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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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voile qui nous sépare des choses, il y a un
grand nombre de voiles. On peut les lever séparément et successivement, mais il
est des voiles qu’on ne peut lever, car, lorsque certains se lèvent, je perds
moi-même la voix et je suis comme absorbé. Vous, vous ne pourriez pas supporter
cela.
Les visions
    En ce qui concerne les visionnaires, il peut certainement y
avoir des êtres très élevés qui, voulant communiquer avec vous, obtiennent
cette faveur ; mais combien faut-il que celui qui reçoit du Ciel donne
pour cela ; Eh bien ; peu ont assez. (10-5-1897)
     
    Un être robuste ne peut avoir le don de voyance. Jeanne d’Arc, à
qui la force physique devait être accordée pour sa mission, entendait seulement
des voix. Si elle avait vu les images astrales de sa vie, elle n’aurait pas
voulu la vivre ; elle portait la guerre et la mort. Elle aurait vu des squelettes
la poursuivre, et elle aurait reculé devant les meurtres à commettre.
     
    Il y a différentes sortes de visions. La vision prophétique est
la plus belle. On est couché dans un lit, calme, la nuit. Alors un ange vient,
prend votre esprit et l’emmène soit où il veut, soit où l’on veut soi-même. On
traverse alors des pays et l’on vous dit ce que c’est ; on vous montre
soit les tableaux du passé en vous les expliquant, soit ceux de l’avenir, et
pendant ce temps le corps est libre et tranquille.
LES CLICHES
    Rien ne peut naître ici ou rien de ce que nous plantons ne vient
ici que si de l’autre côté cela existe déjà. Nous plantons un arbre ; s’il
meurt, c’est que le cliché de l’arbre n’était pas là quand nous l’avons planté.
    Tout ce qui se fait, tout ce qui arrive a été créé depuis le
commencement. Chaque chose est représentée par une image ; où elle
s’arrête, la chose se passe ; puis elle va plus loin, et la même chose se
reproduit, car il y a beaucoup de terres comme la nôtre. Un homme qui pourrait
aller aussi vite que la lumière et qui vivrait des milliards de siècles ne
pourrait arriver à les compter, et, si l’on pouvait aller aussi vite que la
lumière, on verrait toujours les mêmes choses se représenter.
    Ainsi un homme est dans un pré, il travaille dix heures pour le
faucher. Ces dix heures sont inscrites depuis le commencement ; quand
elles se sont écoulées ici, elles vont plus loin, sur une terre semblable à la
nôtre. Où il y aura un homme qui fauchera un pré pendant le même nombre
d’heures. (19-11-1894)
     
    On peut donner à ces images le nom de clichés.
    Tout existe dans l’ambiant, à l’état photographique.
     
    Quand un événement doit se produire, il vient, de toute
l’immensité, des molécules pour constituer un cliché. Quelques personnes
peuvent jouir d’un don de perception des clichés, celles-là verront se
présenter, plus ou moins vivaces, ces clichés et, selon leur vivacité, elles
concluront que tel événement doit se produire à telle époque. Les clichés sont
vivants et peuvent être évoqués et rendus sensibles à notre intelligence.
(24-2-1902)
     
    Pour connaître ce qui s’est passé, il a été donné à certaines
âmes de pouvoir voir en arrière ; le tableau ou cliché du passé a été mis
devant leurs yeux ; elles l’ont reproduit par allégorie. Telle l’Histoire
Sainte qui, quoique très vraie, paraît invraisemblable ; mais cela est mis
à la portée des intelligences et ne peut être expliqué absolument comme cela
est. (28-3-1895)
     
    Nous avons pu vous donner une idée des clichés de la bataille de
Waterloo, comme si cette journée mémorable se fût passée en votre présence et
sous vos yeux. Quelques-uns parmi vous n’ont-ils pas vu, et tous parfaitement
entendu ; Vous vous rappelez les cris, les grincements de dents des
malheureux blessés ; N’avez-vous pas senti la poudre brûlée et vu sa
fumée ; Tous ceux qui étaient à cette séance n’ont-ils pas entendu le
roulement des tambours, les coups de canon et la fusillade ; Vous me
demandez si les blessés souffrent encore depuis ce temps.
    En effet, c’est votre droit ; mais je ne dois pas aller si
loin. Sachez bien qu’ici-bas, pas plus que dans les autres mondes ou autres
terres, tout a une vie et que la mort n’est qu’apparente et n’est en réalité
qu’une métamorphose. Le cliché de Waterloo n’est pas mort ; il a été fait
au commencement et durera toujours, en se modifiant il est vrai, mais il est
vivant et n’a pas été créé

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