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Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire

Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire

Titel: Le méridien de Paris - Une randonnée à travers l'histoire Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Philip Freriks , Alain Lechat , Kim Andringa
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n’est que lorsqu’il reviendra sain vingt mètres après le terrain de
    et sauf du Midi que l’on saura si ce sont de
    sport, cinq mètres après le deuxième
    vrais anges gardiens. La passerelle enjambant croisement de sentiers.
    le périphérique entre la Cité et l’église,
    N°5 : Vingt-cinq mètres plus loin. Au
    construite autrefois pour faciliter le salut
    milieu du premier chemin pavé à
    gauche. Donne l’impression d’être
    un peu à droite par rapport à l’axe.
    À hauteur de l’escalier de secours
    de l’aile gauche.
    N°6 : Dix mètres en avant dans le gravier
    du sentier. Disparu.
    N°7 : Près du perron à l’arrière de la
    Fondation Victor-Lyon. A disparu
    il y a longtemps déjà. Peut-être à
    cause du renouvellement du gravier.
    On n’a pas pu me renseigner.
    N°8 : Faire le tour jusqu’à l’entrée
    principale du bâtiment. À quatre
    mètres du perron de la même
    fondation, on voit encore un trou
    rond, mais la plaquette a disparu.
    Il paraît que des étudiants les
    exposent comme des trophées
    Le Sacré-Cœur de Montrouge.
    dans leur chambre.
    21

    L e M é r i d i e n d e P a r i s
    élu en 2001, et ses adjoints verts ont
    décidé de commencer ici la
    réalisation d’un tramway circulaire
    autour de Paris. Cela a donné lieu
    à une restructuration du boulevard,
    avec des pistes cyclables, mais
    sans médaillons pour Arago. Avec
    en revanche une borne de la
    Méridienne verte devant le n°31.
    La Cité internationale est un beau parc,
    ouvert à tous. On s’y sent bien. Il y a beaucoup Vous empruntez l’avenue Jean-Branet. Jean Branet a collaboré à la construction de la Cité universitaire à de jeunes, parfois de la musique, l’ambiance
    partir de 1923.
    détendue d’un campus en somme. Les
    maisons et les pavillons appartiennent à des
    N°9 : Un peu plus loin sur le sentier qui
    fondations, à des gouvernements étrangers ou
    traverse la pelouse, tout près de
    au ministère de l’Éducation nationale, qui a
    l’arbre.
    repris entre autres le pavillon néerlandais.
    N°10 : Dix pas plus loin en plein milieu
    L’exploitation de ce dernier est donc tout à fait de l’avenue Rockefeller
    française, il n’y a que le nom de Juliana qui soit (le millionnaire américain finança
    encore néerlandais.
    autrefois la Maison internationale),
    derrière la Maison des étudiants
    La Fondation Juliana
    canadiens.
    N°11 : Ressortir par l’avenue
    Jean-Branet, puis prendre à gauche,
    en direction du 33, boulevard
    Jourdan. Sur le boulevard, à sept
    mètres devant le n°33, se trouvait
    À quelques centaines de mètres vers
    l’ouest, sur le même trottoir, au n°61
    du boulevard Jourdan, est situé le
    Collège néerlandais, encore appelé
    la Fondation Juliana. Une attraction architec-la plaquette. Mais le maire socialiste,
    tonique d’un blanc éclatant. Ou du moins,
    c’est sans doute ainsi que l’imagina l’archi-
    tecte, le Néerlandais Dudok. Aujourd’hui, le
    bâtiment souvent encensé est plutôt d’un gris sale, et même de l’extérieur on voit bien que cette construction originale est dans un état de délabrement avancé : dégâts des eaux, fenêtres d’origine en acier remplacées par du plastique, fresques murales uniques mal entretenues, etc.
    La maison fut construite en 1928 grâce à des
    fonds particuliers néerlandais. Un Américain
    d’origine néerlandaise, Abraham Preyer,
    fut parmi les plus généreux. Initialement
    destinée aux étudiants néerlandais, qui en
    Une borne de la Méridienne verte sur le boulevard Jourdan.
    ont d’ailleurs largement profité, la maison fut 22

    L e M é r i d i e n d e P a r i s
    donnée au gouvernement français après la
    2,7 millions. Cela n’a pas été simple. Le
    Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement
    gouvernement néerlandais affirmait que le
    néerlandais était heureux de se défaire du
    Collège était la propriété de la France et que coûteux pavillon.
    cette dernière devait donc prendre les frais
    en charge. Les Français n’avaient qu’à
    Un monument à restaurer
    mieux s’occuper de l’entretien. Finalement,
    Le Collège néerlandais fut dessiné par
    grâce à l’intervention de Rudi Wester,
    Willem Marinus Dudok (1884-1974), architecte
    directrice de l’Institut néerlandais de Paris, de l’hôtel de ville d’Amsterdam, du théâtre de la les ministres concernés à La Haye
    ville d’Utrecht, du grand magasin Bijenkorf à voulurent tout de même bien admettre

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