Vie et Paroles du Maître Philippe
mes pouvoirs. Rien ne sera changé
aux séances.
On commencera lundi au lieu de mercredi, il y aura aussi
séance mercredi.
Mon Père m’a envoyé ici pour avoir soin de et encourager
ses enfants qui sont mes frères, les aimer, les bénir, les délivrer à l’heure
de la mort, c’est-à-dire les présenter à Lui en les sortant du trouble.
Je ne cesserai mon œuvre que quand elle sera achevée.
Le moment est bientôt là où je montrerai au grand jour
les titres qui m’ont été confiés.
Dieu veille sur nous ; ne craignez qu’une chose,
celle de faire le mal ; moi j’aurai toujours la victoire lorsque je la
demanderai à mon Père.
Encore merci.
Votre ami.
PHILIPPE.
Je saurai consoler celui qui a pleuré et sauver celui
qui est perdu.
La puissance humaine n’est pas assez forte pour
m’empêcher d’accomplir ma tâche.
PHILIPPE.
*
* *
Chère Mademoiselle,
Hier vous étiez triste ; allez-vous mieux
aujourd’hui ? Vous savez, vous connaissez vos ennuis, mais mettez-vous
bien dans la pensée qu’ici tout le monde a des misères à porter ; tous
nous avons une croix plus ou moins lourde. Si vous n’étiez pas sensible, si
votre cœur ne sentait pas les tourments, vous ne seriez pas une enfant du Ciel.
Sachez bien, ma bonne amie, qu’il y a des enfants de Dieu qui souffrent plus
que jamais vous ne souffrirez. Souvent vous dites ; « Mais pourquoi
ai-je la vie ; »
Ah ; Mademoiselle, cette vie, oui cette vie,
pensez-vous en être maîtresse ; Non, détrompez-vous, elle est à Dieu, Donc
si elle est à Lui, elle n’est point à vous et vous devez faire ce qu’il vous
commande.
Quand vous aurez accompli sa volonté, vous ne souffrirez
plus. Mais jusque là ne vous récriminez pas, c’est peine inutile.
Ne croyez pas que je fais de la morale, non certes, vous
en connaissez plus que moi à ce sujet, mais si je vous dis quelques choses,
cela me fait du bien, car c’est pour moi que je parle,
Votre ami qui a aussi le cœur bien gros,
PHILIPPE.
*
* *
A Mm., Barbier, Champollion, Grandjean, Boudarel
Mes amis et frères,
Ne soyez pas inquiets ; croyez-le, je suis venu
apporter la lumière dans la confusion et je ne suis pas venu sans armes, sans
bonne escorte, armé de la vérité et de la lumière. Je triompherai, soyez-en
persuadés ; si je ne pouvais supporter la lutte, je n’aurais qu’à désirer
le repos et l’aurais immédiatement. Prenez un peu de patience et tout va
changer aussi en bien, Si je n’ai pas fait demander votre témoignage ici, je le
préfère pour plus tard, car je passerai devant un bien plus grand tribunal et
là j’aurai besoin de témoins à moi et pour moi, pour la vérité et pour le Ciel.
Luttez aussi en priant pour vos frères méchants, en demandant pardon à Dieu
pour ceux qui nous crachent au visage et qui disent : « Si tu es Dieu,
descends de la Croix ».
*
* *
A Madame Gérard, à Lyon
(Voir modèle photographié - page suivante)
Chère Madame,
En réponse à votre lettre je ne puis vous répondre que
ceci : Ayez du courage et sachez pardonner.
Ne gardez pas rancune à celui qui vous a fait souffrir,
et croyez bien que ceux qui font mal ne savent ce qu’ils font.
Vous savez que personne ne veut être calomnié, inquiété
par ses frères - en un mot on ne veut pas sentir l’adversité ; on préfère
la paix, la tranquillité et le bonheur.
Le Ciel nous dit : « Enrichissez-vous en acceptant
tout ce qui est refusé par vos frères, ces trésors-là ne seront point dérobés
et les vers ne les détruiront point ».
Oui, mon enfant, prenez patience, je t’aiderai,
pardonne, Dieu te pardonnera toi d’abord et tes frères si tu lui demandes pour
eux.
Prie et accepte les épreuves car rien, rien ne nous
vient si ce n’est par la permission de Dieu.
Ce Dieu a promis de changer la guerre en paix, l’orgueil
en modestie, l’adversité en contentement et joie, la pauvreté en fortune.
Aujourd’hui ce 9 septembre 1904,
je demande pour toi et ta famille la Bénédiction du
Ciel.
Amitiés, PHILIPPE, Docteur en médecine Saint-Pétersbourg.
Figure 4 - Reproduction d’une lettre de Mr Philippe
PAROLES DE M. PHILIPPE
SUR LUI-MEME
J’étais là à la création, je serai là à la fin.
J’ai reçu le pouvoir de commander. Si la mer menace d’avoir une
tempête, je puis calmer la mer en lui disant au nom du Ciel de s’apaiser.
(13-2-1897)
Je vous
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