Quand un roi perd la France
Toscane. Il existe toujours à Sienne un
palais Tolomei.
Trye (Mathieu de). Seigneur de Fontenay et de Plainville-en-Vexin. Grand panetier
(1298) puis chambellan de Louis Hutin, et grand chambellan de France à partir
de 1314.
Trye (Mathieu de) ( ?-1344). Neveu du précédent. Seigneur d’Araines et de Vaumain.
Maréchal de France vers 1320. Lieutenant général en Flandre (1342).
Valois (Charles de) (12 mars 1270-décembre 1325). Fils de Philippe III le Hardi
et de sa première épouse, Isabelle d’Aragon. Frère de Philippe IV le Bel.
Armé chevalier à quatorze ans. Investi du royaume d’Aragon par le légat du
pape, la même année, il n’en put jamais occuper le trône et renonça au titre en
1295. Comte apanagiste d’Anjou, du Maine et du Perche (mars 1290) par son
premier mariage avec Marguerite d’Anjou-Sicile ; empereur titulaire de
Constantinople par son second mariage (janvier 1301) avec Catherine de
Courtenay, fut créé comte de Romagne par le pape Boniface VIII. Épousa en
troisièmes noces (1308) Mahaut de Châtillon-Saint-Pol. De ses trois mariages,
il eut de très nombreux enfants ; son fils aîné fut Philippe VI,
premier roi de la lignée Valois. Il mena campagne en Italie pour le compte du
pape en 1301, commanda deux expéditions en Aquitaine (1297 et 1324) et fut
candidat à l’empire d’Allemagne. Mort à Nogent-le-Roi et enterré à l’église des
Jacobins à Paris.
Valois (Jeanne de), comtesse de Beaumont (vers 1304-1363). Fille du précédent et de sa
seconde épouse, Catherine de Courtenay. Demi-sœur de Philippe VI, roi de
France, Épouse de Robert d’Artois, comte de Beaumont-le-Roger (1318). Enfermée,
avec ses trois fils, à Château-Gaillard après le bannissement de Robert, puis
rentrée en grâce.
Valois (Jeanne de), comtesse de Hainaut (vers 1295-1352). Fille de Charles de Valois
et de sa première épouse, Marguerite d’Anjou-Sicile. Sour de Philippe VI,
roi de France, Épouse (1305) de Guillaume, comte de Hainaut, de Hollande et de
Zélande, et mère de Philippa, reine d’Angleterre.
Via (Arnaud de) ( ?-1335). Évêque d’Avignon (1317). Créé cardinal par
Jean XXII en juin 1317.
Warenne (John de) (1286-1344). Comte de Surrey et de Sussex. Beau-frère de John
Fitzalan, comte d’Arundel. Chevalier et membre du Parlement dès 1306. Resté
fidèle au roi Édouard II, il fut cependant membre du Conseil de régence
d’Édouard III.
Watriquet Brasseniex , dit de Couvin. Originaire de Couvin, en Hainaut, village proche de
Namur. Ménestrel attaché aux grandes maisons de la famille Valois, acquit une
réelle célébrité pour ses lais composés entre 1319 et 1329. Ses œuvres furent
conservées dans de jolis manuscrits enluminés, exécutés sous sa direction pour
les princesses de son temps.
Maurice DRUON
de l’Académie française
Notice biographique.
Né le 23 avril 1918 à Paris, Maurice
Druon dont les origines familiales se partagent entre le Languedoc, les Flandres,
le Brésil et la Russie, est marqué par une solide hérédité littéraire ;
puisqu’il est arrière-neveu du poète Charles Cros et neveu de Joseph Kessel.
Enfance en Normandie ; études
secondaires au lycée Michelet ; lauréat du Concours général. Puis École des
sciences politiques. Dès l’âge de dix-huit ans, il publie dans des revues et
journaux littéraires.
Sorti aspirant de l’École de
cavalerie de Saumur, au début de 1940, il prend part à la bataille de France.
Démobilisé après l’armistice, il se replie en zone libre, où il fait
représenter sa première pièce, Mégarée. C’est à cette époque qu’il entre
en contact avec la Résistance. Il s’évadera de France, en 1942, traversant
clandestinement l’Espagne et le Portugal, pour rejoindre les Forces Françaises
Libres du général de Gaulle, à Londres. Aide de camp du général d’Astier de La
Vigerie, puis animateur du poste Honneur et Patrie et attaché au commissariat à
l’Intérieur, il compose alors, avec son oncle Joseph Kessel, les paroles du
Chant des Partisans, qui sera l’hymne de la Résistance. Dans le même temps, il
écrit son premier essai : les Lettres d’un Européen , qui font de
lui l’un des devanciers de l’Union européenne. Correspondant de guerre auprès
des armées alliées jusqu’à la fin des hostilités.
À partir de 1946, il se consacre à
la littérature, sans toutefois cesser de s’intéresser aux affaires publiques.
Prix Concourt en 1948,
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