Le Maréchal Suchet

il répondit sans hésitation : « Suchet. »
    Au demeurant, à ce moment, cela n’avait plus aucune importance.

    La Bucherie, 2008.

ANNEXES
    LA CARRIÈRE MILITAIRE
DU MARÉCHAL SUCHET
    2 mars 1770 : Naissance à Lyon.
    1791 :  Sous-lieutenant de cavalerie à la garde nationale de Lyon.
    23 août 1793 : Soldat au 4 e bataillon de l’Ardèche.
    23 septembre 1793 : Élu lieutenant-colonel du bataillon.
    Décembre 1793 : Siège de Toulon.
    Mai 1794 : Réprime la révolte de Bédoin.
    1794 : Armée d’Italie. Division La Harpe.
    30 décembre 1794 : Chef de bataillon, 211 e demi-brigade.
    Septembre 1796 : Affecté à la division Masséna.
    28 octobre 1797 : Chef de brigade (colonel) provisoire.
    Février 1798 : Chef d’état-major de Brune en Suisse.
    23 mars 1798 : Général de brigade.
    Mi-juin 1798 : Chef d’état-major de l’armée d’Italie.
    2 décembre 1798 : Armée d’Helvétie.
    4 mai 1799 : Commandant une brigade de l’armée d’Helvétie.
    10 juillet 1799 : Général de division ; chef d’état-major de l’armée d’Italie.
    31 décembre 1799/5 janvier 1800 : Commandant de l’armée d’Italie.
    8 janvier 1800 : Commandant de l’aile gauche de l’armée d’Italie.
    8 mars 1800 : Lieutenant général.
    12 mai 1800  : Défend la rive gauche du Var.
    24 juillet 1801  : Inspecteur général d’infanterie.
    20 août 1805 : Commandant une division d’infanterie dans le corps de Soult.
    10 octobre 1805 : Commandant d’une division d’infanterie dans le corps de Lannes.
    Août 1807 : Commandant du 5 e corps de la Grande Armée.
    13 mars 1808 : Comte de l’Empire.
    2 octobre 1808 : Commandant d’une division du 5 e  corps (Espagne).
    5 avril 1809 : Commandant le 3 e corps d’armée.
    8 juillet 1811 : Maréchal d’Empire.
    24 janvier 1812 : Duc d’Albufera.
    18 novembre 1813 : Colonel général de la Garde impériale.
    22 avril 1814 : Commandant de l’armée du Midi.
    4 juin 1814 : Pair de France.
    21 juin 1814 : Commandant la division militaire de Caen.
    30 novembre 1814  : Commandant la division militaire de Strasbourg.
    26 avril 1815 : Commandant l’armée des Alpes.
    2 juin 1815 : Pair de France (Empire).
    27 décembre 1815 : Rayé comme commandant de Strasbourg.
    Mars 1819 : À nouveau Pair de France (royauté).
    3 janvier 1826 : Mort au château de Saint-Joseph.

    Décorations :
    8 février 1806 : Grand Aigle de la Légion d’honneur.
    19 mars 1808 : Chevalier de la couronne de fer.
    Commandeur ordre de Saint-Henri de Saxe.
    24 septembre 1814 : commandeur de Saint-Louis.

    Blessures :
    12 septembre 1796 : Cerea : un coup de feu.
    2 avril 1797 : Neumarkt : un coup de baïonnette.
    25 octobre 1811 : Sagonte : une balle.
    EXTRAIT DES MINUTES
DU CONSEIL POLITIQUE
DE LARGENTIÈRE
    (Le texte porte 1772. La date est fausse : il faut lire en réalité 1762)
    Que les privilèges accordés aux fabriques de soie ne pouvaient avoir d’autre motif que celui d’encourager ces établissements, mais que dans le moment il y en avait en Vivarais plus qu’il n’en fallait puisqu’une partie des fabriques existantes ne travaillait pas, faute de soie, et que très peu étaient occupées toute l’année.
    Que ces établissements à cause de leur multiplicité occupaient une partie seulement de l’année un certain nombre d’ouvriers, lesquels accoutumés à ce genre de travail facile, se trouvaient ensuite sans ressources parce qu’ils n’étaient plus propres au travail de la terre.
    Que c’était par suite autant de bras perdus dans un pays qui en manquait.
    Qu’il paraîtrait indécent qu’une communauté fût subordonnée aux intérêts d’un particulier.
    Par ces motifs rejette…
    ACTE DE CAPITULATION DE
VALENCE, 9 JANVIER 1812
(Extraits)
    Article 1 er La ville de Valence sera livrée à l’armée impériale ; la religion sera respectée, les habitants et les propriétés seront protégés.
    Article trois L’armée sortira avec les honneurs de la guerre et déposera les armes. Les officiers conserveront leur épée ainsi que leurs chevaux et équipages et les soldats leurs sacs.
    Article 4 M. le général en chef Blake offrant de rendre des prisonniers français … un pareil nombre de prisonniers espagnols restera dans les places au pouvoir des Français jusqu’à ce que l’échange puisse être consommé.
    Article 6 Les officiers en