Vie et Paroles du Maître Philippe
poissons, les pierres et les
cascades. (27-5-1897)
Il faut que la molécule matérielle s’élève, se purifie par le
feu, le froid, l’air et l’eau jusqu’à devenir cellule humaine. Or, si avec du
métal et une forge on vous disait de faire une main, vous voyez ce qu’il
faudrait de temps, de travail et de souffrance du métal ; jugez ce qu’a dû
souffrir une molécule de métal pour devenir cellule humaine.
L’immuabilité des espèces
Les espèces sont immuables ; avec du fer on ne saurait
faire de l’argent ou de l’or ou, du moins, si l’on faisait parcourir à la
molécule de fer la série des évolutions à travers le végétal et l’animal
jusqu’à l’amener à l’état le plus haut que le fer puisse avoir (fer du sang
humain), si même on arrivait à lui faire parcourir artificiellement la série de
ses évolutions jusqu’à devenir molécule d’argent, cette transmutation ne
pourrait durer, ne serait pas stable.
Le corps retournerait à son état primitif de fer, et même on
l’aurait retardé dans sa marche réelle en forçant les lois de la nature et
l’ordre des temps. L’espèce ne peut se perfectionner que dans sa propre espèce.
La géographie humaine
La géographie humaine est une science qui repose sur ce fait :
dans l’homme, toute fibre correspond à quelque être, homme, pays, société,
maison, fleuve ou montagne, et il y a réciprocité d’action de cet être sur la
fibre et de la fibre sur l’être.
LES ANIMAUX
Tous les animaux ont été créés, comme l’homme, selon leur
espèce, avec un mandat à accomplir, et il y a un rapport de progression entre
les corps des animaux et celui de l’homme.
Dieu a pourvu d’intelligence le plus petit animal, comme le plus
gros.
L’animal est sur le chemin de l’homme, il a un instinct qui ne
s’éteindra pas plus que l’âme humaine. (4-2-1902)
L’homme est la lumière de l’animal, l’animal est la lumière du
végétal, le végétal est la lumière du minéral.
Ainsi un homme bon, pacifique, aura des animaux doux,
obéissants. (22-1-1902)
Les animaux progressent comme l’homme et ont l’instinct de la
conservation. Ils n’ont pas été mis sur terre seulement pour la satisfaction de
l’homme. (31-7-1893)
Un chien a en lui tous les vices et tous les crimes. Les naïfs,
en le voyant souffrir et être malade, disent : « Qu’a donc fait ce pauvre
animal innocent pour mériter un pareil sort ? » Et cependant sa
souffrance lui est précieuse et lui acquiert pour l’avenir les Plus grands
avancements.
Les animaux sont rangés par classes et dans chaque classe par
familles. Et si l’une de ces classes d’animaux ne voulait pas avancer, une
autre la pousserait. Il en est de même pour toutes les classes, même pour nous.
Si une famille voulait s’encroûter, une autre la pousserait, car il faut
avancer. (5-11-1894)
Dans l’existence des fourmis le travail est encouragé et
récompensé et la paresse punie par des rigueurs pouvant aller jusqu’à
l’exclusion de la fourmilière. Si pour les taquiner vous retardez le travail de
quelques-unes, vous pouvez être pour elles la cause d’une punition imméritée.
Il se peut alors qu’un être plus puissant que l’homme vous contrarie dans votre
travail. Inversement nous pouvons recevoir de l’aide si nous facilitons le
travail des inférieurs. (23-12-1896)
Les infiniment petits qu’on ne voit qu’à travers un microscope
travaillent, eux aussi ; ils ont leurs lois qui les régissent, leurs
peines et leurs punitions.
Les animaux sont gardés, comme les gens, par des êtres qui
président à leur formation, à leur naissance, qui sont leurs défenseurs et que
nous offensons si nous les maltraitons. (23-12-1896)
Les animaux souffrent continuellement et souvent d’une façon
intolérable ; si nous le savions, nous aurions autrement pitié d’eux.
Il faut être bon envers les animaux et envers les plantes. Celui
qui n’a jamais fait mal à un animal, qui ne détruit ou ne blesse jamais un
végétal sans une cause vraiment utile, est protégé à son tour par les animaux
ou les végétaux. S’il est sur le penchant d’un précipice et qu’il tombe, il se
trouvera tout à coup une racine pour le retenir ; si un animal féroce
parcourt la campagne et qu’il le rencontre, l’animal viendra le caresser, ou ne
le verra pas.
Il y a un domaine spécial pour les animaux ; mais celui qui
les maltraite n’est
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