Le lit d'Aliénor

ciel sans nuage, tandis qu’une louve hurlait dans la forêt proche. Mais cela n’éveilla pas Eloïn. Le pas tranquille de la vieille Granoë berçait son sommeil. C’est alors que je vis tournoyer devant moi une myriade de papillons multicolores dont, seule, j’entendis le rire léger.
    Un sourire me vint, tandis que du fond de moi montait cette chanson que Panperd’hu reprit avec moi :
     
    Lanquan li jom lonc en mai
    M’es bèlhs dous chans d’auzelhs de lonh
    E quan me sui partitz de lai
    Remembra’m d’un’amor de lonh…
     

BIBLIOGRAPHIE
     
     
    De nombreux ouvrages m’ont aidée à approcher la réalité historique de ce roman. Je ne citerai donc que les plus importants, afin qu’ils puissent servir de référence aux lecteurs qui souhaiteraient aller par eux-mêmes au-delà de cette histoire.
    Qu’un immense merci soit rendu à tous ceux qui m’ont permis de les consulter, ainsi qu’aux historiens qui m’en ont indiqué les références.
    Je saluerai encore la mémoire de M me  Régine Pernoud, pour avoir, la première, grâce à son ouvrage sur Aliénor d’Aquitaine, éveillé mon intérêt.
    Audiau J. et Lavaud R., Nouvelle anthologie des troubadours, Delagrave, Paris, 1928.
    Bailey Alice A., Traité sur la magie blanche, Lucis, Genève, 1976.
    Barber R., Henri II Plantagenêt.
    Belperron P., La joie d’amour, Pion, Paris, 1948.
    Berry A., Bemart de Ventadour, choix de chansons, Rougerie, Mortemart, 1958.
    Birolleau-Brissac, Histoire de Blaye, 1968.
    Bordonove G., Les croisades et le royaume de Jérusalem, Pygmalion, Paris, 1992.
    Boutiere J. et Schutz A. -H, Biographies des troubadours, Nizet, Saint-Genouph, 1973.
    Candé (de) R., Histoire universelle de la musique, éditions du Seuil, 1978.
    Carrière V., Histoire et Cartulaire des Templiers de Provins, Paris, 1919.
    Cauzons (de) Th., La magie et la sorcellerie en France, Paris, 1901-1913.
    Chambure (de) Maillard, Règle et Statuts secrets des Templiers, Paris, 1840.
    Curzon (de) H., La règle du Temple, Paris, 1886.
    Daniel-Rops (H. Petiot, dit), Saint Bernard et son message, Paris, 1943.
    Dejeanne J. -M. -L, Poésies complètes du troubadour Marcabru, Privât, Toulouse, 1909.
    Depping, Histoire de la Normandie, 2 vol, Édouard Frères, Rouen, 1835.
    Duby G. / Perrot M., Histoire des femmes en Occident , t. 2, Le Moyen Age, Pion, 1991.
    Faral E., Les jongleurs en France au Moyen Age, H. Champion, Paris, 1987.
    Frappier J., Amour courtois et Table ronde, Genève, 1973.
    Goyau G., de l’Académie française, Saint Bernard Flammarion, 1927.
    Grousset R., Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem, Paris, 1935.
    HarveyJ., Les Plantagenêt, Pion, Paris, 1930.
    Higonnet, Bordeaux pendant le haut Moyen Âge, 1963 ; Histoire de l’Aquitaine, 1971.
    Jeanroy A., Jongleurs et troubadours gascons des XII e et XIII E siècles, H. Champion, Paris, 1957.
    Lacroix P., Mœurs, Usages et Costumes au Moyen Age, Firmin-Didot, Paris, 1877. L’avocat M., Procès des frères et de l’ordre du Temple, Paris, 1888.
    Leguay J. -P., La rue au Moyen Age, Ouest-France, Rennes, 1984.
    Michelet J., Le procès des Templiers, 2 vol., Paris, 1841-1851 ; La sorcière, Flammarion, Paris, 1966.
    Montaigu H., Histoire secrète de l’Aquitaine, Albin Michel, Paris, 1979. Pernoud R., Les croisés, Hachette, Paris, 1959 ; Aliénor d’Aquitaine, Albin Michel, Paris, 1978.
    Reznikov R., Les Celtes et le druidisme, Dangles, Saint-Jean-de-Bray, 1993. RoyJ. -J., Histoire des Templiers, Tours, 1853.
    Saint Bernard de Clairvaux, De laude novae militae ad milites Templi, in Migne, Patrologia latina, t. 182, Paris, 1879 ; Exhortations, lettre 56 au pape Eugène. Schlumberger G., Récits de Byzance et des croisades, Paris, 1932.
    Vacandard E., Vie de saint Bernard, Paris, 1910.
    Vaublanc, La France au temps des croisades, Paris, 1847.
    Vetault A., Suger, Marne, Tours, 1877.

 

REMERCIEMENTS
     
     
    À Régine Gonnet et Francine Bureau, pour leur travail, sans lequel rien n’eût pu aboutir.
    À la C. L. I., au Conseil régional d’Aquitaine et au Centre régional des Lettres, pour leur soutien.
    À Philippe Plisson et Daniel Picotin, pour leur aide. À la municipalité de Saint-Martin-Lacaussade, et à son maire, Jacques Narbonne.
    A Michel Duvernay, pour sa confiance en moi.
    À mes enfants, pour leur patience et leur amour.
    À ce troubadour du présent, qui m’a rendue entière.
    À ma mère enfin, pour l’héritage de son savoir et son