Histoire d'ours: Lektüre
Dans le train de Paris
Il était une fois * un papa ours, une maman ours et un petit ours qui voulaient * faire un beau voyage à Paris.
Aujourd’hui, le grand jour est arrivé. C’est une belle journée de mai. Il fait chaud. Le soleil brille. La famille ours est maintenant installée dans le train * . Papa Ours lit le journal. Maman Ours regarde un magazine de mode et Petit Ours joue avec une petite voiture verte en plastique. Une jeune dame ouvre la porte du compartiment, montre la place près de la fenêtre et demande:
– C’est libre ici ?
– Oui, dit Maman Ours.
La jeune femme a une grande, grande valise * en cuir marron.
Papa Ours demande :
– Je peux vous aider * ?
– Volontiers.
Oh là là ! Pauvre Papa Ours ! La valise est vraiment très lourde * !
– Merci, Monsieur. C’est très gentil.
– De rien, Mademoiselle.
La jeune femme s’installe. Petit Ours regarde la dame : elle est jolie, avec ses cheveux blonds et son pullover rouge. Hum ! Quel parfum ! Il reste debout devant la dame. Il la regarde, fasciné. Elle sourit * et demande :
Tu aimes les bonbons ?
– Oui.
Elle prend dans son sac un gros bonbon jaune :
– Tiens !
Petit Ours prend le bonbon et demande:
– Tu vas à Paris ?
– Oui.
– Tu vas voir la Tour Eiffel * ?
– Euh... non, j’habite à * Paris.
– Alors, tu vois la Tour Eiffel de ta maison ?
– Ben, non malheureusement * ...
– Tu ne connais pas la Tour Eiffel ?
– Si, bien sûr.
– Elle est grande ?
– Très grande.
– Elle est plus grande que mon papa ?
– Bien plus grande !
– Grande comme ça (Il fait un geste) ?
– Encore plus grande.
– Alors, grande comme une girafe ?
– Non. Encore plus grande.
La jeune femme rit. Petit Ours la regarde. Elle est jolie et elle rit. Il rit aussi, heureux.
Et il mange son bonbon. Hum ! Il est bon !
La dame demande :
– Comment tu t’appelles ?
– Petit Ours.
– Quel joli nom ! Moi, je m’appelle Karin.
– Comme le chien de Monsieur Bonvin.
– Monsieur Bonvin, qui c’est ?
– C’est le monsieur avec le gros nez * violet. A ce moment-là, Maman Ours intervient * :
– Le chien de Monsieur Bonvin ne s’appelle pas Karin, mon chéri, il s’appelle Karim.
Excusez-moi, Mademoiselle...
– Mais il n’y a pas de mal * !
Elle adore Paris
Un peu plus tard... Petit Ours dit :
– Maman, elle sent bon * , la dame.
– Petit Ours ! ... Mais, c’est vrai, Mademoiselle, votre parfum est super ! Qu’est-ce que c’est ?
– Nuit de Paris de Gyvenlain.
– J’aime beaucoup... Vous êtes de Paris ?
– Non. J’habite à Paris, mais je ne suis pas de Paris. Je suis allemande.
– Vraiment ? Vous parlez très bien français.
– Bon, ça va. Je me débrouille * . Et puis j’aime parler français.
– Et vous êtes d’où en Allemagne ?
– De Munich. Vous connaissez ?
– Non. C’est joli ?
– Oui, j’aime beaucoup.
A ce moment-là Papa Ours intervient :
– Munich ? Pour moi, c’est une bonne bière * !
– Vous aimez la bière de Munich ?
– Hum, et comment ! (Il fait un geste) Pendant ce temps Petit Ours regarde par la fenêtre. Il compte * :
– Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, quinze, douze, dix-huit, onze, vingt... Maman ! Regarde ! Vingt Tours Eiffels.
– Ce ne sont pas des Tours Eiffels, ce sont les pylones des transformateurs électriques * ,
dit Papa Ours.
– Qu’est-ce que c’est ?
Pendant que Papa Ours explique à Petit Ours, Maman Ours et Karin continuent à parler. Karin demande :
– Et vous, vous venez d’où ?
– Nous habitons à Oursoirac.
– C’est où ?
– C’est un village près de Oursville.
– C’est grand ?
– Non, c’est tout petit : Il y a une église * ,
une école, une boulangerie * , une épicerie * , une boucherie * , deux ou trois cafés, c’est tout.
– Vous connaissez Paris ?
– Seulement un peu... Mais j’adore Paris. J’aime les grandes avenues, les beaux maga-sins. J’aime regarder les vitrines * , flâner * dans les rues, prendre un verre * à la terrasse d’un café et regarder passer les gens. J’aime aller au cinéma, au théâtre, au musée... A Oursoirac, ce n’est pas possible...
A ce moment-là, Papa Ours dit :
– Regardez, nous arrivons.
Karin prend une carte de visite dans son sac et dit :
– Tenez, voilà le numéro du bureau où je travaille. Vous demandez Karin Dietrich. Bon alors. Au revoir. Salut Petit Ours. Et tu me téléphones, hein ? A bientôt ! Bonnes vacances à Paris.
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