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La lumière des parfaits

La lumière des parfaits

Titel: La lumière des parfaits Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Hugues De Queyssac
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apparaissent.
    A DULTEIRE
    Adultérin.
    A DURÉ
    Endurci à la fatigue.
    A FFOUER
    Allumer un feu à l’aide d’une pierre à silex, d’une étoupe, et d’un peu de soufre.
    A FFRONTER
    Tenir tête, braver.
    A IGLE
    Hérald. : nom féminin (et non masculin).
    A IGUILLETTE
    Cordon dont les extrémités peuvent être renforcées de métal et servant à attacher deux pièces de vêtement (le pourpoint aux chausses, la braguette aux chausses, par exemple). D’où l’expression : nouer les aiguillettes (jeter un sort qui rend impuissant).
    A IS DE BOIS ( LIVRE À )
    Livre à reliure de bois.
    A LARGUER
    Gagner le large.
    A LESÉ ( E ), ALAISÉ ( E )
    Se dit d’une pièce honorable dont les contours ne touchent pas les bords de l’écu.
    A LOI
    Qualité d’une monnaie, d’une chose, d’un acte. Une monnaie de mauvais aloi est une monnaie dont le cours se dégrade au fil du temps dans les transactions entre les marchands-banquiers.
    A LPARGATES
    Espadrilles.
    A LPHIN ( OU ALFIN )
    Le fou au jeu d’échecs.
    A LUMELLES
    Nécessaire pour allumer un feu (voir affouer). Le mot allumettes existait au Moyen Âge, mais il désignait des petites bûches utilisées pour démarrer un feu.
    A MALIR ( S ’)
    Faire le méchant.
    A MOR
    Amuse-gueule (invar.).
    A MUSE - BOUCHE
    Amour, amour courtois (expression poétique tombée en désuétude de nos jours…).
    A NATHÈME
    Valeur d’excommunication majeure, ne peut-être levée que par le tribunal qui l’a prononcée.
    A NCOLIE
    Parfum (encore nommé main de sorcière).
    A OUTRE
    Bâtard (e).
    A PAZIMER
    Apaiser, calmer.
    A POSTAGE
    Garde, surveillance d’un bâtiment, d’un château, d’une pièce, par une ou plusieurs personnes.
    A POSTASIE
    Abandon public et volontaire d’une religion.
    A POTHICAIRE
    Pharmacien (ne).
    A RBALÈTE
    Arc d’acier ou de bois monté sur un fut (l’arbrier) qui sert à épauler. La corde, tressée en crin, s’accroche sur une noix en os ou en corne. Elle se bande verticalement à l’aide d’un ressort, d’abord à l’aide d’un crochet fixé à la ceinture, la base étant maintenue par le pied posé dans un étrier fixé à son extrémité (l’estrif). Puis, à partir du XIIIe s., à l’aide d’un levier ou d’un pied-de-biche. Son tir est plus tendu que celui de l’arc, mais elle nécessite la présence de plusieurs hommes d’armes afin de protéger l’arbalétrier qui est très vulnérable le temps qu’il recharge son arme (variantes : arbalète à cric, à levier, à tour).
    A RBALÉTRIER
    Soldat armé d’une arbalète. À partir du XIVe s., des mercenaires sont souvent recrutés. Ils forment une partie importante de l’infanterie mais ils sont parfois montés (à cheval).
    A RC
    Arme formée d’une verge de bois courbée au moyen d’une corde de fils de lin, de chanvre ou de crin entrecroisés. Bandée, elle permet de décocher des flèches à une grande cadence (jusqu’à douze coups à la minute, en tir de barrage). On distingue les arcs bourguignons et sarrasins, plus courts, et les arcs gallois, plus longs, encore appelés long bow. Ces derniers sont élaborés en if massif, la combinaison de l’aubier au dos et du cœur au centre, le rend plus solide. Sa forme transversale en D et sa grande taille lui permettent une grande allonge et, par voie de conséquence, une portée pouvant atteindre les 200 m. Au Moyen Âge, il est couramment tiré avec des puissances de 100 à 120 livres anglaises (45 à 54 kg). Meurtrier à moins de 200 m sur une cotte de mailles et à 100 m sur une armure de plattes. Les flèches pouvaient mesurer jusqu’à 90 cm de long et leur poids variait entre 60 et 100 g.
    A RCHER
    Soldat équipé d’un arc. Il est monté ou démonté (à cheval ou à pied). Les archers anglais, équipés de long bow, contribuèrent largement aux défaites françaises de Crécy (1346), Poitiers (1356) et Azincourt (1415).
    A RCHÈRE
    Embrasure de tir verticale à ébrasement intérieur pratiquée dans le mur d’une fortification pour faciliter le tir d’un archer ou d’un arbalétrier.
    A RCHÈRE CRUCIFORME
    Embrasure de tir verticale à double ou triple ébrasement intérieur en forme de croix pour élargir la zone de couverture, faciliter la vision et le tir. La ou les croix de l’archère pouvaient servir de viseur en fonction de l’arme utilisée (arc ou arbalète). Elle présentait cependant l’inconvénient de réduire la résistance des murailles lorsqu’elles étaient pilonnées par des

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