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Vie et Paroles du Maître Philippe

Vie et Paroles du Maître Philippe

Titel: Vie et Paroles du Maître Philippe Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Alfred Haehl
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plus dans ce domaine et ne trouve plus les animaux. Si au
contraire vous n’avez jamais fait de mal à une bête et que vous vous trouviez
un jour égaré dans la campagne, vous rencontrerez une araignée, ou tout autre
animal qui vous montrera le chemin.
     
    Si vous maltraitez un animal, il vous arrivera, lorsque vous en
aurez un que vous aimerez beaucoup, de le voir maltraité sans que vous puissiez
venir à son secours. Il en est ainsi pour tout, car il faut apprendre à tout
aimer, et nous devons tout respecter, car tout a été créé par Dieu. (21-11-1894)
     
    Trois paysans ont chacun un vieux cheval malade. En supposant
qu’il leur a coûté un certain prix, il leur a rendu des services.
    Le premier, voyant que le cheval ne fait plus sa besogne, le bat
pour essayer de le faire travailler.
    Le second l’envoie à l’équarisseur puisqu’il est hors de
service.
    Le troisième dit : « Oh ; pauvre bête, je puis bien le
soigner jusqu’à sa mort et le garder dans son écurie ; Dieu fera bien
pousser quelque chose de plus dans mon champ ».
    Ne pensez-vous pas que ce dernier, quand il reviendra, ne pourra
pas avoir toute la famille des animaux à son service ? Si, il aura autant
de chevaux qu’il en désirera ; et cela s’étend très loin, sur toutes les
choses.
     
    Je plains celui qui ferait du mal à un animal, car pensez-vous
que cet animal n’est pas aussi animé par autre chose que par la matière ?
Sachez bien et retenez que, dans une planète plus élevée, nous serons à notre
tour les animaux de cette planète, avec cette différence de ceux de la nôtre
que nous aurons la parole. (6-5-1897)
     
    Si vous frappez un taureau qui veut vous tuer, je vous déclare
que vous n’irez pas au Ciel avant que vous n’ayez été tué par un taureau.
     
    Il ne faut jamais tuer les animaux, pas plus les animaux réputés
dangereux que les autres. On peut écarter un serpent de son chemin et du chemin
d’un enfant qui en serait menacé, mais il ne faut pas le tuer. En général le
serpent ne nous fera pas de mal ; et , s’il nous en fait, ce sera la
dernière fois ; plus jamais nous n’aurons à craindre quoi que ce soit des
serpents.
    Il est écrit bien avant la création (je ne dis pas de ce monde)
: Celui qui est marqué par le Ciel ne saurait être déchiré par les bêtes
fauves. (27-11-1894)
     
    Il ne faut pas détruire les vipères, elles sont très friandes de
mouches charbonneuses, de toutes espèces d’insectes et d’animaux malsains. Un
cultivateur peut tuer une vipère qui, cinq minutes avant, lui a sauvé la vie en
prenant une mouche charbonneuse qui allait le piquer. (3-5-1896)
Mission des animaux - Le crapaud
    Le crapaud est patient. Il ne bouge pas et désire seulement
qu’une mouche, une mouche charbonneuse vienne à lui pour la manger. Il attend
et par une sorte de magnétisme attire tout ce qui est autour de lui : les
mauvaises influences, les maladies, les poisons surtout, mais la mouche aussi.
En conséquence il renferme toutes les impuretés et poisons possibles. Il mange
tout ce qu’il y a de plus venimeux ; la vipère le mange et son poison est
ainsi formé. Le crapaud peut servir à bien des choses ; son huile guérit
l’eczéma.
    Il ne pourrait attirer les bonnes influences, l’organe lui
manque ; cela n’est pas dans sa nature. L’homme, psychiquement, fait de
même ; il a cet organe récepteur et ce désir actif ; de même que le
crapaud, il doit attirer le mal. Ce qu’il faut connaître dans l’homme, c’est
cet organe pour pouvoir guérir et purifier.
LES PLANTES
    Tout se tient. Si autour d’une maison il y a des arbres et qu’on
détruise la maison, les arbres sont tristes et dépérissent.
    Lorsqu’on plante un végétal, on doit le planter de préférence après
le soleil couché et, mieux, la nuit. La plante étant mise dans un nouveau
terrain, dans une nouvelle demeure pendant que les autres plantes et la matière
dorment, à leur réveil la nouvelle arrivée est prise pour une ancienne et il
lui est fourni tout ce dont elle a besoin. Si on la plante de jour, elle est
prise pour une étrangère et tout lui est refusé jusqu’au jour suivant.
    Si auprès d’un arbre on creuse un trou de quelques mètres cubes
rempli de bonne terre, et si pour cela on coupe même ses racines, l’arbre
viendra peu à peu dans l’endroit où est la bonne terre. Il se dira en effet :
« Là il y a un bon endroit, je vais y aller », tout comme

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