L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs
Jérusalem Post, 4 juillet 1997. Bindenagel, Washington Conférence on Holocaust-Era Assets, p. 705. Editorial, « Jewish Property Belongs to Jews », Haaretz, 26 octobre 1999.
des indemnités compensatrices. Dans ce spectacle d'inspiration sioniste qui met en scène des milliers de figurants, de jeunes juifs du monde entier convergent vers les camps de la mort de Pologne pour une formation de première main à la méchanceté des Gentils ; ils s'envolent ensuite vers Israël où ils trouvent le salut. Le Jérusalem Report a saisi sur le vif le moment le plus kitsch de la marche : « " J'ai si peur, je ne peux pas continuer comme ça, je voudrais déjà être en Israël", répète sans arrêt une jeune fille du Connecticut. Tout son corps tremble... Tout d'un coup, son amie sort un grand drapeau israélien. Elles s'enroulent toutes les deux dedans et s'en vont. ». Le drapeau israélien : ne sortez pas sans lui^^.
Dans un exposé à la Conférence de Washington sur les avoirs de l'époque de l'Holocauste, David Harris, membre du Comité juif américain, a fait assaut d'éloquence pour décrire « l'effet profond » qu'ont les pèlerinages aux camps nazis de la mort sur les jeunes juifs. Forward a relevé un épisode particulièrement émouvant : sous le titre « Des adolescents juifs s'ébattent avec des stripteaseuses après une visite à Ausch-witz », le journal expliquait que, d'après les experts, les élèves des kibboutz « ont loué les services de stripteaseuses pour soulager les émotions troublantes suscitées par cette excursion ». Des élèves juifs en excursion au musée de l'Holocauste des États-Unis ont éprouvé les mêmes tourments, apparemment: d'après Forward, « ils couraient dans tous les sens et s'amusaient formidablement, en se tripotant partout*'. » La sagesse de la décision de l'industrie de l'Holocauste de réserver le montant des indemnités à l'enseignement de l'Holocauste plutôt que de « gaspiller les fonds » (Nahum Goldmann)
88. Sergio Karas, « Unsettled Accounts », Globe and Mail, l^r septembre 1998. Stuart Eizenstat, « Remarks », Conférence on Jewish Material Claims Against Germany and Austria Annual Meeting, New York, 14 juillet 1999. Tom Sawicki, « 6,000 Witnesses », Jérusalem Report, 5 mai 1994.
89. Bindenagel, Washington Conférence on Holocaust-Era Assets, p. 146. Michael Arnold, « Israeli Teens Frolic With Strippers After Auschwitz Visit », Forward, 26 novembre 1999. Le député de Manhattan, Carolyn Maloney, a fièrement informé la commission sur la banque de la chambre des représentants qu'elle avait déposé une proposition de loi sur l'enseignement de l'Holocauste, qui « fournira des bourses, via le ministère de l'éducation, aux associations de l'Holocauste pour la formation d'instituteurs et fournira du matériel scolaire aux écoles et aux communautés pour augmenter l'enseignement de l'Holocauste. » Comme elle est députée d'une ville où le système scolaire public manque cruellement d'instituteurs et de manuels, Maloney aurait pu avoir d'autres priorités parmi les misérables fonds du ministère de l'éducation (Séances de la commission sur la banque et les services financiers. Chambre des représentants, 9 février 2000).
est indubitable ^*'.
En janvier 2000, des ministres de près de soixante pays, dont Ehud Barak, premier ministre d'Israël, ont assisté à une conférence sur l'enseignement à Stockholm. La déclaration finale de la conférence a souligné « la responsabilité solennelle » de la communauté internationale dans la lutte contre les maux du génocide, de la purification ethnique, du racisme et de la xénophobie. Après la conférence, un journaliste suédois a interrogé Barak au sujet des réfugiés palestiniens. Barak a répliqué que par principe, il était hostile à la venue en Israël du moindre réfugié. « Nous ne pouvons accepter la responsabilité, morale, légale ou autre, des réfugiés. » De toute évidence, la conférence a été un succès complet".
Le guide officiel de la Conférence des réclamations juives sur l'indemnisation et la restitution aux survivants de l'Holocauste énumère des dizaines d'associations-membres. Une administration vaste et opulente a surgi. Des compagnies d'assurance, des banques, des musées des beaux-arts, des industriels privés, des locataires et des fermiers de tous les pays européens sont dans le collimateur de l'industrie de l'Holocauste. Mais les « victimes
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