La lumière des parfaits
ENESTRE
Gauche (à gauche).
S ERGENT
Servant d’armes ou huissier (sergent à masse : huissier qui porte, probablement depuis Philippe IV le Bel, un bâton d’or ou d’argent lors de certaines cérémonies).
S ERGENT MASSIER
Sergent d’armes muni d’un bâton de la dimension d’une matraque ; en fait, plutôt qu’une arme, il s’agissait d’un signe distinguant les sergents attachés à la surveillance des villes : à Paris, leur masse était aux lys de France, un peu comme un bâton de maréchal aujourd’hui en France.
S ERRER LE COL
Étrangler.
S EXTE
Midi environ (sixième partie de la journée). Une des heures canoniales.
S INTHOME
Symptôme.
S IRE ( DE LA ROUTE )
Seigneur menant des chevaliers et des écuyers à un tournoi ou à une joute et chargé de répartir les gains entre son équipe à l’issue des combats.
S IXIÈME
Chaque partie d’un tout divisé en six parties égales (unité de mesure).
Partie du poil dur d’un sanglier, partie du fer qui pénètre dans la poignée (le manche de l’arme), textile.
S OL ( OU SOU )
Monnaie de compte valant 1/20e de livre ou 12 deniers (1 shilling), frappée à nouveau sous Saint-Louis, à partir de 1266 et connue sous le nom de “gros”.
S OLERET
Chaussure composée de pièces de métal articulées, faisant partie de l’armure qui protège le pied. D’abord plats, les solerets ont, au XIV e s., leur pointe taillée en ogive puis en forme de poulaine pour mieux assurer le maintien des pieds du cavalier dans les étriers lors des combats.
Lorsque les chevaliers démontaient pour combattre à pied, ils devaient se défaire de leur extrémité (la poulaine) pour pouvoir se déplacer plus aisément. L’extrémité des solerets deviendra carrée à partir du règne de Charles VIII.
S OMMIER
Cheval de bât, cheval de charge.
S ONNER À HERLE
À toute volée.
S ORÇAIN ( UNE )
Ceinture.
S ORÇAINDRE
Ceinturer, étrangler, garrotter.
S OUDOYER
Soudard, soldat payé, qui touche une solde.
S OUPER
Dîner (17 heures – 22 heures).
S OURDRE
Monter (au sens figuré : la colère par exemple).
S PALIÈRE
Épaulière.
S PONDILLE ( S )
Vertèbres (s).
S PORTELLE
Insigne que portaient les pèlerins lors de leur voyage : coquille Saint-jacques, broche sur le chapeau, etc. pour se faire connaître ès qualités, la sportelle était censée les protéger tout au long du voyage et valait sauf-conduit pour tous ceux qu’ils croisaient sur leur chemin, sous peine d’excommunication.
S UBVERTIR
Être bouleversé.
S UANCE
Sueur.
S UEUX
Suant, en sueur.
S UIF
Graisse d’origine animale.
S URCOT
Robe avec ou sans manches, portée par les deux sexes sur les autres vêtements (pourpoint, chemise par exemple).
S USCITATION
Résurrection.
T ABAR
Synonyme de surcot ou cotte d’armes.
T ABUSTER
Chahuter, Taquiner.
T AMBOUR
Instrument de musique à percussion ; souvent utilisé pour annoncer ou signaler la fin d’une joute, ou pour attirer l’attention des habitants lors de l’annonce d’une nouvelle.
T ASSETTE
Grandes plates fixées à la braconnière pour empêcher les fers des lances de pénétrer sous cette dernière. Elles protègent ainsi les hauts des cuisses.
T ENÇON ( UN )
Dispute.
T ERRIBOURIS
Tapage.
T ÊTE ( S ) DE BÛCHE
Surnom donné aux Anglais pendant la guerre de Cent Ans.
T ÉTINE ( S )
Extrémité du sein d’une femme.
T HUNES
Tunis (Tunisie).
T IERCE
Partie de l’office divin de la troisième heure, soit à 9 heures du matin.
T IMBRE
Arrière supérieur du bacinet.
T IRER LA VOIE
Aller quelque part.
T OISE
Mesure de longueur valant six pieds, soit environ 2 m.
T ONNEL
Tonneau.
T ONNOIRE
Bombarde, canon (l’expression vient du tonnerre).
T OSTE ( LA )
Banc de nage.
T OURBILLONNER
Combattre en champs clos sur un pas d’armes, à la lance, à l’épée, au fléau d’armes, à la hache, ou à la masse d’armes. Par opposition à une lice où l’on joute à la lance.
T OURMENTEUR
Auxiliaire de justice chargé de faire avouer les présumés coupables lorsqu’ils sont soumis à la question.
T OURNIQUET
Jeu de patience.
T OURNOI
Mieux que l’exercice de la quintaine sur un mannequin, le tournoi permet aux chevaliers d’exercer leur adresse à la lance et à l’épée, de mettre au point leur tactique et d’assurer leur cohésion lors d’une bataille rangée. Subsitut à la guerre, il permet aux plus vaillants de vivre, en temps de paix, de leurs armes
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