Dernières Révélations sur les Templiers
mis tout le poids de sa parole et de son autorité : parue dans la terre <, Une nouvelle chevalerie est aP
de I,Incarriation. Elle est nouvelle., dis-je, et ,encore éprouvée dans le monde o˘ elle m@ene combat double@ tantôt contre les adversaires de c et de sang5 tantôt contre l'esprit du @ dans cielm Et que ses chevaliers résistent par la
de Waverlia, in Rerum Britaiii i. Annales du rnonastèrc
a@. S@pt. XXXIV. Indices" i652.
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Les débuts de l'ordre
leur corps à des ennemis corporels, je ne juge pas cela merveilles car je ne I-'estime pas rare. Mais qu'ils combattent par la force de l'esprit contre les vices et les démons, j'appellerai cela, non seulement merveilleux, mais digne de toutes les louanges accordées aux religieux. "
Le tableau que dresse Bernard de la vie des Templiers n'est pas particulièrement enjolivé de couleurs riantes
# Ils vont et viennent sur un signe de leur commandeur; ils portent les vêtements qu'il leur donne, ne recherchent ni d'autres habits ni d'autre nourriture... Es se méfient de tout excès en vivres et en vêtements... ]Us vivent ensemble sans femmes ni enfants... Ils demeurent sous le même toit sans rien qui leur soit propre, pas même leur volonté... s .
Et @_, qui est d'une extrême importance Nul n'est inférieur parmi eux. Es honorent le meilleur, non le plus noble... "
Et encore :
4 Ils coupent leurs cheveux ras... On ne les voit i@ peignés, rarement lavés, la barbe hirsute, Puants de poussière, maculés par leurs hamais et par la clWeur... s
U tableau n'est pas des plus engageants; et pourtant, le succès fut immense. En vérité, Dieu avait donné à Bernard bien des dons, y compris celui de la Persuasion. Mais il est vrai qu'il avait joint à son hoinélie une dissertation, d'ailleurs fort belle, sur la rédemption; et qu'il avait autorisé l'Ordre à recruter des excommuniés, avec permission de leur évoque.
Les mystères templiers
Et il est vrai, également., qu>il ne se faisait aucune illusion sur le recrutement ainsi obtenu :
"Parmi eux, dit-il, il y en a de scélérats, impies., ravisseurs, sacrilèges, homicides, p@ures, adultères; il y a là un double avantage , le départ de ces gens est une délivrance pour le pays, et l'Orient se réjouira de leur arrivée à cause des services qwils Pourront lui rendre. "
C'est, évidemment., un peu @que. Mais il est de fait que les Croisades furent une délivrance pour l'Occident.
Bernard pensait-il vraiment à ces gens pour faire des moines? Certainement pas; @s des miliciens. Le monacat du Temple exigeait un temps de probation, parfois fort long.
quoi qu'il en soit, les soldats affluent.) les dons affluent. L'engouement pour la chevalerie monacale est créé. Et l'Ordre hospitalier de Saint-jean-deJérusalem profite également largement de cet engouement; ceux qu7effraient les duretés du Temple y trouvent un @t plus doux, mais non moins chevaleresque.
Vingt fois les deux ordres sauveront la Terre sainte, et six Grands-Maîtres du Temple périront au combat.
Presque immédiatement@ l'Ordre se trouve riche., et même richissime : en Orient, par le gain des armes Oe pillage est de coutume. Et les lois de Genève n'en ont changé que les formes). En Occident, par les dons qui affluent.
On donne comme on donnait, auparavant.)
abbayes - par pénitence, par peur de l'au-delàj Les débuts de l'ordre
le salut de son àme. On donne de l'argent., un lopin de terres un homme même. On fait du Temple son héritier; les grands seigneurs donnent leurs terres en jachères., leurs "gastines " OU rien ne pousse., des forêts...
Tout est accepté.
Le roi dAragon voulut même doer la totalité de
en royaume aux Templiers et aux Hospitalies. Les vassaux et le peuplec menés par le clergé sé@er., s'y opposèrent absolument. On peut regretter que cette expérienoe n'ait pas été faite . un pays entier dirigé par une chevalerie religieuse!
Au début, c'est surtout en Champagne et dans les Flandres que les dons affluent - oe qui est logique -; le Poitou suit, Puis lAquitaine., enfin., sur toute la
côte méditerranéenne, ils vont prendre en main la défense contre les @a barbaresqes. on a Compté ques VerS 1270., les Templiers poSSé_ daient en France environ un millier de Co deries 1 d'innombrables " granges ". (ils ont gardé le nom que les Cisterciens donnaient ,
" ux fermes abbatiales éloignées du couvent.) En 1307, ils en auront le double.
Malgré son unités l'Ordre va se trouver
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