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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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venaient de débarquer à Qosséyr, ils se réunirent à Benouthah, où ils se retranchèrent. Le général Belliard marcha à eux, le 20 ventose, les attaqua, tua la moitié de leur monde, et dispersa le reste : c'est le combat où l'ennemi a montré le plus d'opiniâtreté.
Combat de Byralbarr.
Le 13 germinal, le général Desaix, instruit que Hhaçan-Bey avait le projet de se porter sur Qénéh, marcha dans le désert pour le chercher ; le septième de hussards et le dix-huitième de dragons découvrirent l'ennemi, le chargèrent, le dispersèrent après un combat très-opiniâtre. Le citoyen Duplessis, commandant le septième de hussards, fut tué en chargeant à la tête de son régiment.
Combat de Djirdjéh.
Le 16 germinal, le chef de bataillon Moran, attaqué dans le village de Djirdjéh, fut secouru par les habitans, et mit en fuite les Arabes et les paysans, après leur avoir tué plus de cent hommes.
    Combat de Théméh.
Le chef de brigade Lasalle marcha à Tehnéh pendant la nuit du 20 germinal, surprit un rassemblement qui s'y trouvait, tua une cinquantaine d'hommes, et le dispersa.
Combat de Bényhady.
Les mameloucks, voyant la Haute-Egypte garnie de troupes, filèrent par le désert dans la Basse-Egypte. Le général Desaix envoya le général Davoust a leur suite. Il les rencontra au village de Bényhady, les attaqua, les dispersa, après leur avoir tué un millier d'hommes. Nous avons eu trois hommes tués et trente blessés ; mais parmi les tués se trouve le chef de brigade Pinon, du quinzième de dragons, officier du plus rare mérite.
Prise de Qosséyr (le 10 prairial).
Le 10 prairial, le général Belliard et l'adjudant-général Donzelot sont entrés à Qosséyr, et ont pris possession de ce poste important : on s'occupe à le mettre dans le meilleur état de défense.
Cette occupation, celle de Suez et d'El-Arich, ferment absolument l'entrée de l'Egypte du côté de la mer Rouge et de la Syrie, tout comme les fortifications de Damiette, Rosette et Alexandrie, rendent impraticable une attaque par mer, et assurent à jamais à la république la possession de cette belle partie du monde, dont la civilisation aura tant d'influence sur la grandeur nationale et sur les destinées futures des plus anciennes parties de l'univers.
Mourad-Bey est retiré avec peu de monde dans les oasis, d'où il va être encore chassé. Hhaçan-Bey est à plus de quinze jours au-dessus des Cataractes ; la plupart des tribus arabes sont soumises, et ont donné des ôtages ; les paysans s'éclairent, et reviennent tous les jours des insinuations de nos ennemis ; des forts nombreux, établis de distance en distance, les retiennent d'ailleurs, s'ils étaient malintentionnés ; les Arabes d'Yambo ont péri pour la plupart.
    L'état-major vous enverra les noms des officiers auxquels j'ai accordé de l'avancement.
J'ai nommé au commandement du quinzième de dragons le citoyen Barthélémy, chef d'escadron des guides à cheval, ancien officier de cavalerie distingué par ses connaissances.
Je vous demande le grade de général de brigade pour le citoyen Donzelot, adjudant-général du général Desaix.
BONAPARTE.

Au chef de la soixante-neuvième demi-brigade.
J'ai reçu, citoyen, votre mémoire historique sur vos compagnies de grenadiers. Votre tort est de ne pas vous être donné des sollicitudes nécessaires pour purger ces compagnies de quinze à vingts mauvais sujets qui s'y trouvaient. Aujourd'hui, il ne faut penser qu'à organiser ce corps, et le mettre à même de soutenir, aux premiers événemens, la réputation qu'il s'était acquise en Italie.
BONAPARTE.

Au commandant du génie.
Je vous prie, citoyen, de profiter du départ du bataillon de la soixante-neuvième qui se rend demain à Mit-Kamar, pour y envoyer les officiers du génie qui doivent tracer la redoute que j'y ai ordonnée.
BONAPARTE.

Au citoyen Poussielgue.
Je vous prie, citoyen, de me proposer une mesure, afin qu'il ne sorte de Suez qu'une quantité de riz, blé et sucre, proportionnée à celle du café qui nous arrive.
    Il ne faudrait pas que le schérif de la Mecque nous enlevât, pour quelques fardes de café, la plus grande partie de nos subsistances.
BONAPARTE.

Au général Kléber.
Hassan-Thoubar, citoyen général, sort de chez moi. Il remet ici, ce soir, son fils en otage : c'est un homme âgé de trente ans. Hassan-Thoubar part sous peu de jours pour Damiette ; il paraît un peu instruit par le malheur : d'ailleurs, son fils nous

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