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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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préparation chimique délicate doit être faite dans l’obscurité. En effet,
si l’on décompose un corps a la lumière, il rend à la lumière ce qu’elle lui
avait donné ; si l’action se produit dans l’obscurité, la lumière reste.
    Un corps préparé dans l’obscurité est meilleur aussi parce que
les êtres qui sont dedans dorment ; la lumière et la chaleur les
réveillent. Tout médicament gagne donc en activité à être préparé au froid et à
l’obscurité. Le carbonate de chaux chauffé à 700°C se décompose ; son
acide va dans l’air et, à la place de cet acide, la chaux reçoit un certain
calorique qui la rend voisine de la terre vierge primitive.
    Elle est alors pour la terre ce que la moelle est pour l’os, sa
matière première. La chaux est alors apte à prendre toutes sortes de
propriétés, à absorber tout ce qui se décompose ailleurs. C’est pourquoi la
chaux, et aussi la terre primitive (vierge, terre des rochers et de la mousse)
absorbent les produits morbides et de décomposition. Le sel en cristaux pilés
et l’eau chaude ont aussi une grande propriété d’absorption. L’eau bouillie,
l’eau distillée l’ont à leur maximum. Mais cette propriété est relative
seulement à la force vitale (fièvre, congestion).
Le Diamant.
    Le diamant se différencie des autres pierres analogues en ce
qu’il a reçu quelque chose d’en haut.
LA VIE UNIVERSELLE
    Il existe dans l’air ambiant ce qu’il y a en nous et, en nous,
ce qu’il y a dans la nature. (14-2-1901)
     
    Il y a dans l’eau, l’air et la terre le même nombre de
créatures, les mêmes séries successives ; d’abord les êtres voisins des
végétaux, puis les mêmes êtres associés en colonies, les vers, les animaux
primitifs, etc. C’est dans la mer que les séries intermédiaires se sont le
mieux conservées.
    Si vous aviez un microscope assez puissant, vous verriez tout
dans une goutte d’eau : des monstres des sirènes, tout un univers.
     
    Tout ce qui existe est animé, et les choses qui paraissent
inanimées le sont aussi. (9-7-1894)
     
    Tout corps est vivant et mobile. Celui qui a la pleine
conviction de la vie de toutes choses sent la présence de tous ces êtres
vivants ; en marchant sur la terre, il sent l’or s’il y est. De même celui
qui a la pleine croyance de Dieu, sent Dieu et sa présence.
    Mais cette croyance à la vie de toutes choses doit être
profonde, innée ; non pas du bout des lèvres, ou le résultat d’un
raisonnement ; elle doit être entière et profonde.
    Tout est vie ; un membre quelconque, un cheveu qui tombe
conservent la vie et ne meurent point, ils restent en relation avec la source
de vie.
     
    Tout dans la nature a son point d’appui. (28-3-1895)
     
    Toute chose étant un être a sa tête, son corps et ses pieds.
    Le rocher le plus dur, les minéraux qui sont enfouis dans les
entrailles de la terre sont vivants et ont une famille. Lorsque nous pénétrons
dans leur domaine et que nous prélevons un morceau de pierre sur le rocher et
que nous le travaillons, nous disons « Cette pierre souffre pas »,
car nous ne voyons rien.
    Si, elle souffre et si nous pouvions percevoir sa souffrance,
nous pourrions la comparer à la nôtre. Le fer que le forgeron travaille
souffre. Quoi qu’en disent les savants, le règne minéral est vivant comme le
règne animal et végétal. Son existence est plus longue, mais il meurt aussi,
car le temps ne respecte rien, excepté la Parole de Dieu.
    La matière souffre aussi de la séparation. Lorsque le mineur
pénètre dans sa demeure, les coups de pic ou de mine dont il se sert pour la
briser sont autant de douleurs pour elle. Elle suit dans son existence à peu
près les mêmes phases que nous dans la nôtre. (Octobre 1897)
     
    Si vous prenez un verre d’eau dans un étang et un second dans
une rivière, et que vous les laissiez en plein air, au bout de huit jours il
n’y aura plus rien dans vos verres ; les molécules d’eau seront retournées
les unes à la rivière, les autres à l’étang et vous n’aurez fait que les
retarder.
    Mais, si vous battez l’eau de vos verres, que vous l’agitiez, alors
les molécules retourneront non pas à l’endroit où elles étaient quand vous avez
pris l’eau, mais à l’endroit où elles devraient être dans la rivière et l’étang
si vous n’aviez pas pris l’eau, parce qu’elles ont accompli un travail égal à
celui qu’elles auraient accompli, battues par les

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