Le pays de la liberté

fusil.
    Mack poussa un soupir de soulagement.
    ´ Je vais partir à sa poursuite, dit Jay. Vous autre; restez ici. ª
    Mack comprit que, si seulement il pouvait la pré venir, elle aurait encore le temps de s'échapper. ] regretta presque que Jay n'e˚t pas tiré sur lui.
    Cel aurait pu sauver Lizzie.
    Jay quitta la clairière et remonta la rivière, prêt tirer.
    Il faut que j'oblige l'un d'eux à faire feu, se dit Macl II y avait un bon moyen d'y parvenir: s'enfuir.
    Mais si je suis touché ?
    que m'importe, plutôt mourir que d'être repris Avant que la prudence ait pu affaiblir sa résolution, i s'élança en courant.
    Il y eut un moment de silence stupéfait avant qui personne e˚t compris ce qui se passait.
    Puis Peg poussa un hurlement
    Mack se précipitait vers les arbres, s'attendant ; recevoir une balle dans le dos.
    Il y eut une détonation, suivie d'une autre.
    Mais il ne sentit rien. Les coups de feu l'avaien manqué.
    Avant qu'il y en e˚t d'autres, il s'arrêta sur place e leva les mains en l'air.
    Il avait réussi : il avait prévenu Lizzie.
    Il se retourna lentement, les mains toujours levées ¿ toi maintenant, Lizzie, se dit-il. Bonne chance mon amour.
    46e.
    Jay s'arrêta quand il entendit tirer. Cela venait de derrière lui. Ce n'était pas Lizzie qui avait fait feu, mais quelqu'un là-bas dans la clairière. Il attendit, mais il n'y eut pas d'autre fusillade.
    qu'est-ce que cela voulait dire? McAsh n'aurait tout de même pas pu s'emparer d'un fusil et le charger. D'ailleurs, l'homme était un mineur: il ne connaissait rien aux armes à feu. Jay se dit que Len-nox ou Dobbs avait d˚ tirer sur McAsh.
    quoi qu'il en f˚t, ce qui importait avant tout, c'était de capturer Lizzie.
    Malheureusement les coups de feu l'avaient mise en garde.
    Il connaissait sa femme. qu'allait-elle faire ?
    La patience et la prudence, ce n'était pas son genre. Elle hésitait rarement. Et elle réagissait avec rapidité et décision. ¿ cet instant même, elle devait courir par ici. Elle serait presque de retour dans la clairière avant de penser à ralentir l'allure, à regarder devant elle et à faire un plan.
    Il trouva un endroit d'o˘ il avait une vue dégagée. Il se cacha parmi les buissons. Puis il arma la pierre de son fusil.
    L'indécision le frappa comme une douleur soudaine. qu'allait-il faire quand il l'apercevrait. S'il l'abattait, c'en serait fini de tous ses ennuis. Il essaya de prétendre qu'il chassait le cerf. Il viserait au cúur, juste sous l'épaule, pour tuer du premier coup.
    Elle apparut. Moitié marchant, moitié courant, elle trébuchait sur le sol accidenté de la berge. Elle était de nouveau habillée en homme, mais il voyait son sein haleter d'épuisement. Elle portait deux fusils sous son bras.
    Il la visa au cúur, mais il la revit nue, montée sur lui dans le lit de la maison de Chapel Street, ses seins Bissant tandis qu'ils faisaient l'amour : il ne par-\ tirer.
    quand elle fut à trente pieds de lui, il jaillit d< broussailles.
    Elle s'arrêta net et poussa un cri d'horreur.
    ´Bonjour, chérieª, dit-il.
    Elle lui lança un regard br˚lant de haine. ´Pou quoi ne pouviez-vous pas simplement me laisser pa tir? dit-elle. Vous ne m'aimez pas!
    - Non, mais j'ai besoin d'un filsª, dit-il.
    Elle le toisa d'un regard méprisant. ´ Plutôt mouri
    - C'est en effet l'autre alternativeª, dit-il.
    quand Lennox eut déchargé ses pistolets si Mack, il y eut un moment de chaos.
    Les chevaux, effrayés par ces coups de feu tirés près, firent un écart.
    Celui de Peg s'enfuit au galoj Elle resta en selle mais n'avait aucun moyen de l'a rêter et ils disparurent parmi les arbres.
    Le Pêcheur profita de la confusion pour interveni II se précipita sur le cheval de Dobbs, sauta e croupe derrière lui et s'efforça de le faire tomber.
    Lennox l‚cha ses pistolets et se précipita à la re: cousse.
    Mack d'un croche-pied le fit trébucher.
    Dobbs était tombé de son cheval, mais il avait u pied coincé dans l'étrier.
    Le cheval, terrifié mainti nant, partit au galop. Le Pêcheur se cramponna dése: pérément à son encolure. L'animal disparut, traînai Dobbs par terre derrière lui.
    Avec une joie sauvage, Mack se tourna pour affror ter Lennox. Ils n'étaient plus que tous les deux dar la clairière. On en était enfin arrivé à un combat poings nus entre eux. Je vais le tuer, se dit Mack.
    Lennox roula sur le sol et se releva, un couteau à 1 main.
    Il se précipita sur Mack. Celui-ci