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Les Rapines Du Duc De Guise

Les Rapines Du Duc De Guise

Titel: Les Rapines Du Duc De Guise Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean (d) Aillon
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Saint-Barthélemy, Gallimard,
1960.
    La Ferrière Hector de, Trois amoureuses au XVI e siècle. Françoise
de Rohan, Isabelle de Limeuil, la reine Margot, Calmann-Lévy, 1885.
    Franklin Alfred, La vie privée d’autrefois, les repas, Pion, 1889.
    Frégier Honoré Antoine, Histoire de l’administration de la police de
Paris, depuis Philippe Auguste jusqu’aux États généraux de 1789, 1850.
    Jouanna Arlette, Boucher Jacqueline, Biloghi Dominique, Histoire et
dictionnaire des guerres de Religion, Laffont, 1998.
    Leboucq Karine, L’administration provinciale à l’époque des guerres
de religion : Henri III, François d’O et le gouvernement de
Basse-Normandie (1579-1588), Revue Historique 299/300,1998.
    Leboucq Karine, François d’O (1551-1594), Vie et carrière d’un « mignon »
sous Henri III et Henri IV, thèse de l’École des chartes, 1996.
    L’Estoile Pierre de, Journal de Henri III, 1587-1589 (Mémoires-journaux,
1574-1611), Taillandier, 1982
    L’Estoile Pierre de, Journal de Henri III, 1587-1589 Pièces
additionnelles, Mémoires-journaux, Le procès-verbal d’un nommé Nicolas Poulain,
lieutenant de la prévôté de l’Île-de-France, qui contient l’histoire de la
Ligue, depuis le second janvier 1585 jusques au jour des barricades, échues
le 12 mai 1588.
    Marin Jean-Yves, Levesque Jean-Marie, Mémoires du château de Caen, Le
Seuil, 2000.
    Orieux Jean, Catherine de Médicis, Flammarion, 1986.
    Pêcheur Anne-Marie, Blay Nelly, Figeac, éd. du Rouergue, 1998.
    Périni Édouard Hardy de, Batailles françaises, Flammarion, 1894-1906.
    Poton Didier, Duplessis-Mornay, Le pape des huguenots, Perrin, 2006.
    Solnon Jean-François, Henri III, Perrin, 2001.
    Sully, Maximilien de Béthune, Mémoires de Sully, principal ministre
de Henri le Grand, J. -F. Bastien, 1788.
    Vaissière Pierre de, Charles de Louviers, seigneur de Maurevert, Revue
des Études historiques, 1911.
    Vivent Jacques, La tragédie de Blois, Éditions Hachette, 1946.

Êtes-vous historien ?
    —  Êtes-vous
historien ?
    Cette question est sans doute la plus
fréquente qui me soit posée lorsque je fais des dédicaces.
    Je serais historien, et bardé de diplômes
universitaires, je donnerais assurément à certains un gage de qualité aux
romans que j’écris. Hélas, bien qu’universitaire, je ne suis pas historien, je
suis simplement un romancier qui raconte des histoires en essayant de s’approcher
au plus près de la vérité historique.
    Ce qui me rassure, c’est que je ne suis pas le
seul écrivain à qui on a reproché de ne pas être un authentique historien. Ainsi
Alexandre Dumas, dans un dialogue savoureux, raconte ses démêlés avec un
magistrat, historien réputé, qu’il vient interroger pour écrire les
Compagnons de Jéhu. En voici quelques extraits :
    Je trouvai un homme à la figure luisante et
au sourire goguenard. Il m’accueillit avec cet air protecteur que les
historiens daignent avoir pour les poètes.
    —  Eh bien, monsieur,
me demanda-t-il, vous venez donc chercher des sujets de roman dans notre pauvre
pays ?
    — Non, monsieur : mon sujet est tout
trouvé ; je viens seulement consulter les pièces historiques.
    — Bon ! je ne croyais pas que, pour
faire des romans, il fût besoin de se donner tant de peine.
    — Vous êtes dans l’erreur, monsieur, à
mon endroit du moins. J’ai l’habitude de faire des recherches très sérieuses
sur les sujets historiques que je traite.
    — Vous voudrez bien m’apprendre, monsieur,
me dit-il, à quoi je puis vous être bon dans cet important travail ?
    — Vous pouvez me diriger dans mes
recherches, monsieur. Ayant fait une histoire du département, aucun des
événements importants qui se sont passés dans le chef-lieu ne doit vous être
inconnu.
    — En effet, monsieur, je crois, sous ce
rapport, être assez bien renseigné.
    — Voici, monsieur. Quatre… jeunes gens, les
principaux parmi les compagnons de Jéhu, ont été exécutés à Bourg, sur la place
du Bastion.
    — D’abord, monsieur, à Bourg, on n’exécute
pas sur la place du Bastion ; on exécute au champ de foire.
    — Maintenant, monsieur… depuis quinze ou
vingt ans, c’est vrai… Mais, auparavant, et du temps de la Révolution surtout, on
exécutait sur la place du Bastion.
    — C’est possible.
    — C’est ainsi… Ces quatre jeunes gens se
nommaient Guyon, Leprêtre, Amiet et Hyvert.
    — C’est la première fois que j’entends
prononcer ces noms-là…

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