Fourier
la main de Fourier. Il n’est ni
signé ni daté. Bien que certaines expressions reviennent incontestablement à
Fourier et que le contenu soit parfaitement en accord avec les positions de
Fourier par ailleurs, il n’est pas impossible qu’une partie au moins de cette
déclaration ait été dictée à Fourier par Considerant.
72. Dr Léon Simon, « Rapport sur la maladie de
M. Fourier », in Pellarin, Fourier, 286-291 ; Doherty, False Association, 18.
EPILOGUE
1. Pellarin, Fourier, 164, 277-280. La
Phalange, 2e série, I, 34 (octobre 1837), col. 1075-1078. Jean Czynski, Notice
biographique sur Charles Fourier, 2e édition (Paris, 1841).
2. La longue lettre (22 pages) de Considerant
à Gréa, 10 octobre 1833, AN 10AS 28 (7), constitue un témoignage particulièrement
intéressant sur ce qui sépare Fourier de ses disciples.
3. Ralph Waldo Emerson, Journals (mars-juin
1845), in Joel Porte (ed.), Emerson in His Journals (Cambridge,
Mass., 1982), 337 ; Nathaniel Hawthorne, The Blithedale Romance, New York,
Norton, 1978, 50 ; Julian Hawthorne, Nathaniel Hawthorne and His Wife : A
Biography, Boston, 1884, 2 vol., I, 268-269.
4. F.M. Dostoïevski, Journal d’un écrivain, Gallimard, coll. «
La Pléiade », 1972,1, 7.
BIBLIOGRAPHIE
La présente bibliographie se limite aux ouvrages dont Charles
Fourier est ou l’auteur, ou le sujet. La liste des œuvres de Fourier est aussi
exhaustive que j’ai pu la rendre. Le choix des sources secondaires citées est
très sélectif et ne comprend que des ouvrages à la fois savants et récents
m’ayant aidé dans la rédaction de cette biographie. On n’a pas inclus dans
cette bibliographie d’ouvrages généraux sur l’histoire de France ou l’histoire
des idées. Les ouvrages d’histoire locale qui m’ont été utiles ont été cités en
notes dans le corps du texte. On ne trouvera pas cités ici les ouvrages portant
sur le mouvement fouriériste dans son ensemble, sauf lorsqu’ils éclairent tel
ou tel point abordé dans le présent livre. On pourra, le cas échéant, se
reporter aux excellentes bibliographies générales sur le mouvement fouriériste
qu’on trouvera dans Giuseppe Del Bo, Charles Fourier e la Scuola Societaria
(1801-1922). Saggio Bibliografico (Milan, 1957), et I.I. Zil’berfarb,
Social’naja filosofija Sarlja Fur’e i le (Moscou, 1964), 460-532. L’ouvrage de
Del Bo inventorie et résume de manière très complète le contenu de la plupart
des périodiques fouriéristes. Il se limite toutefois au fonds de l’Institut
Feltrinelli de Milan et n’inclut pas les ouvrages parus après 1922. On peut
combler ces lacunes en consultant Anton Gerits, Additions and Corrections to
Giuseppe Del Bo’s Bibliography, « Charles Fourier e la Scuola Societaria »
(Hilversum, 1983). L’ouvrage de Zil’berfarb place le fouriérisme dans un vaste
contexte international : sa bibliographie comporte plusieurs milliers
d’ouvrages publiés en une douzaine de langues.
SOURCES PRIMAIRES
Manuscrits
Archives de l’Ecole sociétaire
(Archives nationales 10AS)
C’est la source de manuscrits essentielle aussi bien pour
Fourier que pour le mouvement fouriériste. Elle est divisée en deux sections.
Le « fonds Considerant » (10AS 26 à 10AS 42) contient les papiers de Victor
Considerant ainsi qu’une collection de plusieurs milliers de lettres échangées
par ses disciples à partir des années 1820 jusqu’à la fin du XIXe siècle. La
principale section (10AS 1 à 10 AS 25) consiste en manuscrits et papiers
personnels laissés par Fourier à sa mort. Elle comprend 98 cahiers manuscrits,
d’environ cent pages chacun, écrits petit, 331 pièces séparées ou classeurs,
vingt carnets personnels, et plusieurs centaines de lettres, adressées à Fourier.
(On a peu de lettres écrites par Fourier lui-même. L’importante correspondance
qu’il a échangée avec Just Muiron faisait à l’origine partie de cette
collection, mais elle a été perdue ou volée au courant du XIXe siècle.)
Dans les années 1840 et 1850, des extraits, fragmentaires et
parfois censurés, des manuscrits de Fourier furent publiés par ses disciples.
Toutefois, la masse d’abord, le désordre ensuite, de la collection ont
longtemps découragé les chercheurs d’exploiter ces manuscrits. Cela jusqu’au premier
inventaire, fait par Edith Thomas, puis la publication par Emile Poulat de son
admirable ouvrage, Les Cahiers manuscrits de Fourier. Etude historique et
inventaire raisonné
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