La lumière des parfaits

engins d’artillerie (mangonneaux, pierrerières, trébuchets, couillards, etc.).
    A RCHONNER
    Bander un arc.
    A RÇONS ( VIDER LES )
    Choir de son cheval (après avoir déchaussé ou vidé les étriers).
    A RDER
    Brûler de ses rayons (soleil).
    A RESTUEL
    Extrémité fermée d’une arme d’hast.
    A RMURE
    Ensemble des défenses métalliques protégeant le corps des combattants (voir plattes, mailles, cotte de mailles, haubert, harnois, heaume, bacinet et casque).
    A RRÊT DE MAIN
    Pièce conique située à l’avant de la poignée d’une lance pour retenir la main et éviter qu’elle ne glisse lors de l’impact.
    A RROI DE PEINES ( À GRAND )
    À grande peine, avec difficulté.
    A SPERSOIR D ’ EAU BÉNITE
    Voir fléau d’armes (Morgenstern, étoile du matin).
    A SSOMMOIR
    Ouverture pour le tir vertical percée au-dessus d’un passage.
    A TONÉ ( E )
    Renforcé (se dit d’une pièce d’armure particulièrement soignée ou forgée).
    A TOURNEMENTS ( S )
    Préparatifs.
    A TTREMPER
    Ajuster.
    A UCUNS ( D ’)
    Certains (certaines personnes).
    A UMÔNERIE ( L ’)
    L’Aumônerie des pauvres (Elemosina pauperum), institution charitable installée en Avignon, prend une extension considérable au XIV e s. sous l’impulsion du pape Jean XXII. Désormais connue sous le nom de Pignotte (de l’italien pagnotta : petit pain), l’Aumônerie dispose d’un budget considérable, pouvant atteindre 20 % du budget pontifical. L’Aumônier général, le maître de la Pignotte, était secondé par deux frères aumôniers qui dirigeaient une vingtaine de serviteurs divers : cuisiniers, bouteillers, huissiers, manutentionnaires, etc.
    A UMONIÈRE
    Bourse pendant à la ceinture.
    B ABILLER
    Bégayer, avaler les mots (voir bégueter).
    B ACHELIER
    Chevalier sans fief ni fortune. Qualifié pour cette raison de “pauvre homme”. À distinguer d’un chevalier banneret, capable, comme le qualificatif l’indique, de lever une bannière, c’est-à-dire de rallier plusieurs autres chevaliers.
    B ACINET ( OU BASSINET )
    Heaume à visière mobile (mézail).
    B AGASSE
    Putain, prostituée, femme de mauvaise vie.
    B AGUAGE
    Bagage.
    B AILLER
    Payer un bien ou un service ; par extension, remettre, donner.
    B ALÈVRE
    Balafre.
    B ALISTE
    Sorte de très grosse arbalète fixe, fonctionnant sur le même principe (artillerie nevrobalistique).
    B AN
    Pouvoir de commandement dont bénéficient, à partir du X e siècle, les seigneuries “banales”. Il donne également lieu à des “banalités”, c’est-à-dire à des redevances perçues à l’occasion de la jouissance de certaines installations dont l’utilisation était soumise au paiement de droits, de taxes (moulin, four, pressoir, forge, etc.). À ne pas confondre avec le service d’ost dû gratuitement par les vassaux.
    B ANDEMENT
    Hardiment.
    B ANNERET
    Voir bachelier.
    B ANNIÈRE
    Pièce d’étoffe carrée, attachée sur la hampe près du fer d’une lance, susceptible de recevoir les armoiries d’un seigneur (ou d’un chevalier banneret). Signe de commandement et de reconnaissance au combat.
    B APHOMET
    Idole, à tête coupée, soi-disant templière, que les Templiers furent accusés d’avoir adorée.
    B ARBACANE
    Ouvrage connu dès l’antiquité, mais dont l’usage n’est réintroduit en Occident qu’au moment des croisades ; la barbacane est un rempart avancé (le plus souvent de forme circulaire), parfois séparé de la place par un fossé protégeant les accès principaux. Elle constitue un sas entre l’extérieur et le château, ainsi qu’un bouclier pour défendre la porte.
    B ARBIER
    Artisan dont la profession est de raser et parer la barbe. Il est aussi chargé d’effectuer des opérations chirurgicales et des soins ordinaires (saignée).
    B ARBILLON
    Chacune des petites dents d’une flèche ou d’un carreau d’arbalète.
    B ARIL
    Petit tonneau
    B ASSE - COUR
    Espace ouvert réservé aux dépendances et au travail domestique, en opposition avec la cour d’honneur (ou haute-cour), cour de réception située près du logis seigneurial.
    B ASTARD ( E )
    Bâtard (e).
    B ASTARDEAU ( COUTEAU )
    Petit couteau auxiliaire de la dague.
    B ATAILLE
    Unité tactique d’une armée entre le XIII e et le XIV e siècles. Composée de plusieurs échelons.
    B ATELLERIE
    Imposture, charlatanerie.
    B ATTAH
    Brosse pour le pansage des chevaux.
    B ATTEUR DE PLATTES
    Armurier.
    B AUCENT ( OU BEAUCENT , B AUSSANT )
    Voir gonfanon.
    B AVEUR ( OU BAVEUX )
    Bavard,