Retour à l'Ouest
publiée entre 1908 et 1944. Ce
quotidien, relais officiel du mouvement du même nom, est devenu sous la
direction de Charles Maurras le principal organe de presse nationaliste et monarchiste.
[287] Fondé par Moïse Millaud en 1863,
Le
Petit Journal
, d’abord publié
à un sou, fut dans les dernières décennies du XIX e siècle le
quotidien le plus vendu de France. Après 1936, il devint l’organe du parti
social français qui avait été fondé par François de La Rocque à la suite de la
dissolution des Croix-de-Feu.
[288] Alexandre Barmine,
Vingt ans au
service de l’URSS
, trad. par Victor Serge, Albin Michel, édit.,
Paris.
[289] Le président Azaña démissionne le 24 février 1939. Le lendemain, le
gouvernement français et le gouvernement nationaliste espagnol signent les
accords Bérard-Jordana, accords de bon voisinage et de reconnaissance de la
légitimité de Franco à la tête de l’Espagne.
[290] Le conflit entre le parti socialiste unifié de Catalogne, soutenu par la
Généralité de Catalogne et la petite bourgeoisie, et l’opposition
révolutionnaire (CNT et POUM) s’étend à toute la Catalogne en avril 1937.
Lorsque se répand à Barcelone le bruit de l’arrivée d’une circulaire
prescrivant le désarmement de tous les groupes ouvriers non intégrés dans la
police de l’État, la tension augmente encore. Le 3 mai, les forces de
répression républicaines, les
Guardias de
asalto
, contrôlées par les staliniens, tentent de prendre le
contrôle du central téléphonique de Barcelone, aux mains de la CNT depuis
juillet 1936, et affrontent dans une extrême confusion la base des
syndicats anarchistes qui se défend les armes à la main. Comme l’analyse à
chaud George Orwell, « la vraie lutte se déroule entre la révolution et la
contre-révolution ; entre les ouvriers qui essaient désespérément de
préserver un peu de ce qu’ils ont conquis en 1936 et la coalition
libéralo-communiste qui réussit si bien à le leur reprendre » (G. Orwell,
« J’ai été témoin à Barcelone »,
La
Révolution prolétarienne
, 25 septembre 1937 [rééd.
Agone
, 2000, n° 24,
p. 153-162]).
[291] Au début de 1939, le gouvernement Negrín a trouvé refuge à Toulouse. Le président
Azaña et d’autres ne croient plus à la prolongation de la lutte soutenue par Negrín
qui plaide pour un retour en Espagne. Azaña démissionne et Negrín revient en
Espagne. Il réunit immédiatement les chefs militaires qui déclarent presque
tous la résistance désormais impossible. Franco, de son côté, refuse de
négocier avec Negrín, Vayo et les communistes. Le colonel Casado fomente alors
un coup d’État avec l’aide de membres de la CNT. Negrín, sentant monter le
péril, remanie son gouvernement et nomme des communistes aux postes clés du
commandement militaire. Le 5 mars, Casado réunit les conspirateurs et le
lendemain la Junta de Defensa Nacional est proclamée. Le général Miaja la
préside, Besteiro est aux Affaires étrangères, Carrillo à l’Intérieur, Casado à
la Défense, etc. Tous les syndicats et partis du Front populaire y sont
représentés à l’exception du PC. Negrín et Vayo quittent alors l’Espagne pour
la France tandis que des combats entre des communistes et la Junte s’engagent.
Franco refuse de négocier et exige une capitulation. À la fin du mois, les
dirigeants de la Junte fuient le pays.
[292] Traduit et préfacé par Pierre Pascal, il faudra attendre 1974 pour que le texte
d’Alexandra Kollontaï,
L’Opposition
ouvrière
, soit publié en livre aux éditions du Seuil. Il est
consultable en ligne, dans la traduction qu’en avait donnée la revue
Socialisme ou Barbarie
(janvier-mars
1964, n° 35), à l’adresse :
http://www.marxists.org/francais/kollontai/works/1921/00/akoll_oo.htm
[293] Lire « Le Birobidjan, république juive ».
[294] Le Bund, ou Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de
Russie, fut fondé en 1897 dans la clandestinité. Opposé à l’autocratie
tsariste, il fut non seulement le premier parti politique juif, socialiste,
marxiste et laïque, mais développa aussi un véritable mouvement culturel autour
du yiddish. Lire Henri
Minczeles,
Histoire générale du Bund. Un mouvement révolutionnaire juif
,
Austral, 1995.
[295] L’invasion italienne de l’Albanie se produit entre le 7 et le 12 avril
1939. L’armée italienne, forte de 100 000 hommes, domina rapidement les
troupes
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