Fourier

en Bugey », pp. 6-8, ainsi que AN 10AS 25 (4), « Lettres de la famille
de Fourier », et AN 10AS 40 (5), Just Muiron à Clarisse Vigoureux, 24 octobre
1837.
    6. Clarisse Brun (née Rubat) à Fourier, 30
août 1832, AN 10AS 25 (4).
    7. Note datée du 24 novembre 1804 dans
laquelle « Jeanne Marie Lambert, racomodeuse de dentelle à Lyon », promet à “
M. Charle Fourrié de réservoir sa niece aux pré de moy et lui enseignié à racomodé
et blanchis la dantelle blonde tulle et crepe ”, AN 10AS 25 (4).
    8. Fourier à Georges de Rubat, 19 mars 1813,
AN 10AS 25 (9).
    9. Georges-Jean de Rubat est né en 1788. Seul
enfant de la famille à avoir réussi à quitter Talissieu, il fait des études à
Paris et travaille comme secrétaire au Bureau des sceaux, avant de se lancer
dans les affaires. Voir Muiron à Clarisse Vigoureux, 24 octobre 1837, AN 10AS
40 (5). Sur ses difficultés à subvenir aux besoins de sa mère, voir sa lettre à
Fourier du 4 mai 1816, AN 10AS 25 (4).
    10. Le récit qui suit des escapades de Fourier
à Talissieu se fonde en grande partie sur le brouillon de quatre lettres dans
lesquelles par la suite Fourier tente de justifier sa propre conduite à l’égard
de ses nièces. Comme il est manifeste que ce n’est là qu’une version des faits,
le lecteur se souviendra qu’on ne dispose pas d’autres sources. Trois des
lettres se trouvent dans AN 10AS 15 (31) : Fourier à Mlle Labatie, 30 juin 1816
; Fourier au juge de Belley, 1er février 1817 ; Fourier à Mme ( ?) de Lyon, 8
août 1817. La quatrième lettre, et la plus importante, provient de AN 10AS 20
(2). Il s’agit d’un résumé de toute l’affaire, une épître de douze pages,
format in-folio, soit quelque dix mille mots, écrite d’une écriture
microscopique et parfois quasi illisible. Des informations contenues dans cette
lettre conduisent à la dater des environs d’août 1818. L’histoire qu’elle
raconte concorde avec les informations contenues dans les autres lettres, mais
cette quatrième lettre est beaucoup plus complète, en particulier en ce qui
concerne les difficultés rencontrées par Fourier dans la rédaction de son
traité ou son amour pour Hortense. Cette lettre est la source de la plupart des
citations sans note du texte.
    11. Fourier à Georges Rubat, août 1818, AN
10AS 20 (2) p. 1.
    12. Fourier à Georges Rubat, août 1818, AN
10AS 20 (2), p. 2. Voir aussi OC VIII, 236 : « Plusieurs fois j’ai dû à des
femmes [...] des solutions précieuses qui m’avaient mis l’esprit à la torture.
»
    13. Fourier à Georges Rubat, août 1818, AN
10AS 20 (2).
    14. La cote supplémentaire des papiers de
Fourier aux Archives nationales (10AS 12 à 10AS 22) comprend de nombreuses «
études préliminaires » comme Fourier en a produites en grande quantité au début
de son séjour à Talissieu. Il s’agit de pré-, de cis-, de trans-, ou de
post-liminaires qu’il comptait répartir dans son traité afin de faciliter la
lecture et de faire mieux passer les parties proprement « dogmatiques ». Il
était toutefois impossible à Fourier de faire entrer tous les courts écrits nés
de sa plume dans le cadre du traité. Parmi les « morceaux d’occasion » qu’il
rédige pendant sa première année dans le Bugey, beaucoup concernent des
problèmes d’astronomie et de cosmogonie. Les découvertes de 1814 ont ravivé
l’intérêt qu’il porte à ces questions : il suit notamment avec avidité ce qui
s’écrit sur les découvertes de Sir William Herschel ainsi que le débat animé
concernant des taches du Soleil et les anomalies climatiques. Fourier espérait
qu’en intervenant dans ces débats avec quelques « révélations » décisives de
son cru il pourrait susciter un intérêt pour sa théorie, de sorte qu’un grand
nombre de ces écrits semblent bien avoir été dans un premier temps destinés à
la publication. Voir ci-dessous, note 22 et AN 10AS 23 (6), 10AS 23 (7), 10AS 13
(18), 10AS 16 (36), 10AS 16 (37) : cinq brouillons d’un article intitulé «
Réponse aux conjectures de l’astronome Herschel sur la structure de l’univers »
(le premier de ces brouillons est daté « Belley, 27 décembre 1815 »). Voir
aussi l’« Invitation à MM. les Astronomes de rechercher les deux planètes
inconnues Protée et Sapho, les seules qui restent à découvrir dans notre
tourbillon », AN 10AS 13 (19), et « Horoscope des nombreux systèmes universels
», Belley, 20 et 25 juin 1816, AN 10AS 13 (12).
    15. Fourier à