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Le dernier templier

Le dernier templier

Titel: Le dernier templier Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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l’homme s’était terré depuis le hold-up du Met.
    — Je pense que j’en ai assez pour la journée, confia Aparo à son équipier.
    Et il retourna chez lui retrouver sa petite femme qui, à près de quarante-cinq ans, attendait leur troisième enfant. De son côté, Reilly resta dans les parages jusqu’à ce que le tueur sorte du bloc opératoire. Épuisé tant physiquement que mentalement par les événements du jour, il n’était pas pressé de regagner la solitude de son appartement. Vivre seul dans une cité animée produit généralement cet effet.
    Alors il se mit à errer dans les couloirs en quête d’une tasse de café chaud. En pénétrant dans l’ascenseur, il se retrouva nez à nez avec un visage familier. Il ne pouvait y avoir d’erreur sur ces yeux verts. Ils appartenaient à la jeune femme du musée. Elle lui adressa un hochement de tête poli avant de détourner la tête. La belle inconnue paraissait préoccupée. Pour ne pas donner l’impression de la dévisager, il regarda les portes de l’ascenseur se refermer, puis baissa les yeux.
    Mais rapidement, l’exiguïté de la cabine aidant, il se sentit troublé par sa présence toute proche. Tandis que l’ascenseur descendait en vrombissant, il releva la tête et la vit ébaucher un nouveau signe de tête cordial. Il hasarda un sourire, et c’est alors que, à sa grande surprise, une expression illumina le visage de la jeune femme. Elle venait apparemment de le reconnaître :
    — Vous étiez là, n’est-ce pas ? Au musée, la nuit de...
    — Oui, en quelque sorte. En fait, je suis arrivé plus tard.
    Il s’interrompit en jugeant son explication trop évasive.
    — Je suis du FBI, précisa-t-il.
    C’était la façon la plus simple d’exprimer ce qu’il était, mais il détesta instantanément cette présentation qu’il jugea trop brutale.
    — Oh.
    Un silence inconfortable s’ensuivit. Puis ils se mirent à parler en même temps, le « Comment se passe... » de Tess se télescopant avec le « Donc vous êtes... » de l’agent fédéral. Ils s’arrêtèrent sans finir leurs phrases et sourirent.
    — Je suis désolé, s’excusa Reilly le premier. Vous disiez ?
    — J’allais juste vous demander comment se passait l’enquête. Mais j’imagine que ce n’est pas une chose dont vous pouvez parler librement.
    — Pas vraiment.
    En l’espèce, cette réponse confinait beaucoup trop à la fatuité, pensa Reilly, aussi rectifia-t-il le tir :
    — En réalité, il n’y aurait de toute façon pas grand-chose à dire actuellement. Pourquoi êtes-vous ici ?
    — Je rendais visite à un ami. Il a été blessé cette nuit-là.
    — Il va bien ?
    — Oui, il va s’en tirer.
    La sonnerie de l’ascenseur tinta. La cabine avait atteint le rez-de-chaussée. L’enquêteur la regarda s’éloigner. Subite ment, elle se retourna, soucieuse, comme si elle avait envie d’ajouter quelque chose, mais hésitait.
    — J’ai voulu contacter votre bureau. L’agent Gaines m’a laissé sa carte cette nuit-là.
    — Amelia Gaines. Nous travaillons ensemble. Je m’appelle Reilly. Sean Reilly.
    Il lui tendit la main.
    Tess la prit et se présenta.
    — Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? questionna-t-il.
    — Eh bien, c’est simplement qu’elle m’a dit de l’appeler si d’autres éléments me revenaient en mémoire. Et j’ai justement repensé à une chose. En fait, c’est mon ami hospitalisé ici qui m’a aidée à clarifier mes idées. Enfin, j’imagine que vous avez déjà réfléchi à cette question et que vous l’avez approfondie.
    — Pas nécessairement. Et croyez-moi, nous sommes toujours ouverts à de nouvelles pistes. De quoi s’agit-il ?
    — C’est à propos de cette affaire de Templiers.
    L’agent fédéral ne voyait pas de quoi elle voulait parler.
    — Quelle affaire de Templiers ?
    — Vous savez, les costumes qu’ils portaient, l’encodeur qu’ils ont pris. Et la citation latine que l’un des cavaliers a prononcée quand il s’en est emparé.
    Reilly la fixa, interloqué.
    — Vous avez le temps de prendre une tasse de café ?

19
    La cafétéria du rez-de-chaussée de l’hôpital était presque vide. Tess fut très surprise par la première question de Reilly. Il lui avait demandé si l’enfant qui l’accompagnait au musée était sa fille.
    — Oui, en effet, sourit-elle. Elle s’appelle Kim.
    — Elle vous ressemble.
    Cette remarque la déçut

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