Vie et Paroles du Maître Philippe
n’oseraient vous en faire.
Si vous voulez venir avec moi, aimez votre prochain comme
vous-mêmes, sinon on vous laissera. (8-11-1894)
J’ai été par toute la terre pour pousser ceux qui ne marchaient
pas. (7-1-1903)
Vous êtes sous mon empire et tous vous marcherez. Ah ; on
vous fait des sottises, on vous bafoue ;
Qu’est-ce que cela fait ; Le Christ
aussi a été bafoué ; mais lui, cela ne fait rien, tandis que vous, c’est
une autre affaire ; Ah ; que ceux qui sont revenus après l’avoir
bafoué ont eu à souffrir ;
Si vous ne faites pas ce que je vous dis, le Ciel vous punira.
Si vous faites ce que je dis, vous aurez de grandes épreuves, mais vous
viendrez avec moi.
Ne craignez pas de me perdre ; j’ai un pied au fond de la mer,
un sur la terre, une main vers vous et l’autre vers le Ciel. Donc vous me
retrouverez toujours.
Je serai toujours avec vous, non pas devant vous, mais avec
vous.
Je vous ai promis que je serai toujours avec vous et je vous le
promets encore, et je jure qu’aucun de vous ne sera damné. (2-12-1902)
Si vous vous perdez, j’irai vous chercher partout où vous serez,
serait-ce même au fond du grand enfer.
Dieu ne nous a pas créés pour nous mettre dans le feu éternel,
pour nous perdre. Du reste s’il est quelqu’un de vous qui se perde, je vous
promets, je vous proteste que j’irai moi-même le chercher là où il sera.
(29-1-1902)
Dieu m’est témoin que vous ne rentrerez pas au Ciel sans m’avoir
revu. (1896)
Vous êtes sous mon empire et je n’entrerai au paradis que
lorsque vous y rentrerez vous-mêmes, et vous y entrerez tous. (26-12-1894)
Aimez-vous les uns les autres, et je vous promets qu’à votre
mort une seule pensée de vous m’amènera vers vous. Je serai là ;
(10-11-1894)
Je suis la Porte, personne ne peut mourir sans me voir, sans que
je le voie.
Je suis au seuil de la mort, c’est pourquoi il est impossible
pour tous de ne pas me voir en mourant.
Tous doivent passer devant moi pour aller au Ciel, car tous
doivent passer sur le chemin où je suis.
ANECDOTES
M. Philippe se trouvait un jour dans un compartiment de chemin
de fer en compagnie d’un évêque et d’un homme de sa connaissance qui était ami
de l’évêque. La conversation fut amenée sur des questions théologiques. « D’après
ce que vous venez de dire, demanda l’ami de l’évêque à M. Philippe, la prière
devient inutile » ; il lui répondit qu’au contraire la prière était
nécessaire et même indispensable et il lui en donna des preuves évidentes.
L’évêque, comprenant qu’il se trouvait en présence d’un homme
d’une intelligence transcendante, lui dit alors : « Puisque vous pouvez
prédire l’avenir, pourriez-vous me rappeler un fait personnel qui se soit
produit antérieurement » ; « M. Philippe lui répondit alors que,
lorsqu’on pouvait prédire l’avenir, on était forcément à même de connaître le
passé et que, puisqu’il désirait qu’il lui rappelât un fait de sa vie passée il
allait le satisfaire. » Il y a plusieurs années, dit-il, un membre
de votre famille fut trouvé pendu à l’espagnolette de sa fenêtre et l’on eut la
certitude d’un suicide. Votre parent ne s’est pas suicidé, il a été assassiné
d’abord, et ensuite son cadavre a été pendu pour simuler le suicide.
L’évêque très surpris déclara que c’était l’exacte vérité, mais
qu’il était d’autant plus étonné qu’il se croyait le seul dépositaire de ce
secret de famille.
Le soir à la veillée M. Philippe disait souvent des choses comme
: « Ton beau-frère lit en ce moment tel journal. - L’empereur d’Allemagne vient de dire ceci, etc. ». Et,
devant notre étonnement, il disait : « Savez-vous pourquoi mon esprit peut
s’étendre ainsi simultanément partout ; simplement parce que je suis le
chien du Berger et que j’ai le droit de me promener dans toutes les terres du
propriétaire ».
Une nuit, revenant de son laboratoire, M. Philippe, après avoir
traversé le pont Morand, me pria de l’attendre quelques instants. Il alluma sa
pipe et descendit sur la berge du Rhône. Là il se dirigea vers trois hommes qui
délibéraient sur un mauvais coup qu’ils voulaient faire. Le voyant seul aller
de leur côté, ils se crurent découverts par la police et, lorsqu’il les
interpella, ils commencèrent à nier. « Ne niez donc pas, leur
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