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Fourier

Fourier

Titel: Fourier Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jonathan Beecher
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à toute heure du jour et de la nuit, avec les
ombres de la Contre-Révolution lyonnaise.
    Nombreuses sont les dettes que j’ai contractées à titre
personnel. D’abord, j’ai reçu aide et encouragement aussi bien de mes maîtres
au sens propre, Crane Brinton, H. Stuart Hughes Jr., et Judith Shklar, que
d’amis et maîtres d’adoption : Léon Bramson, Robert Darnton, Harvey Goldberg,
Temma Kaplan, Edward Morris, David Thomas et Renée Watkins. Les amis de l’École
normale - et notamment Pierre-Yves Pétillon, Eric Walter et Christian Baudelot
- m’ont aidé, plus peut-être qu’ils ne l’ont soupçonné, à m’orienter dans les
divers territoires que je souhaitais parcourir. Dans la phase initiale de mon
travail, j’ai tiré grand profit des conversations que j’ai eues sur Fourier
avec Vincent Bounoure, Simone Debout, Emile Lehouck et Nicholas Riasanovsky,
ainsi que d’une longue correspondance sur Fourier avec le regretté I.I.
Zil’berfarb. Plus récemment, j’ai été considérablement aidé par les
commentaires et les critiques d’un certain nombre d’amis et de collègues qui
ont bien voulu lire mon manuscrit ou certains passages. Je voudrais remercier
plus particulièrement George Baer, Edward Berenson, Richard Bienvenu, Victoria
Bonnell, Joseph Butwin, Peter Kenez, Emile Lehouck, Karen Offen, Mark Poster,
Nicholas Riasanovsky, Buchanan Sharp, Gareth Stedman Jones, Mark Traugott et
Laurence Veysey. Mes remerciements également aux membres du séminaire
d’histoire de France de l’université de Californie à Berkeley, en particulier
Lynn Hunt et Susanna Barrows, pour la pertinence et l’intelligence de leurs
remarques. Les encouragements comme les critiques que j’ai reçus de tous ces
amis et collègues m’ont permis de mesurer ce que cela signifie d’appartenir à
une communauté de chercheurs.
    Restent quelques dettes plus particulières que je voudrais
citer. J’approchais de la fin de la rédaction de ce livre lorsque j’ai fait la
connaissance de Gareth Stedman Jones, mais son interprétation de l’histoire de
l’utopisme socialiste m’a beaucoup aidé à éclaircir mes propres idées et à
mieux mettre Fourier en perspective : je dois beaucoup à son travail, et à ses
encouragements. Je tiens également à signaler ma dette à l’égard de Frank
Manuel et de Norman O. Brown : ni l’un ni l’autre, j’en suis sûr, ne se doutent
à quel point leur œuvre m’a stimulé. Ma dette la plus importante, enfin, est à
l’égard de Richard Bienvenu. Au fil des années, lui et moi n’avons cessé de
parler de Fourier, des socialistes utopiques, des problèmes du travail et du
socialisme : ce dialogue constant m’a encouragé et, à l’occasion, inspiré. Ce
livre doit beaucoup à son influence et, dans plusieurs chapitres, j’ai
largement puisé dans l’essai que nous avons écrit ensemble, en guise
d’introduction à une anthologie des écrits de Fourier dont la première édition
date de 1971.
    A l’époque où ce livre a été achevé, je vivais avec ma
famille dans une jolie vieille ferme, à Barnard, dans le Vermont. Alors que je
terminais mon ascension du « mont Fourier », grand était mon plaisir à
contempler le mont Ascutney, qu’on voyait par la fenêtre de la pièce où je
travaillais. Pour avoir mis à notre disposition cette ferme, et pour tant
d’autres gentillesses, je remercie Holly et Dan Field.
    Enfin, je veux remercier Alain Hénon et Barbara Ras, des
Presses de l’Université de Californie, pour leurs encouragements, pour la
confiance qu’ils ont placée en moi et mon énorme manuscrit, pour tout le mal qu’ils
se sont donné afin de faire de ce manuscrit le beau livre que j’avais espéré.
Je dédie ce livre à cinq personnes. A Guy et Brigitte Vourc’h, et à Michel et
Colette Cotté, amis très chers qui m’ont appris à découvrir et à aimer la
France jusqu’à me faire parfois penser que leur pays est aussi un peu le mien.
Et à Merike Lepasaar-Beecher, mon épouse et compagne, à qui je dois tellement
plus que je ne saurais dire ici. A chacun d’entre eux, j’aurais aimé offrir un
livre, rien que pour elle ou pour lui. Fourier promet à chacun de nous 810
vies. Si c’est le cas, qui sait ? Peut-être en aurai-je encore l’occasion.

INTRODUCTION
    Utopiste par excellence du XIXe siècle, Charles Fourier est un
homme à multiples facettes : critique de la société, il prêche « l’écart absolu
» par rapport aux

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