Retour à l'Ouest
18 septembre 1936, à Moscou (Rémi
Skoutelsky,
L’espoir guidait leurs pas.
Les volontaires français dans les Brigades internationales 1936-1939
,
Grasset, 1998). Dès le coup d’État militaire, de nombreux volontaires étrangers
accourent en Espagne, notamment pour renforcer les milices de la CNT-FAI ou
celles du POUM, tels les libertaires de diverses nationalités qui fondent le
Groupe international de la colonne Durruti qui combat sur le front d’Aragon dès
août 1936.
[62] La ville d’Irun, dans le Pays basque, chute le 4 septembre 1936. Les
miliciens communistes et anarchistes, qui l’ont défendue jusqu’à la dernière
cartouche, l’incendient.
[63] Béhobie : petite ville à l’est d’Irun, tenue pendant l’été 1936 par des
volontaires français.
[64] C’est devant Valmy (Marne) que Dumouriez et Kellermann ont fait face, le
20 septembre 1792, à l’armée d’invasion conduite par le duc de Brunswick.
[65] Riffains : originaires de la région Rif, au Maroc.
[66] Cette œuvre fait partie des
Romances
gitanes
, publiées en 1928.
[67] On crut durant près d'un an que Maurín, arrêté en Galice au moment du coup
d’État, avait été exécuté ; il était en fait emprisonné à Salamanque. [nde]
[68] Cette ville d’Aragon est le théâtre d’intenses combats entre républicains et
nationalistes, mais ne tombe pas aux mains de ces derniers avant la fin de la
guerre.
[69] Joaquín Maurín, Hacia la segunda revolución : el fracaso de la
republica y la insurrección de octubre, Gráficos Alfa, Barcelone, 1935.
[70] Grasset, 1936.
[71] Il y a ici une confusion entre Gregor Strasser (1892-1934) et son jeune frère
Otto (1897-1974). Tous deux furent adhérents du parti nazi dès le début des
années 1920, mais l’aîné fut accusé d’avoir voulu fomenter un putsch avec Ernst
Röhm et assassiné lors de la nuit des longs couteaux, tandis que le cadet
s’éloigna de Hitler au début des années 1930, participant à la création du
mouvement Front noir dont les membres se considéraient comme les seuls
véritables nationaux-socialistes. Persécuté par le III e Reich,
Otto Strasser s’exila dès 1933, d’abord dans plusieurs pays d’Europe, puis au
Canada durant la Seconde Guerre mondiale.
[72] Au moment où Victor Serge écrivait ces lignes, ses amis croyaient que Joaquín
Maurín avait été fusillé par les fascistes alors qu’il se trouvait en Galice.
En fait, il avait été arrêté et emprisonné.
[73] Sur José Maria Martinez, leader de la CNT de Gijón, lire l’article de Pepe
Gutiérrez Álvarez, « Asturias 1934: vida y muerte de José María
Martínez » sur le site de la Fundacion Andreu Nin-Asturias à
l’adresse : http://fan-asturies.org/?q=node/43
[74] En fait, Navalperal de Pinares dans la province d'Ávila.
[75] Nous rectifions le titre de l’article qui était : « Le 7 octobre
1917 » ; confusion probable des typographes alors que l’on parle
toujours de « révolution d’octobre ». Les événements évoqués
débutèrent dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917 (24 au 25 octobre du calendrier
julien).
[76] Après la chute de Tolède s’ouvre la bataille pour la capitale. Encerclée et
assiégée, Madrid semble au début d’octobre 1936 sur le point de passer aux
nationalistes, ce qui assurerait la reconnaissance internationale du
gouvernement de Franco. Grâce au soutien des Brigades internationales et à
l’organisation de la résistance dans la ville, le pouvoir républicain parvient
à conserver Madrid.
[77] La supériorité numérique des républicains ne leur a pas permis de conserver
l’île de Majorque, les nationalistes ayant été soutenus par la force aérienne
italienne. Le retrait des forces républicaines est achevé le 12 septembre
1936.
[78] Les 3 500 hommes de la colonne Durruti arriveront à Madrid du front de Huesca.
[79] La ville de Tolède est prise par les nationalistes le 27 septembre 1936.
[80] Le 24 octobre est promulguée par le Comité central des milices
antifascistes la collectivisation de la Catalogne. La CNT y était dominante.
Voir Carlos Semprun Maura,
Révolution et
contre-révolution en Catalogne (1936-1937)
(1974), Les Nuits
rouges, 2002 ; George Orwell,
Hommage
à la Catalogne
(1938), trad. Yvonne Davet, 10/18, 2000.
[81] André Gide (1861-1951) s’est rendu en URSS avec Louis Guilloux, Pierre Herbart,
Jacques Schiffrin, Jef Last et Eugène Dabit, du 17 juin au 22 août
1936.
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