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Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977

Titel: Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Michèle Cotta
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d’avancer que si nous ne reculons pas. Vous reculez sans arrêt. »
    C’est la rupture.
    Cinq ans et quatre-vingt-huit jours après la signature du programme commun de 1972, cent vingt-huit jours après le début de la réactualisation, cent soixante-quatre jours avant les élections législatives de mars 1978, la stratégie unitaire, dont François Mitterrand est depuis douze ans l’artisan acharné, s’effondre.
    1 - Jean Colpin est membre du bureau politique du Parti communiste français.
    2 - Diplômé de l’ENA en 1959, Bernard Stasi a été conseiller dans les cabinets de différents ministres de 1968 à 1973, avant de devenir député de la Marne de 1968 à 1973, sous l’étiquette du Centre des démocrates sociaux à partir de 1974.
    3 - Inspecteur des finances, ancien collaborateur de Jean-Jacques Servan-Schreiber.
    4 - En novembre 1976.
    5 - Le 31 décembre 1975, les parlementaires ont entériné un nouveau statut de la capitale : en mars 1977, les Parisiens éliront leur maire au suffrage universel. Jacques Chirac, alors Premier ministre, n’y était pas favorable, car il craignait, comme tant d’autres avant lui, le pouvoir excessif confié par l’ensemble des électeurs parisiens au maire de la plus grande ville de France. Giscard, en libéral décentralisateur, a fait, au contraire, de cette réforme un élément important de sa politique.
    6 - Christian de la Malène, élu député UDR de la Seine en 1958, réélu sans interruption jusqu’en 1977, année où il devient sénateur. Proche de Michel Debré, il a été secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Information de 1961 à avril 1962. Puis il est ministre de la Recherche scientifique et des Questions atomiques et spatiales dans le gouvernement de Georges Pompidou du 31 mai au 10 juillet 1968.
    7 - « À Paris, dit le communiqué diffusé par l’état-major de Jacques Chirac, l’heure n’est plus aux négociations de couloir ni aux compromis de partis. En conséquence, j’ai décidé de me présenter à Paris. » Un autre passage qui tient davantage de l’appel au peuple que de la déclaration de candidature : « Je viens dans la capitale de la France parce que, dans notre Histoire, depuis la révolution de 1789, chaque fois que Paris est tombé, la France a été vaincue. »
    8 - Jean-Claude Servan-Schreiber, gaulliste de gauche, est le cousin germain de Jean-Jacques Servan-Schreiber.
    9 - Roger Romani est conseiller du 5 e  arrondissement de Paris depuis 1971. Devenu adjoint au maire de Paris, chargé de la questure, en 1977, il est élu sénateur de Paris la même année.
    10 - Le RPF (Rassemblement du peuple français) fut fondé par le général de Gaulle le 14 avril 1947 après le discours qu’il avait prononcé à Strasbourg le 7 avril. Le RPF connaît immédiatement un grand succès aux élections municipales des 19 et 26 octobre 1947 avec 35 % des suffrages. À Paris, Pierre de Gaulle, frère du Général, devient président du conseil municipal.
    11 - Le gouvernement Barre-2 est marqué par un resserrement des structures ministérielles et par l’arrivée de jeunes aux secrétariats d’État. Mais l’élément le plus important est le départ des trois ministres d’État : Jean Lecanuet, qui a eu la dent trop dure dans la campagne parisienne, Olivier Guichard et surtout Michel Poniatowski, ami et complice de Valéry Giscard d’Estaing depuis les années 60. À noter aussi le départ de Françoise Giroud, mise à l’écart après l’affaire de sa Légion d’honneur.
    12 - Grand reporter à Europe 1, puis présentateur à TF1.
    13 - Journaliste à TF1.
    14 - Il s’agit de François Léotard, énarque (promotion François Rabelais), que Michel Poniatowski, alors ministre de l’Intérieur, a appelé à son cabinet en 1974 et qui vient d’être élu, à contre-courant de la vague de gauche, à Fréjus, dans le Var, ville dont sa famille est originaire.
    15 - Communiqué de Michel Poniatowski : « Je ne ferai pas de commentaire touchant à mon départ du gouvernement. Toute mon action a été dominée par ma fidélité et mon amitié pour le président de la République, et par ma loyauté aux instructions reçues. Je continuerai dans le même sens, je ne suis pas de ceux qui servent un jour et attaquent le lendemain. »
    16 - Ancien élève de l’ENA (promotion France Afrique), Jérôme Monod est auditeur à la Cour des comptes, puis, de 1959 à 1962, membre du

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