La lumière des parfaits

petit feu (notamment en parlant de l’action du soleil sur les plantes).
    B UANDE ( LA )
    Mors à longues branches droites (de son frein).
    B ULLETER
    Marquer d’un sceau une pièce de métal, de cuir ou un parchemin.
    B URE
    Gros vêtement de laine brune ou drap grossier.
    B USINE ( S )
    Sorte de trompette. À ne pas confondre avec business…
    C ÂBLE DE TRAILLE
    Câble tendu d’une rive à l’autre (bac).
    C ACATIÈRE
    Nom familier pour désigner la lunette d’un endroit où l’on peut uriner et déféquer (commodités, latrines).
    C AILLEMAÇON
    Colimaçon (escalier à vis tournant sur lui-même à partir d’un axe).
    C ALEL
    Petit récipient de cuivre contenant de l’huile et une mèche, souvent fermé et ajouré comme une lanterne.
    C ALENDES
    Premier jour du mois selon le calendrier romain en vigueur au Moyen Âge (calendrier Julien).
    C AMAIL
    Pièce de peau ou de mailles protégeant la tête, le cou ou les épaules.
    C ANON ( D ’ ARRIÈRE - BRAS )
    Pièce d’armure protégeant le bras de l’épaule au coude.
    C ANON ( D ’ AVANT - BRAS )
    Pièce d’armure protégeant l’avant-bras.
    C ANTOU
    Âtre d’une cheminée, où l’on fait cuire bouillons, soupes et aliments dans une marmite suspendue à un crochet (expression qui existe encore de nos jours, notamment dans le Périgord).
    C APE
    Long manteau souvent assorti d’une capuche (ou capuchon) dont on portait fréquemment les deux pans relevés et jetés de part et d’autre par-dessus les épaules.
    C APLOYER
    Combattre à l’épée.
    C ARÊME PRENANT
    Les trois jours précédant le carême.
    C AROLE
    Danse (voir bourrée, espingale, gigue…).
    C ARREAU
    Trait d’arbalète dont le fer, de section carrée ou triangulaire, est forgé de trois ou quatre faces et doté d’une grande force de pénétration (voir vireton).
    C ASLIN
    Le lin ; cette matière végétale était très prisée au Moyen Âge et souvent utilisée pour la confection des chemises des gens fortunés.
    C ASTRAL
    Relatif à la poliorcétique, l’art de construire des fortifications.
    C ATAPULTE
    Engin de jet déjà utilisé par les Romains ; l’extrémité de la verge, tendue par torsion de fibres, est constituée d’une sorte de demie sphère pouvant recevoir toute sorte de projectiles (artillerie névrobalistique).
    C ATARRHE
    Rhume.
    C ATHARES
    Hérétiques albigeois ; le terme “cathares” n’a été employé qu’à partir du XIX e siècle pour les désigner.
    C AUCHIE ( UNE )
    Chaussée.
    C ÉANS
    Ici (à ne pas confondre avec “séant”, assis).
    C EINTURE
    Courroie vendue par les merciers ; demi-ceints ornés de laiton, de fer.
    C ENS
    Loyer féodal en argent, payé par le tenancier pour prix de la jouissance d’une tenure ; portable, fixe, pérenne et récognitif.
    C ERISÉ ( S )
    À base d’eau-de-vie de cerise, ou qui en a le goût.
    C ERVELIÈRE
    Pièce d’armure protégeant le cerveau d’un combattant ; emplacement mal déterminé.
    C HABROL
    Rasade de vin versée dans un fond de soupe et bue à même l’écuelle.
    C HACUN ( EN SA CHACUNIÈRE )
    Chacun en sa maison ; chacun chez soi.
    C HAFFOURER
    Barbouiller.
    C HAFOUIN
    Contrarié, attristé.
    C HAINSE
    Chemise.
    C HAIR ( AMI ( E ) DE )
    Amant (e).
    C HÂLIT
    Sorte de sommier destiné à recevoir une paillasse (matelas).
    C HALLER ( PEU ME CHAUT ) OU C HÂLER
    Importer (peu m’importe).
    C HAMBRÉE
    Unité de mesure pour les fourrages.
    C HAMBRIER
    Trésorier, intendant.
    C HAMPART
    Loyer féodal en nature payé par le tenancier pour prix de la jouissance d’une
    tenure ; quérable, ne portant que sur les seules récoltes céréalières (une gerbe sur 7 ou 12 sur cent).
    C HANCELLERIE
    La Chancellerie apostolique complète la Chambre apostolique (Camera apostolica) de la curie avignonnaise. Sa tâche est considérable. À sa tête, un vice-chancelier, de rang cardinalice, recueille les demandes adressées au pape, ordonne l’expédition des lettres et examine les candidats au notariat apostolique. Quatre à six notaires apostoliques assistent le vice-chancelier. L’État-major de la Chancellerie comprend un correcteur, dont la fonction très importante consiste à vérifier la teneur des lettres rédigées par de simples rédacteurs (scriptores papae) et les secrétaires (secretarii) assermentés qui tenaient lieu de secrétaires particuliers du pontife. Deux bullateurs, choisis parmi des convers cisterciens illettrés (pour qu’ils ne puissent pas divulguer le contenu des lettres