Dernières Révélations sur les Templiers
l'héritier - mais non descendant - de Phi!ippe le Bel (alors que le roi anglais en descendait, lui, directement par son aÔeule).
Trahie, livrée, Jeanne fut jugée par les inquisiteurs et fut br˚lée avec les mêmes chefs d'inculpation que le Grand-Maître Jacques de Molay: hérétique et relapse.
249
Les mystères templiers
Sans doute existe-t-il, à l'histoire de Jeanne d'Arc, des dessous occultes.
Comme à bien d'autres histoires. Mais ces dessous seraient-ils liés à une survivance du Temple? qui pourrait l'affirmer? Si la survivance existe, elle est certainement absolument secrète.
On ne saurait cependant omettre., dans ce qui est demeuré, un héritage du Temple, qui est le " Temple s lui-même ou, pour l'appeler par le nom général sous lequel on le désigne habituellement-, la cathédrale.
Même s'ils n en sont pas les " concepteurs "., au sens le plus élevé du terme, les Templiers ont été trop intimement mêlés à son érection, pour queue f˚t pas un peu, beaucoup peut-être, partie d'eux-mêmes.
Là fut inscrit, au moins sous leur surveillance> un extraordinaire savoir technique, scientifique et humain, sans doute le <, livre de la Nature" le plus complet jamais réalisé. Et cela conduit à la seule survivance "
officielle " du Temple même si cette survivance n>est pas absolument directe: les Compagnons du Devoir.
L'extraordinaire est qu'ils aient pu se survivre après avoir été
pourchassés par les pouvoirs royaux et les corporations jusqu'à ce que la Révolution leur permît de sortir de la clandestinité. Encore les syndicats les effaceraient-ils s'ils en avaient le pouvoir.
Issus des disciplines monacales ils en ont conservé le respect religieux de l'oeuvre à accomplir. Il est admirable que leur éthique actuelle soit demeurée inchangée. Le respect de l'oeuvre comporte celui du travail, à la fois moyen d'accomplissement de l'oeuvre et moyen de perfection personnelle.
250
Par-delà le temps
S'ils ne sont plus " religieux " en un siècle qui ne l'est plus, ils ont cependant conservé les règles, les disciplines et les rituels qui font du travail intelligent de la matière un chemin vers une forme d'initiation.
Et oe travail est dédié au "devoir", c'est-à-dire à l'oeuvre. Ainsi rejoignent-ils la devise des Templiers, qui était peut-être aussi la leur : Non nobis, Domine, non nobis sed nomini tuo da gloriam.
Et c'est ce non nobis qui les fait chevaliers.
Constructeurs d'églises, les fi-anchises accordées par saint Louis, à la demande du prieur du Temple en France, les avaient faits francs-maçons.
quand Philippe le Bel, après avoir détruit leurs protecteurs templiers - et peut-être aussi leurs maîtres dans la t‚che entreprise - leur supprima les franchises, ils n'acceptèrent pas.
Francs-maçons ils étaient et francs-maçons ils voulaient demeurer. Les Enfants de Salomon devinrent les Compagnons du Devoir de Liberté. Es s'expatrièrent ou entrèrent dans la clandestinité.
Sans cependant abandonner la transmission de leur savoir, leurs disciplines, leurs rituels. Leurs grands maîtres doeuvre, les Rose-Croix opératifs, sauront long-temps encore inclure la rose dans la croix : les grandes rosaces de nos cathédrales.
Seulement, ils paraissent bien avoir été coupés des t concepteurs", de l'illumination du Nombre, de la numération du verbe.
Es gardent les symboles et les allégories. Ils les gravent, ici et là, comme un message mais ils en ont perdu l'utilisation profonde. Les symboles sont gra-251
Les mystères temple
vés, ils ne sont plus utilisés. Ils sont instructifs, ils ne sont plus actifs. Les " Devoirs " ont été coupés de leur base profonde, de ceux qui leur transmettaient les "moyens " d'utilisation.
Mais leur raison d'être, c'est la construction de l'oeuvre. Ils ne peuvent plus l'effectuer. Ils vont chercher.
Beaucoup ne pardonnent ni au roi ni au pape et se séparent plus ou moins de l'…glise. Et vont chercher de nouveaux détenteurs du Graal.
Ces détenteurs, ils croient les trouver chez les philosophes, les clercs laîques. A ceux-là, ils vont apporter et leur communauté et leurs rites (au moins certains) et même leur nom : la franc-maçonnerie.
Les " philosophes " ne possédaient point le Graal. L'architecture, à
partir du xve siècle, en porte témoignage. ]Us n'avaient pas non plus l'humilité- nécessaire pour l'atteindre, et ils n'avaient pas non plus le n˚n nobis (non pour nous ... ).
Il n'est pas
Weitere Kostenlose Bücher