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Odyssée

Odyssée

Titel: Odyssée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Homère , Mimmo Paladino
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Hellespontos ; et je songerai alors comment je permettrai aux Akhaiens de respirer.
    Il parla ainsi, et Apollôn se h‚ta d'obéir à son père. Et il descendit du faîte de l'Ida, semblable à un épervier tueur de colombes, et le plus impétueux des oiseaux. Et il trouva le divin Hektôr, le fils du sage Priamos, non plus couché, mais assis, et se ranimant, et reconnaissant ses compagnons autour de lui. Et le r‚le et la sueur avaient disparu par la seule pensée de Zeus tempétueux. Et Apollôn s'approcha et lui dit :
    - Hektôr, fils de Priamos, pourquoi rester assis, sans forces, loin des tiens ? Es-tu la proie de quelque douleur ?
    Et Hektôr au casque mouvant lui répondit d'une voix faible :
    - qui es-tu, ô le meilleur des Dieux, qui m'interroges ainsi ? Ne sais-tu pas qu'auprès des nefs Akhaiennes, tandis que je tuais ses compagnons, le brave Aias m'a frappé d'un rocher dans la poitrine et a rompu mes forces et mon courage ? Certes, j'ai cru voir aujourd'hui les morts et la demeure d'Aidès, en rendant ma chère ‚me.
    Et le royal Archer Apollôn lui répondit :
    - Prends courage ! Du haut de l'Ida, le Kroniôn a envoyé pour te secourir Phoibos Apollôn à l'épée d'or. Toi et ta haute citadelle, je vous ai protégés et je vous protège toujours. Viens ! excite les cavaliers à
    pousser leurs chevaux rapides vers les nefs creuses, et j'irai devant toi, et j'aplanirai la voie aux chevaux, et je mettrai en fuite les héros Akhaiens.
    Ayant ainsi parlé, il remplit le prince des peuples d'une grande force.
    Comme un étalon, longtemps retenu à la crèche et nourri d'orge abondante, qui rompt son lien, et qui court, frappant la terre de ses quatre pieds, se plonger dans le fleuve clair, et qui, la tête haute, secouant ses crins sur ses épaules, fier de sa beauté, bondit aisément jusqu'aux lieux accoutumés o˘ paissent les cavales; de même Hektôr, à la voix du Dieu, courait de ses pieds rapides, excitant les cavaliers. Comme des chiens et des campagnards qui poursuivent un cerf rameux, ou une chèvre sauvage qui se dérobe sous une roche creuse ou dans la forêt sombre, et qu'ils ne peuvent atteindre, quand un lion à longue barbe, survenant tout à coup à leurs cris, les disperse aussitôt malgré leur impétuosité; de même les Danaens, poursuivant l'ennemi de leurs lances à deux pointes, s'épouvantèrent en voyant Hektôr parcourir les lignes Troiennes, et leur ‚me tomba à leurs pieds.
    Et'Ihoas Andraimonide les excitait. Et c'était le meilleur guerrier Aitôlien, habile au combat de la lance et ferme dans la mêlée. Et peu d'Akhaiens l'emportaient sur lui dans l'agora. Et il s'écria :
    - Ah ! certes, je vois de mes yeux un grand prodige. Voici le Priamide échappé à la mort. Chacun de nous espérait qu'il avait péri par les mains d'Aias Télamônien ; mais sans doute un Dieu l'a sauvé de nouveau, lui qui a rompu les genoux de tant de Danaens, et qui va en rompre encore, car ce n'est point sans l'aide de Zeus tonnant qu'il revient furieux au combat.
    Mais, allons ! et obéissez tous. que la multitude retourne aux nefs, et tenons ferme, nous qui sommes les plus braves de l'armée. Tendons vers lui nos grandes lances, et je ne pense pas qu'il puisse, malgré ses forces, enfoncer les lignes des Danaens.
    Il parla ainsi, et tous l'entendirent et obéirent. Et autour de lui étaient les Aias et le roi Idoméneus, et Teukros et Mèrionès, et Mégès semblable à
    Arès ; et ils se préparaient au combat, réunissant les plus braves, contre Hektôr et les Troiens. Et, derrière eux, la multitude retournait vers les nefs des Akhaiens.
    Et les Troiens frappèrent les pren˘ers. Hektôr les précédait, accompagné de Phoibos Apollôn, les épaules couvertes d'une nuée et tenant l'Aigide terrible, aux longues franges, que le forgeron Hèphaistos donna à Zeus pour épouvanter les hommes. Et, tenant l'Aigide en main, il menait les Troiens.
    Et les Argiens les attendaient de pied ferme, et une clameur s'éleva des deux côtés. Les flèches jaillissaient des nerfs et les lances des mains robustes ; et les unes pénétraient dans la chair des jeunes hommes, et les autres entraient en terre, avides de sang, mais sans avoir percé le beau corps des combattants.
    Aussi longtemps que Phoibos Apollôn tint l'Aigide immobile en ses mains, les traits percèrent des deux côtés, et les guerriers tombèrent ; mais quand il la secoua devant la face des cavaliers Danaens, en poussant des cris

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