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La chevauchée vers l'empire

La chevauchée vers l'empire

Titel: La chevauchée vers l'empire Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Conn Iggulden
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l’absence
d’ennemis évidents, ses généraux étaient toujours en campagne et allèrent jusqu’à
Kiev, où Süböteï remporta la seule bataille d’hiver en Russie. De tous les
généraux de Gengis, il passe à juste titre pour le plus doué. Je n’ai fait que
lui rendre justice dans ce livre.
    Gengis mourut après une chute de cheval en attaquant le
Xixia pour la deuxième fois. Son dernier ordre fut effectivement de rayer ce
royaume de la carte. Selon une légende persistante, il aurait été poignardé par
une femme avant de se mettre en selle. Comme on ne connaît pas précisément sa
date de naissance, il devait avoir entre cinquante et soixante ans. Malgré une
vie aussi courte, et des origines aussi humbles, il laissa sur le monde une
marque incroyable. Ses fils ne mirent pas son empire en pièces en se disputant
sa succession et acceptèrent Ögödei comme khan. Il y aurait peut-être eu une
guerre civile si Djötchi avait été vivant, mais cela, nous ne le saurons jamais.
     
     
    L’armée de Gengis Khan était organisée en unités de
multiples de dix selon une stricte chaîne de commandement.
    L’arban : dix hommes, se partageant deux ou trois
yourtes quand ils étaient totalement équipés.
    Le jagun : cent hommes.
    Le minghaan : mille.
    Le tuman : dix mille.
    Les chefs de minghaan et de tuman portaient le titre de « noyan »,
que j’ai traduit par « général » pour simplifier. Au-dessus d’eux, des
hommes comme Djebe et Süböteï étaient des orloks, ou aigles, l’équivalent de
maréchal.
    On notera que si Gengis s’intéressait peu à l’or, des
plaques de ce métal – paitze – devinrent le symbole du commandement
dans ses armées et son administration. Les officiers de jagun portaient un
paitze d’argent, les généraux une plaque d’or d’environ vingt onces, les orloks
cinquante.
    Le développement de l’organisation de l’armée, des armes de
campagne et des routes de messagers rendit nécessaire la création de sortes d’officiers
d’intendance connus sous le nom de « yurtchis ». Ils choisissaient l’emplacement
des camps, organisaient la communication par messagers entre les armées sur des
milliers de kilomètres. Les yurtchis les plus élevés en grade s’occupaient des
opérations de reconnaissance, d’espionnage, et de la gestion au jour le jour du
camp de Gengis.
     
     
    Enfin, à qui voudrait en savoir plus sur Gengis Khan et ceux
qui le suivirent, je recommande le merveilleux livre de John Man, Gengis
Khan : Life, Death and Resurrection, ainsi que The Mongol Warlords de David Nicolle, The Devil’s Horsemen : The Mongol Invasion of Europe de James Chambers, Jenghiz Khan de C. C. Walker, et, bien entendu, L’Histoire
secrète des Mongols , dont l’auteur est inconnu et dont j’ai utilisé la
traduction anglaise, due à Arthur Waley.
     

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