Retour à l'Ouest
servit de prétexte au coup d’État militaire
du 17 juillet 1936, planifié auparavant.
Campesino [Valentín González, dit El] (1909-1983). Militant du PCE, il
dirige durant la guerre civile le 5e régiment des milices populaires et
participe à plusieurs batailles importantes. Après la défaite, il fuit en URSS
mais est arrêté et envoyé dans un camp de travail.
Carbuccia , Horace de (1891-1975). Fondateur en 1928 de l’hebdomadaire
politico-littéraire
Gringoire
où écrivent tous les représentants de la droite nationaliste, il est député de
Corse de 1932 à 1935. Son salon est l’un des plus courus du Paris de l’entre-deux-guerres.
Cárdenas , Lázaro (1895-1970). Président du comité exécutif
du parti national révolutionnaire mexicain, ce militaire de carrière, nommé
général en 1928, devient ministre de l’Intérieur, puis de la Guerre et de la
Marine. Il est élu président de la République en 1934 et reste à ce poste jusqu’en
1940, entreprenant d’importantes réformes sociales. Il a reçu le prix Staline
de la paix en 1955 bien qu’il eut accueilli Trotski en 1937.
Carrillo , Wenceslao (1889-1963). Militant du PSOE et de l’UGT
à la direction de laquelle il accède en 1923, il est élu député aux Cortès en
1931 et fait partie des gouvernements Largo Caballero et Negrín.
Casado , Segismundo (1893-1968). Chef de la garde
militaire du président Azaña, il s’impose au cours de la guerre civile à la
tête de l’Armée républicaine du Centre. Membre du gouvernement Negrín, il
dirige la Junta de Defensa Nacional qui renverse ce gouvernement sans parvenir
à empêcher la victoire de Franco. Il reste en exil au Venezuela jusqu’en 1961.
Caussidière , Marc (1808-1861). Ce républicain, ouvrier de la
soierie puis courtier, prend part à l’insurrection lyonnaise de 1834 et est
condamné à vingt ans de détention. Il est nommé préfet de police en 1848 par le
gouvernement provisoire et également élu député. Après les massacres de juin 1848,
il est condamné par contumace à la déportation et s’exile en Angleterre et aux
États-Unis. Il revient en France après l’amnistie de 1859.
Chabline [Nikolaï Ivan Nedelkov, dit] (1881-1925). Délégué du parti communiste bulgare
au II e congrès de l’Internationale communiste en 1920.
Challaye , Félicien (1875-1967). Professeur de philosophie,
écrivain et journaliste, il fut également un militant socialiste et
anticolonialiste. Dreyfusard, camarade de promotion de Charles Péguy et
admirateur de Jean Jaurès, il adhéra brièvement au parti communiste avant de
revenir à la SFIO en 1923. Il fut également membre du comité central de la
Ligue des droits de l’homme (1921-1937), président de la Ligue internationale
des combattants de la paix et participa à l’aile ultra-pacifiste du Comité de
vigilance des intellectuels antifascistes. Signataire de la pétition de Louis
Lecoin, « Paix immédiate », il écrivit dans des journaux socialisants
de la collaboration comme
La France
socialiste
,
L’Atelier
ou
Germinal
et fit l’objet de
poursuites à la Libération. Finalement acquitté en octobre 1946, il continua à
militer dans des groupes comme l’Union pacifiste.
Chamson , André (1900-1983). Marqué par la tradition
républicaine et dreyfusarde de sa famille, il est le co-fondateur de l’hebdomadaire
Vendredi
en 1935. Il s’engage aux
côtés du Front populaire, subit l’attrait de l’URSS et ensuite participe à la
Résistance, tout en occupant la fonction de conservateur du musée du Louvre. Il
est élu à l’Académie française en 1956.
Chvernik , Nikolaï Mikhaïlovitch (1888-1970). Bolchevik à
partir de 1905, il fut commissaire sur les fronts Est et du Sud (1918-1920), puis
commissaire de l’Inspection ouvrière et paysanne de la RSFSR (1924). Partisan
de la politique d’industrialisation forcée de Staline, il fut premier
secrétaire du conseil central de l’Union des syndicats d’URSS de 1930 à 1944. Entre1946
et 1953, il fut président du Présidium du Soviet de l’URSS.
Ciliga , Anton (ou Ante )
(1898-1992). Originaire de Croatie, membre du parti communiste yougoslave à
partir de 1920, il devient membre de son Comité central. Expulsé en 1925, il se
rend à Moscou pour y enseigner l’histoire. Il rejoint alors l’opposition
trotskiste. Il est arrêté en 1930, emprisonné puis déporté. De nationalité
italienne par son épouse, il s’installe à Paris en 1935. Prisonnier
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