Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le clan de l'ours des cavernes

Le clan de l'ours des cavernes

Titel: Le clan de l'ours des cavernes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
Vom Netzwerk:
en l'écartant trop tôt du sein. Après la première année, le sevrage est la période la plus difficile pour un bébé. Si la mère est obligée de sevrer un enfant trop tôt, à moins de trois ans, cela peut affaiblir cet enfant. Il vaut mieux un seul enfant en bonne santé qui deviendra un adulte vigoureux que deux ou trois bébés faibles qui ne survivront peut-être pas.
    - Oh... Je n'y avais pas pensé, dit la jeune femme.
    - Autre exemple : une femme a donné naissance à plusieurs enfants mal formés qui n'ont pas survécu. Doit-elle continuer à aller jusqu'au terme de ses grossesses et passer à chaque fois par une telle souffrance ? Sans parler de son propre affaiblissement...
    - Mais si elle veut avoir un bébé comme tout le monde ? fit une jeune femme, les larmes aux yeux.
    - Il y a des femmes qui n'ont pas d'enfants, répondit Zelandoni. Certaines par choix. D'autres parce que la vie ne naît jamais en elles. D'autres n'arrivent jamais à terme, ou bien elles ont des enfants mort-nés, ou si mal formés qu'ils ne survivent pas.
    - Pourquoi ? demanda la femme aux yeux embués.
    - Personne ne le sait. Peut-être parce que quelqu'un qui en voulait à cette femme lui a jeté un sort. Peut-être parce qu'un Esprit maléfique a trouvé
    un moyen de faire du mal au bébé à naître. Cela arrive même aux animaux.
    Nous avons toutes vu des chevaux ou des cerfs difformes. Certains disent que les animaux blancs sont le résultat d'un Esprit mauvais qui a été
    vaincu et que c'est pour cela qu'ils portent chance. Les êtres humains aussi naissent parfois tout = ' i - -___ T "" aiainaaiiv ont sans Hnute aussi des
    petits mort-nés et des jeunes qui ne survivent pas, mais les carnivores s'en occupent si rapidement que nous ne les voyons pas. C'est ainsi, conclut la doniate.
    La jeune femme était en larmes à présent, et Ayla se demanda pourquoi la Première se montrait aussi insensible.
    - Sa sour a du mal à avoir un bébé, elle a été grosse deux ou trois fois, expliqua Velima à mi-voix. Je crois qu'elle a peur qu'il lui arrive la même chose.
    - Zelandoni a raison de ne pas lui donner de faux espoirs, murmura Marthona. quelquefois, c'est de famille. Et, si cette femme a un enfant, elle n'en sera que plus heureuse.
    Ayla regarda la jeune femme et fut si émue qu'elle ne put s'empêcher de prendre la parole.
    - En venant ici... commença-t-elle. (Tout le monde se tourna pour regarder avec étonnement cette nouvelle venue qui intervenait, et beaucoup remarquèrent son accent.) Jondalar et moi nous sommes arrêtés à une Caverne LosadunaÔ. Il y avait là une femme qui n'avait jamais pu avoir d'enfant. Or une mère d'une Caverne voisine était morte, laissant son compagnon avec trois petits. La femme qui ne pouvait en avoir est allée vivre avec eux pour voir s'ils pouvaient trouver un arrangement. Si tous étaient satisfaits, elle adopterait les enfants et prendrait l'homme pour compagnon.
    Il y eut un silence, puis un murmure de conversations.
    - C'est un très bon exemple, Ayla, dit Zelandoni. Oui, une femme peut adopter des enfants. Cette LosadunaÔ avait-elle déjà un compagnon ?
    - Non, je ne crois pas.
    - Même si elle en avait eu un, elle aurait pu l'amener avec elle, à
    condition que les deux hommes s'acceptent comme co-compa-gnons. Un homme de plus pour nourrir ces enfants n'aurait pas nui. Ayla a fait une excellente remarque. Les femmes qui ne peuvent enfanter ne restent pas nécessairement sans enfants.
    La doniate s'interrompit un instant avant de reprendre :
    - Il existe d'autres raisons pour lesquelles une femme peut décider de mettre fin à une grossesse. Une mère qui a trop d'enfants peut avoir des difficultés à s'occuper de tous ses petits, et elle-même, son compagnon et sa Caverne peuvent avoir du mal à pourvoir à leurs besoins. Souvent, les femmes qui se trouvent dans cette situation ne veulent plus d'enfants et souhaiteraient que la Mère ne soit pas aussi généreuse avec elles.
    - Je connais quelqu'un qui n'arrête pas d'en avoir, dit une autre jeune femme. Elle en a donné deux à adopter à sa sour, et un à une cousine.
    - Je sais de qui tu parles. C'est une femme robuste et en bonne santé qui aime être grosse et enfante facilement. Elle a beaucoup de chance. Elle a rendu un grand service à sa sour - qui, je crois, ne peut avoir d'enfant à
    cause d'un accident - et à sa cousine, qui en voulait un autre sans avoir hesnin rie le rtnrter elle=rnême
    " Toutes les femmes

Weitere Kostenlose Bücher