Dernières Révélations sur les Templiers

différents conciles provinciaux.
    On voit donc que la possibilité d'une " survie "
    i.
    Dupuy : L'Ordre des Ternpliers.
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    Par@là le temps
    clandestine du Temple ne peut être écartée a priori. Or, parmi ceux-là qui s'évadèrent ou demeurèrent libres en leur pays, il est certain qu'existaient des membres du "Collège " secret; des dignitaires, détenteurs non seulement des secrets de l'organisation et de la politique du Temple, mais encore de son initiation ésotérique.
    Rien ne s'oppose donc à oe que ces 4 sages * du Temple aient formé des disciples et leur aient transmis " ce qui ne devait pas s'éteindre " et, sans doute, des moyens d'action que nous ignorons.
    Cette question d'une possible survivance du Temple a déjà fait couler beaucoup d'encre et ce n'est sans doute pas fini. Avec raison car l'existence d'un " Collège s continuant à peser sur les événements aurait une importance qui n'échappe à personne.
    Cette possibilité ne pouvait pas manquer de donner lieu aux créations les plus extravagantes.
    Extravagantes et parfois fort réjouissantes, telle cette " résurrection s de Fabré-Pélaprat qui, au début du xW siècle, devint Grand-Maître d'un Temple de sa fabrication, apportant d'indiscutables preuves de " filiation
    " dont un document du début du xive siècle rédigé en français in˘té du xve.
    Tels ces Knights-Templars d'Amérique, portant grand manteau-oepe d'apparat, avec casque à fière crinière et dont les réunions secrètes sont amplement photographiées par la presse.
    ... Et tant d'autres poussières de temples, tous plus 247
    Les mystères templiers
    secrets les uns que les autres, avec bulletin imp@ d'Association déclarée.
    Et parmi lesquels des protestants eux-mêmes, ayant quelque peu oublié que "
    Notre Dame fut au commencement de notre Religion, et en Elle et en son Honneur sera, si Dieu plaît, la fin de nos vies et la fm de Notre Ordre, quand il plaît à Dieu que ce soit... "
    Tous ces temples sont ésotériques en diable et plus ouvertement secrets que nature, manoeuvrant du symbole aussi doctement que les stratèges du café du Conunerce manoeuvrent les bouts d'allumettes.
    AUs à tout prendre, les séances initiatiques de ces sociétés sont moins dangereuses que celles des atomistes du Nevada. Et elles sont même parfois précieuses en ce sens qu'elles affichent un désir plus ou moins réalisé
    d'éveiller l'homme endormi et de lui faire prendre conscience d'un possible état supérieur, ce qui était une des missions du vrai Temple. Et si certains en tirent le prix d'un manteau de bonne étoffe, c'est d'assez peu d'importance., l'‚ge n'étant plus à la pauvreté personnelle.
    ... Et l'on ne saurait oublier que ce foisonnement amusant peut être aussi la meilleure défense et la meilleure dissimulation.
    Fabré-Pélaprat n'avait pas hésité, pour faire bonne mesure, à inclure du Guesclin parmi les GrandsMaîtres qui, de l'un à l'autre, lui avaient transmis cette Grande-Maîtrise. D'autres ont inclus Jeanne d'Arc parmi les chevalières (qui, à ma connaissance du moins, n'existèrent jamais dans l'Ordre, de par la règle même et les " retrais ") se basant sur cette his-248
    Par-delà le temps
    toire, authentique et assez étonnante, il est vrai, de la bannière de Jeanne à Reims, lors du couronnement de Charles VII.
    A ce sacre, jean de Foucault portait la bannière de Jeanne, ce qui était parfaitement normal puisque la Pucelle était chef de guerre.
    Mais le maître de cérémome crut devoir tenter de refuser l'entrée de l'emblème dans la cathédrale. On connaît la réponse de Jeanne : <@ qu'il avait été à la peine et qu'il était normal qu'il f˚t à l'honneur. "
    IL. Ce n'était donc pas sa bannière - dont on n@e˚t pas refusé l'entrée -
    mais un étendard. Mais, bannière ou étendard, pourquoi refuser cette entrée ?
    Sauf si, comme l'hypothèse en a été émise, cet étendard avait été le bausséant, l'étendard templier, mi-partie sable et argent.
    Le développement de l'histoire - ou du roman donne ceci : Jeanne, Templière prédestinée, aurait été éduquée et conduite par Jean d'Aulon, son écuyer, Templier, évidemment, et qui fut certainement son maître en stratégie.
    Menée à C@non - à Chinon, o˘ sont encore les " graffiti " des dignitaires du Temple'qu'on y enfenna - pour rencontrer le Dauphin, elle lui aurait révélé à la fois son appartenance au Temple et le <, pardon " de celui-ci enfin donné à