L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs
nécessiteuses de l'Holocauste », l'industrie de l'Holocauste cherche à extorquer des milliards à ces pays déjà appauvris. Comme elle poursuit son but sans le moindre ménagement, elle est devenu la principale cause du développement de l'antisémitisme en Europe.
L'industrie de l'Holocauste s'est posée en seule plaignante légitime pour tous les avoirs privés et collectifs de ceux qui ont péri pendant l'holocauste nazi. « Il a été convenu avec le gouvernement d'Israël », a dit Edgar Bronfman à la commission sur
79. « We Condemn Syria's Déniai of the Holocaust », New York Times, 9 février 2000. Pour servir de preuve « à la croissance de l'antisémitisme en Europe », David Harris du comité juif américain s'appuie sur une étude relativement forte pour affirmer que « les juifs exploitent le souvenir de l'extermination des juifs par les nazis à leurs propres fins ». Il parle aussi de « la façon extrêmement négative dont certains journaux allemands ont parlé de la conférence des réclamations juives... pendant les récentes négociations sur l'indemnisation pour l'esclavage et le travail forcé. De nombreux récits dépeignent la conférence des réclamations elle-même et les avocats (presque tous juifs) comme cupides et intéressés ; une discussion bizarre s'en est suivie dans les journaux pour déterminer s'il y a autant de survivants juifs que la Conférence des réclamations le prétend. » (séances de la commission des affaires étrangères. Sénat des États-Unis, 5 avril 2000). En fait, il m'a été impossible d'évoquer le sujet en Allemagne. Bien que le tabou ait été finalement brisé par le journal de gauche Die Berliner Zeitung, le courage manifesté par son rédacteur en chef, Martin Sueskind, et le correspondant aux États-Unis, Stefan Elfenbein, n'a eu qu'un faible écho dans la presse allemande, en grande partie à cause des menaces légales et du chantage moral exercés par la conférence des réclamations, au même titre que la répugnance générale des Allemands à critiquer publiquement les juifs.
les affaires bancaires de la Chambre des représentants, « que les avoirs tombés en déshérence iraient à l'Organisation mondiale juive de la restitution. » En vertu de ce « mandat », l'industrie de l'Holocauste a demandé aux pays de l'ancien bloc soviétique de rendre toutes les propriétés juives d'avant-guerre ou de verser des indemnités financières ^*'. Contrairement au cas de la Suisse et de l'Allemagne, cependant, elle a fait ces demandes sans aucune publicité. L'opinion publique, jusqu'à présent, n'a pas été hostile à l'exercice d'un chantage contre les banquiers suisses ou les industriels allemands mais elle pourrait considérer d'un œil moins sympathique un chantage contre des paysans polonais affamés. Les juifs qui ont perdu des membres de leur famille pendant l'holocauste nazi pourraient aussi prendre très mal les machinations de l'Organisation mondiale juive de la restitution. On pourrait facilement considérer la prétention à être l'héritier légitime de ceux qui ont péri pour s'approprier leurs biens comme du pillage de tombes. D'un autre côté, l'industrie de l'Holocauste n'a pas besoin de mobiliser l'opinion publique. Avec le soutien du gouvernement américain, elle peut facilement briser la résistance de nations déjà affaiblies.
« Il est important de reconnaître que nos efforts en vue de la restitution des propriétés collectives », a dit Stuart Eizenstat à une commission de la Chambre des représentants, « sont partie intégrante de la renaissance et du renouveau de la vie juive » en Europe de l'Est. Soi-disant pour « promouvoir la renaissance » de la vie juive en Pologne, l'Organisation mondiale juive de la restitution réclame la propriété de six mille biens juifs collectifs d'avant-guerre, y compris ceux qui ont été transformés en hôpitaux et en écoles. La population juive de Pologne était de trois millions cinq cent mille, elle est actuellement de quelques milliers. Pour le renouveau de la vie juive, a-t-on besoin d'une synagogue ou d'une école par juif polonais ? L'organisation réclame aussi des centaines de milliers de parcelles de terre polonaise évaluées à des milliards de dollars. « Le gouvernement polonais craint », rapporte Jewish Week, que la demande « mette la nation en faillite. » Quand le parlement polonais a proposé des limites aux indemnités pour éviter l'insolvabilité. Elan
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