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Le Journal D'Anne Frank

Le Journal D'Anne Frank

Titel: Le Journal D'Anne Frank Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Anne Frank
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juin 1942 n’a pas été repris ici, dans la mesure où une version plus détaillée du même passage figure déjà dans le journal. Enfin la lettre du 7 novembre 1942 est transférée au 30 octobre 1943, sa vraie date, ainsi qu’il a été établi récemment. Pour de plus amples informations, on voudra bien se reporter à la 5 e édition de De dagboeken van Anne Frank, Institut néerlandais de documentation sur la guerre (N.I.O.D.), Amsterdam, Editions Bert Bakker, 2001.
    Lorsqu’elle écrivit sa deuxième version (version b), Anne Frank avait déjà choisi les pseudonymes qu’elle voulait donner aux différents personnages du livre, dans l’optique d’une éventuelle publication. Elle s’en était même attribué un, Anne Aulis, qu’elle changea ensuite pour Anne Robin. Otto Frank ne conserva pas le pseudonyme d’Anne ni celui de la famille Frank, mais respecta ceux qu’elle avait donnés aux autres clandestins. Leurs protecteurs de l’époque, désormais reconnus dans le monde entier, méritent à présent d’être désignés sous leur vrai nom.
    Les noms de tous les autres personnages sont conformes à ceux qui figurent dans l’édition critique. Le Rijksinstituut a choisi des initiales fictives pour toutes les personnes ayant manifesté le désir de rester anonymes.
    Les vrais noms des clandestins étaient :
    famille Van Pels (d’Osnabrück) : Augusta (née le 29.9.1890), Hermann (né le 31.3.1889), Peter (né le 9.11.1927) ; appelés respectivement par Anne : Petronella, Hans et Alfred Van Daan, et dans le livre : Petronella, Hermann et Peter Van Daan ;
    Fritz Pfeffer (né en 1889 à Giessen) : appelé par Anne et dans le livre : Albert Dussel.
     
     
    1. Les Journaux d’Anne Frank, Calmann-Lévy, 1989, 762 p., pour l’édition française.
     

 
    NOTE SUR LA PRÉSENTE ÉDITION
     
    Ce volume présente la version définitive en langue française du journal d’Anne Frank. Ainsi que l’a montré l’édition critique publiée en France en 1989, Anne Frank a rédigé successivement deux versions de son journal. En d’autres termes, Anne Frank a tenu son journal pendant plus de deux ans (juin 1942-août 1944), mais en a retravaillé le texte dans les derniers mois, parce que la rédaction primitive ne répondait plus à ses ambitions d’écrivain.
    La présente édition comporte donc, à côté de la version du journal retouchée par Anne Frank elle-même, des extraits de sa première rédaction, repris sans aucun changement. La rédaction de cette édition a été confiée à l’écrivain et traductrice allemande Mirjam Pressler à l’initiative de l’ ANNE FRANK-Fonds de Bâle. Mirjam Pressler en a profité pour rétablir les passages supprimés par Otto Frank pour des raisons de décence ou de discrétion. Enfin, cette édition est présentée au public français dans la traduction de Ph. Noble et Isabelle Rosselin-Bobulesco, qui était déjà celle de l’édition critique.
     
     
     
     
    Note des éditeurs.
     

 
    12 JUIN 1942
     
    Je vais pouvoir, j’espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n’ai encore pu le faire à personne, et j’espère que tu me seras d’un grand soutien.
     
    28 SEPTEMBRE 1942 (ajout) (1)
     
    Jusqu’à maintenant, j’ai trouvé en toi un grand soutien, comme auprès de Kitty à qui j’écris régulièrement, j’aime beaucoup mieux cette façon d’écrire dans mon journal et maintenant j’ai vraiment du mal à attendre le moment de te retrouver pour écrire. Oh, comme je suis contente de t’avoir emporté !
     
     
    1 Les « ajouts » en italique correspondent à des notations postérieures d’Anne Frank.
     

 
     
     
    DIMANCHE 14 JUIN 1942
     
    Je vais commencer au moment où je t’ai reçu, c’est-à-dire quand je t’ai vu sur la table de mes cadeaux d’anniversaire (car j’étais là quand on t’a acheté, mais ça ne compte pas).
    Vendredi 12 juin, j’étais déjà réveillée à six heures, et c’est bien compréhensible puisque c’était mon anniversaire.
    Mais à six heures, je n’avais pas le droit de me lever, alors j’ai dû contenir ma curiosité jusqu’à sept heures moins le quart. Là je n’y tenais plus, je suis allée dans la salle à manger, où Moortje (le chat) m’a souhaité la bienvenue en me donnant des petits coups de tête. Un peu après sept heures, je suis allée voir Papa et Maman et ensuite je suis venue au salon pour déballer mes cadeaux, c’est toi que j’ai vu en premier,

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