La lumière des parfaits
apparaissent.
A DULTEIRE
Adultérin.
A DURÉ
Endurci à la fatigue.
A FFOUER
Allumer un feu à l’aide d’une pierre à silex, d’une étoupe, et d’un peu de soufre.
A FFRONTER
Tenir tête, braver.
A IGLE
Hérald. : nom féminin (et non masculin).
A IGUILLETTE
Cordon dont les extrémités peuvent être renforcées de métal et servant à attacher deux pièces de vêtement (le pourpoint aux chausses, la braguette aux chausses, par exemple). D’où l’expression : nouer les aiguillettes (jeter un sort qui rend impuissant).
A IS DE BOIS ( LIVRE À )
Livre à reliure de bois.
A LARGUER
Gagner le large.
A LESÉ ( E ), ALAISÉ ( E )
Se dit d’une pièce honorable dont les contours ne touchent pas les bords de l’écu.
A LOI
Qualité d’une monnaie, d’une chose, d’un acte. Une monnaie de mauvais aloi est une monnaie dont le cours se dégrade au fil du temps dans les transactions entre les marchands-banquiers.
A LPARGATES
Espadrilles.
A LPHIN ( OU ALFIN )
Le fou au jeu d’échecs.
A LUMELLES
Nécessaire pour allumer un feu (voir affouer). Le mot allumettes existait au Moyen Âge, mais il désignait des petites bûches utilisées pour démarrer un feu.
A MALIR ( S ’)
Faire le méchant.
A MOR
Amuse-gueule (invar.).
A MUSE - BOUCHE
Amour, amour courtois (expression poétique tombée en désuétude de nos jours…).
A NATHÈME
Valeur d’excommunication majeure, ne peut-être levée que par le tribunal qui l’a prononcée.
A NCOLIE
Parfum (encore nommé main de sorcière).
A OUTRE
Bâtard (e).
A PAZIMER
Apaiser, calmer.
A POSTAGE
Garde, surveillance d’un bâtiment, d’un château, d’une pièce, par une ou plusieurs personnes.
A POSTASIE
Abandon public et volontaire d’une religion.
A POTHICAIRE
Pharmacien (ne).
A RBALÈTE
Arc d’acier ou de bois monté sur un fut (l’arbrier) qui sert à épauler. La corde, tressée en crin, s’accroche sur une noix en os ou en corne. Elle se bande verticalement à l’aide d’un ressort, d’abord à l’aide d’un crochet fixé à la ceinture, la base étant maintenue par le pied posé dans un étrier fixé à son extrémité (l’estrif). Puis, à partir du XIIIe s., à l’aide d’un levier ou d’un pied-de-biche. Son tir est plus tendu que celui de l’arc, mais elle nécessite la présence de plusieurs hommes d’armes afin de protéger l’arbalétrier qui est très vulnérable le temps qu’il recharge son arme (variantes : arbalète à cric, à levier, à tour).
A RBALÉTRIER
Soldat armé d’une arbalète. À partir du XIVe s., des mercenaires sont souvent recrutés. Ils forment une partie importante de l’infanterie mais ils sont parfois montés (à cheval).
A RC
Arme formée d’une verge de bois courbée au moyen d’une corde de fils de lin, de chanvre ou de crin entrecroisés. Bandée, elle permet de décocher des flèches à une grande cadence (jusqu’à douze coups à la minute, en tir de barrage). On distingue les arcs bourguignons et sarrasins, plus courts, et les arcs gallois, plus longs, encore appelés long bow. Ces derniers sont élaborés en if massif, la combinaison de l’aubier au dos et du cœur au centre, le rend plus solide. Sa forme transversale en D et sa grande taille lui permettent une grande allonge et, par voie de conséquence, une portée pouvant atteindre les 200 m. Au Moyen Âge, il est couramment tiré avec des puissances de 100 à 120 livres anglaises (45 à 54 kg). Meurtrier à moins de 200 m sur une cotte de mailles et à 100 m sur une armure de plattes. Les flèches pouvaient mesurer jusqu’à 90 cm de long et leur poids variait entre 60 et 100 g.
A RCHER
Soldat équipé d’un arc. Il est monté ou démonté (à cheval ou à pied). Les archers anglais, équipés de long bow, contribuèrent largement aux défaites françaises de Crécy (1346), Poitiers (1356) et Azincourt (1415).
A RCHÈRE
Embrasure de tir verticale à ébrasement intérieur pratiquée dans le mur d’une fortification pour faciliter le tir d’un archer ou d’un arbalétrier.
A RCHÈRE CRUCIFORME
Embrasure de tir verticale à double ou triple ébrasement intérieur en forme de croix pour élargir la zone de couverture, faciliter la vision et le tir. La ou les croix de l’archère pouvaient servir de viseur en fonction de l’arme utilisée (arc ou arbalète). Elle présentait cependant l’inconvénient de réduire la résistance des murailles lorsqu’elles étaient pilonnées par des
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