Dernières Révélations sur les Templiers
cabalistiques relatives aux métiers, issues d'une gnose millénaire s'exprimant, pour que le secret en soit gardé, en symboles, rébus, associations phonétiques et harmonies musicales.
Il s'agit d'une révolution qui tente, dans ce chaos @l qu'était le Haut Moyen Age, de remettre en
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Les mystères temple
place un ordre humain logique et dont la conception, toujours valable, date de la nuit des ‚gés.
Il réapparaît très clairement que Bernard a voulu le Temple lié à toutes les activités humaines Pour en être à la fois l'organisateur., l'arbitre et le gardien.
Arbitre très., sinon tout-puissants et cette puissance d'est encore une autre partie de la règle qui la leur assure. Celle, non exprimee@ qui concerne l'enrichissement.
Cet enrichissement a été voulu dès le départ L'Ordre, dit la règle.,-pourra posséder des terres, des hommes libres et des serfs pour les faire valoir. Il peut avoir des maisons et, également, avoir part aux revenus ecclésiastiques.
C'est évidemment le propre de toutes les communautés monacales en ces temps, mais les abbés disposent des biens de leurs abbayes avec une relative facilité.
Pour le Temple, il n'en est rien.
Nul ne peut disposer des biens de l'Ordre sans
l'avis du Chapitre.
Et cela va plus loin encore.
Si le chapitre peut - relativement - disposer des biens du Temple au mieux des intérêts de celuici, aucune dépense ne peut être faite au profit de ffl membres.
Si les chevaliers ne peuvent, au combat., jamais demander quartier (cela aussi vient du Rameau Rouge) ils ne peuvent non plus donner rançon lorsqu'ils sont prisonniers "Pas un sol, pas un pan de mur, pas un pouce de terre ".
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Le Concile de Troyes
Sauf rarissimes exceptions p
_, les Tem Fiers faits prisonniers furent toujours exécutés de ce fait.
" je ne puis, disait un Grand-Maître prisonnier.
donner pour ma rançon que ma ceinture et mon poignard ", ce qui revenait à dire: " Je ne puis que promettre de ne plus combattre. "
Un Grand-Ma@itre qui fut ainsi libéré donna sa dénu'ssion et devint <1
Grand-Visiteur", c'est-à-Wre non combattant.
Le chroniqueur Joinville a conté l'épisode suivant quand saint Louis fut fait Prisonnier à la bataille de Mansourah, une énorme- rançon fut demandée pour sa libérations une somme telle qu'il était impossible de la réunir avant de longs délais. Mais le roi de France ne pouvant demeurer captif, joinvlne vit S>adresser au trésorier du Temple à Saint-jeandAcre pour se faire avancer la somme nécessaire. - Je ne Puis., dit le trésorier., ni ne dois sans i,auto,risation du Grand-MaItre> mais je n'ai pouvoir de me défendre contre vous et il me faudrait bien céder à la violence.
Alors, Joinville ayant brandi sa hache d'armes., le trésorier convint que> dans ces cOnditiOnss puisque 'Violence lui était faite., il ne lui restait qu,à s,exécuter et il compta la rançon du roi.
Comédie5 sans doute, comme le conte Joinville., @s qui montre assez combien la réglementation concernant les biens de l'Ordre était stricte.
Il est bien évident que la richesse de l'Ordre entre dais les projets, dans le role que saint Bernard lui destine. Il veut I)Ordre riche - et sans limitation.
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Les mystères tempes
Dans le même temps - ou Peu après - Ba=d fait défense à toutes les abbayes cisterciennes d'accepter (hors leurs propres terrains) des maisons, des hommes et des terres- sensible cela ne sera guère suivi, mais il est
que,, dans l'esprit de l'abbé de @aux> ‹ s'agissait de transférer toutes les t‚ches laÔques jusqieà ce jour remplies par les abbayes> à l'Ordre du Temple.
il fallait que ses chevaliers I!ordre étant riche., fussent pauvres et) dès le départl, on avait "joué s sur Paspect pauvreté. On se doute que Hugues de PaYns auvre., non plus que n7était pas particulièrement p
Godefroy de Saint-omer qm donnera sur son fief
d7Ypres d@assez grands territoires au TemP'e-, non Montdidier., non plus qu7Archain-plus que payen de aux., et non plus, bien baud 'de Saint-Amand-les-F
s˚r, que le dernier venu, Hugues., comte de pagne.
U ne sliagit pas de pauvreté mais de non-possesSion personnelle. on entretient une équivoque. S'@ W&dent pauvres,, qui donnerait? Et il faut e@chir
rordre.
Ainsi apparaît., dès le début également., et par la règle lnên-le3 ce dualisme sur lequel seront b‚tis tous les règlements; un dualisme voulu mais qui sera finale,nent une des causes des malheurs de l'Ordre,
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