Le Troisième Reich, T2
histoire également. » (Trevor-Roper : The Last Days of
Hitler, P. 92.»
[291] Hitler ne donnait pas les noms des membres de sa famille dont il comptait
assurer la subsistance, mais, d'après ce qu'il avait dit à ses secrétaires, il
s'agissait de sa sœur Paula et de sa belle-mère.
[292] Trevor-Roper, dans The Last Days of Hitler, a donné un récit coloré de leurs
aventures. N'eût été une indiscrétion de Heinz Lorenz, les messages d'adieu
d'Hitler et Gœbbels n'auraient jamais été connus. Le commandant Johannmeier
enterra son exemplaire dans le jardin de sa maison, à Iserlohn, en Westphalie;
Zander cacha le sien dans une malle qu'il laissa dans le village bavarois de
Tegernsee. A l'abri d'un déguisement et d'une fausse identité, il essaya de
commencer une vie nouvelle sous le nom de Wilhelm Pustin. Mais Lorenz,
journaliste de profession, était trop bavard pour garder le secret; une
indiscrétion fit par hasard découvrir son exemplaire et, par la suite, les deux
autres.
[293] Le colonel von Below détruisit ce message lorsqu'il apprit la mort du Führer, tout en se dirigeant vers la zone occupée par les
Alliés. Il l'a reconstitué de mémoire. Cf. Trevor- R oper, ouv. cit.,
pp. 194-95.
[294] Les enfants étaient : Hela, douze ans; Hilda, onze ans;
Helmut, neuf ans; Holde, sept ans; Hedda, cinq ans; Heide, trois ans.
[295] On ne trouva jamais les squelettes, ce qui, après la guerre, fit naître des
rumeurs selon lesquelles Hitler serait vivant. Mais les interrogatoires séparés
des divers témoins de sa mort, par des officiers de renseignements britanniques
et américains, ne laissent subsister aucun doute en la matière. Kempka a donné
une explication plausible de la disparition de ces ossements calcinés : « Les
restes ont été dispersés, dit-il à ceux qui l'interrogeaient, par le feu
continuel de l'artillerie russe. »
[296] Et non le maréchal Joukov, comme le veut faussement la tradition.
[297] Le docteur Robert Ley, dirigeant de l'Arbeitfront, qui aurait dû figurer au
nombre des accusés, s'était pendu dans sa cellule, avant le procès, au moyen
d'une serviette déchirée en bandes et attachée à un tuyau de plomberie.
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