Le Prince
prises avec les bataillons
allemands, qui observent la même discipline que les Suisses :
on vit les Espagnols, favorisés par leur agilité et couverts de
leurs petits boucliers, pénétrer par-dessous les lances dans les
rangs de leurs adversaires, les frapper sans risque et sans que les
Allemands puissent les en empêcher ; et ils les auraient
détruits jusqu'au dernier, si la cavalerie n'était venue les
charger eux-mêmes à leur tour.
Maintenant que l'on connaît le défaut de l'une
et de l'autre de ces deux infanteries, on peut en organiser une
nouvelle qui sache résister à la cavalerie et ne point craindre
d'autres fantassins. Il n'est pas nécessaire pour cela de créer un
nouveau genre de troupe ; il suffit de trouver une nouvelle
organisation, une nouvelle manière de combattre ; et c'est par
de telles inventions qu'un prince nouveau acquiert de la réputation
et parvient à s'agrandir.
Ne laissons donc point échapper l'occasion
présente. Que l'Italie, après une si longue attente, voie enfin
paraître son libérateur ! Je ne puis trouver de termes pour
exprimer avec quel amour, avec quelle soif de vengeance, avec
quelle fidélité inébranlable, avec quelle vénération et quelles
larmes de joie il serait reçu dans toutes les provinces qui ont
tant souffert de ces inondations d'étrangers ! Quelles portes
pourraient rester fermées devant lui ? Quels peuples
refuseraient de lui obéir ? Quelle jalousie s'opposerait à ses
succès ? Quel Italien ne l'entourerait de ses respects ?
Y a-t-il quelqu'un dont la domination des barbares ne fasse bondir
le cœur ?
Que votre illustre maison prenne donc sur elle
ce noble fardeau avec ce courage et cet espoir du succès qu'inspire
une entreprise juste et légitime ; que, sous sa bannière, la
commune patrie ressaisisse son ancienne splendeur, et que, sous ses
auspices, ces vers de Pétrarque puissent enfin se
vérifier !
Virtù contra furore
Prenderà l'arme, e fia'l combatter corto ;
Che l'antico valore
Negl'italici cor non è ancor morto.
Petrarca, Canz. XVI, V. 93-96
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Jules Verne
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Voyage
au centre de la Terre
Le professeur Lidenbrock trouve un document dans lequel il
apprend l'existence d'un volcan éteint dont la cheminée pourrait le
conduire jusqu'au centre de la Terre. Accompagné de son neveu Axel
et du guide Hans, il se rend au volcan Sneffels, en Islande, et
s'engouffre dans les entrailles de la Terre. Ils ne tarderont pas à
faire d'étonnantes découvertes...
Paul Féval (père)
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Le
Bossu
Un grand classique du roman de cape et d'épée. Vous connaissez
tous l'histoire de Lagardère, par les multiples films qui ont été
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Gaston Leroux
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Le
Fantôme de l'Opéra
Un des meilleurs Gaston Leroux... Un beau et grand roman qui
ravira les amateurs de fantastique et de musique.
Oscar Wilde
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Le
Portrait de Dorian Gray
Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami
artiste peintre Basil Hallward est obsédé par cette dernière et en
tire toute son inspiration. Sa fascination pour le jeune homme le
mène à faire son portrait, qui se révèle être la plus belle œuvre
qu'il ait jamais peinte, et qu'il ne souhaite pas exposer : « J'y
ai mis trop de moi-même ».
Dorian va faire la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de
Basil. Conscient de la fascination et de la perversion que ce
dernier pourrait avoir pour son idéal de beauté, « cette nature
simple et belle », Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de
le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la
jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en
le flattant : « Un nouvel hédonisme […] Vous pourriez en être le
symbole visible. Avec votre personnalité, il n'y a rien que vous ne
puissiez faire ». Va naître dès lors en lui une profonde jalousie à
l'égard de son propre portrait peint par Basil Hallward. Il
souhaite que le tableau vieillisse à sa place pour que lui, Dorian
Gray, garde toujours sa beauté d'adolescent. « Si le tableau
pouvait changer tandis que je resterais ce que je suis ! ».
Arthur Conan Doyle
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Le
Monde perdu
Quand le jeune journaliste Malone demande à son rédacteur en
chef qu'un grand reportage lui soit confié, il se voit convié le
soin d'interviewer le célèbre, l'irascible, le mégalomane
professeur Challenger. Celui-ci de retour d'une expédition en
Amérique du Sud
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