de pas trop passer pour un ours, ma nouvelle coupe de cheveux aidant. Mais j’ai pas vraiment pu m’en empêcher. Des fois je me demande quel degré de contrôle j’ai sur moi-même.
        C’est d’ailleurs pendant cette soirée que j’ai réussi à résumer très rapidement ma vision du pays : En Britanie, tout a le goût de l’eau. J’ai eu vite fait de réviser mon jugement quand j’ai rencontre mon premier anglais qui tripe, cinq minutes plus tard, mais la plupart du temps, c’est mon opinion. C’est pas bon, c’est pas dégueu, c’est gris, délavé et sans saveur particulière.
        Malgré l’abondance de bombes anatomiques et mon taux d’abstinence sexuelle, je me suis couché avec un beau score : J’ai dragué personne, zéro, rien de rien ; à plusieurs occasion j’ai choisi d’aller taper la discute au mec qui tripe là-bas plutôt qu’à la belle blonde qu'est conne là ; et j’ai même totalement ignoré une espèce de poupée barbie qui était là, avec le QI d’un courant d’air. Je lui ai adresse la parole que pour ce qui était nécessaire à la survie basique (C’est à toi le verre là ? Non ? cool. / Passe moi le sel. / Tu attends aussi pour les chiottes ?). J’ai dormi comme un dieu sur un canapé trop petit.
        Mardi 06/12/2005
        Ce qui

Weitere Kostenlose Bücher