Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Odyssée

Odyssée

Titel: Odyssée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Homère , Mimmo Paladino
Vom Netzwerk:
entier que franchit le b‚ton recourbé d'un bouvier, que celuici fait voler à travers les vaches vagabondes. Et les Akhaiens poussèrent des acclamations, et les compagnons du brave Polypoitès emportèrent dans les nefs creuses le prix de leur roi.
    Puis, le Pèléide déposa, pour les archers habiles, dix grandes haches à
    deux tranchants et dix petites haches, toutes en fer. Et il fit dresser dans l'enceinte le m‚t noir d'une nef éperonnée ; et, au sommet du m‚t, il fit lier par un lien léger une colombe tremblante, but des flèches :
    - Celui qui atteindra la colombe emportera les haches à deux tranchants dans sa tente ; et celui qui, moins adroit, et manquant l'oiseau, aura coupé le lien, emportera les petites haches.
    Il parla ainsi, et le prince Teukros se leva aussitôt ; et après lui, Mèrionès, brave compagnon d'Idoméneus, se leva aussi. Et les sorts ayant été remués dans un casque d'airain, celui de Teukros parut le premier. Et, aussitôt, il lança une flèche avec vigueur, oubliant de vouer à l'Archer Apollôn une illustre hécatombe d'agneaux premiers-nés. Et il manqua l'oiseau car Apollôn lui envia cette gloire ; mais il atteignit, auprès du pied, le lien qui retenait l'oiseau ; et la flèche amère trancha le lien, et la colombe s'envola dans l'Ouranos, tandis que le lien retombait. Et les Akhaiens poussèrent des acclamations. Mais, aussitôt, Mèrionès, saisissant l'arc de la main de Teukros, car il tenait la flèche prête, voua à l'Archer Apollôn une illustre hécatombe d'agneaux premiers-nés, et, tandis que la colombe montait en tournoyant vers les hautes nuées, il l'atteignit sous l'aile. Le trait la traversa et revint s'enfoncer en terre aux pieds de Mèrionès ; et l'oiseau tomba le long du m‚t noir de la nef éperonnée, le cou pendant, et les plumes éparses, et son ‚me s'envola de son corps. Et tous furent saisis d'admiration. Et Mèrionés prit les dix haches à deux tranchants, et Teukros emporta les petites haches dans sa tente.
    Puis, le Pèléide déposa une longue lance et un vase neuf et orné, du prix d'un boeuf ; et ceux qui devaient lancer la pique se levèrent. Et l'Atréide Agamemnôn qui commande au loin se leva; et Mèrionès, brave compagnon d'Idoméneus, se leva aussi. Mais le divin et rapide Akhilleus leur dit :
    - Atréide, nous savons combien tu l'emportes sur tous par ta force et ton habileté à la lance. Emporte donc ce prix dans tes nefs creuses. Mais, si tu le veux, et tel est mon désir, donne cette lance au héros Mèrionès.
    Il parla ainsi, et le roi des hommes Agamemnôn y consentit. Et Akhilleus donna la lance d'airain à Mèrionés, et le roi Atréide remit le vase magnifique au héraut Talthybios.
    Chant 24 :
    Et les luttes ayant pris fin, les peuples se dispersèrent, rentrant dans les nefs, afin de prendre leur repas et de jouir du doux sommeil. Mais Akhilleus pleurait, se souvenant de son cher compagnon ; et le sommeil qui dompte tout ne le saisissait pas. Et il se tournait çà et là, regrettant la force de Patroklos et son coeur héroÔque. Et il se souvenait des choses accomplies et des maux soufferts ensemble, et de tous leurs combats en traversant la mer dangereuse. Et, à ce souvenir, il versait des larmes, tantôt couché sur le côté, tantôt sur le dos, tantôt le visage contre terre. Puis, il se leva brusquement, et, plein de tristesse, il erra sur le rivage de la mer. Et les premières lueurs d'…ôs s'étant répandues sur les flots et sur les plages, il attela ses chevaux rapides, et, liant Hektôr derrière le char, il le traîna trois fois autour du tombeau du Ménoitiade.
    Puis, il rentra de nouveau dans sa tente pour s'y reposer, et il laissa Hektôr étendu, la face dans la poussière.
    Mais Apollôn, plein de pitié pour le guerrier sans vie, éloignait du corps toute souillure et le couvrait tout entier de l'Aigide d'or, afin que le Pèléide, en le traînant, ne le déchir‚t point. C'est ainsi que, furieux, Akhilleus outrageait Hektôr ; et les Dieux heureux qui le regardaient en avaient pitié, et ils excitaient le vigilant tueur d'Argos à l'enlever. Et ceci plaisait à tous les Dieux, sauf à Hère, à Poseidaôn et à la Vierge aux yeux clairs, qui, tous trois, gardaient leur ancienne haine pour la sainte Ilios, pour Priamos et son peuple, à cause de l'injure d'Alexandros qui méprisa les Déesses quand elles vinrent dans sa cabane, o˘ il couronna Celle qui le remplit d'un désir funeste.
    Et

Weitere Kostenlose Bücher