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La malédiction des templiers

La malédiction des templiers

Titel: La malédiction des templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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alors qu’elle avait vu juste : d’abord, la vieille femme jeta un coup d’œil furtif à travers la vitrine qui se trouvait derrière Tess et Reilly, comme pour s’assurer que personne ne les regardait depuis la rue. Ensuite, ce qu’elle tenait entre les mains.
    Une vieille boîte à chaussures.
    Après un dernier regard dehors, elle présenta celle-ci à Tess.
    — C’est pour vous, murmura-t-elle.
    Le cœur battant, Tess regarda la vieille femme d’un air interrogateur. Elle mourait d’envie de lui poser la question qui s’imposait, mais les mots demeurèrent bloqués dans sa gorge. Elle se contenta donc de prendre la boîte et de l’ouvrir.
    Celle-ci contenait des dizaines de pochettes en plastique. Tess en prit une, l’ouvrit : d’une quinzaine de centimètres de large, elle était pliée en accordéon.
    Elle l’ouvrit.
    La pochette contenait une bonne vingtaine d’étuis, beaucoup plus petits, de moins de cinq centimètres de haut. A l’intérieur de chacun se trouvait une pellicule longue d’une quinzaine de centimètres, comportant quatre négatifs 35 mm.
    Tess comprit de quoi il s’agissait avant même d’exposer la pochette à la lumière. Bien que l’image fût sombre et inversée, elle pouvait voir distinctement la forme d’un objet rectangulaire sur un arrière-plan neutre. Certains clichés montraient les rabats et les lanières de cuir. A l’intérieur de chaque rectangle, on distinguait des rangées de petits caractères de couleur claire, comme écrits à l’encre blanche sur une page noire.
    Le contenu des codex.
    Ils étaient là. En quantité incroyable.
    — C’est vous qui les avez photographiés ? s’enquit-elle.
    — Non, c’est mon mari. Il y a des années, bien avant qu’il nous quitte. Nous avons estimé nécessaire d’en garder une trace, pour le cas où ils viendraient à être détruits dans un incendie ou un désastre du même genre. Ils étaient si fragiles… Nous avons dû faire très attention, mais nous y sommes arrivés. J’ai gardé en réserve des tirages sur papier de toutes les pages, mais ils sont trop lourds pour que vous puissiez les transporter sans vous faire remarquer.
    Les doigts de Tess plongèrent plus profondément dans la boîte.
    — Tous les textes sont là-dedans ?
    La vieille femme fit oui de la tête.
    — Chaque page de chaque œuvre, confirma-t-elle avant de hausser les épaules, un air de résignation assombrissant ses traits. Je sais, ces textes n’arriveront à convaincre personne. On dira à coup sûr que ce sont des faux. Mais c’est tout ce que j’ai pu faire.
    Tess réfléchit un moment à ce qu’elle venait de dire, puis hocha la tête à son tour.
    — Aucune importance, dit-elle en adressant à la vieille femme un sourire réconfortant. Il ne s’agit pas de convaincre quiconque de quoi que ce soit. Cela n’a jamais été le cas. Tout ça concerne la connaissance. L’histoire, et la vérité. Ceux qui croient que chaque mot de la Bible a été dicté par Dieu Lui-même ne se laisseront convaincre par rien, de toute façon. Même si on leur fourrait ces textes sous les yeux, cela n’aurait aucun effet. Mais pour tous ceux qui, comme nous, cherchent une meilleure compréhension des racines de la foi, ceux d’entre nous qui sont curieux de leur histoire et de la façon dont nous sommes devenus ce que nous sommes… Il y a là amplement matière à réflexion. Et plus encore, croyez-moi.
    Les paroles de Tess semblèrent satisfaire la vieille femme, qui lui fit comprendre d’un signe de la tête qu’elle partageait pleinement ce point de vue.
    — Veillez bien sur eux, dit-elle.
    — Oh, faites-moi confiance, j’en prendrai grand soin.
    Elle se tourna vers Reilly, son visage lumineux brillant d’une allégresse presque enfantine.
    —  Nous y veillerons, hein ?
    Reilly la regarda longuement avec un petit air amusé, et lança, en haussant un sourcil :
    — J’imagine que, désormais, tu n’as plus besoin de chercher une fin ?
    — Tu verras bien, fit-elle en riant. Allez. Maintenant, on rentre à la maison.

Remerciements
    Merci à tous les amis et collègues – Bashar, Nic, Carlos, Ben, Jon, Brian, Béatrice, Caroline, Renaud, Sophie, Eugénie, Jay, Tracy, Raffaella et tout le monde chez Dutton, Orion et aux Presses de la Cité – sans qui mes efforts ne seraient rien d’autre que des pixels sur l’écran de mon MacBook. Merci aussi aux Burston, aux Jooris et aux Chalabi pour m’avoir

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