Dans le jardin de la bête
confidentiel », daté du 5 juin 1935, Boîte 12, Carr Papers.
7. « Il semble qu’il y ait une machine à écrire en trop ici » : John Campbell White à Jay Pierrepont Moffat, 17 nov. 1933, White Papers.
8. « drôle de personnage » : Jay Pierrepont Moffat à John Campbell White, 31 mars 1934, White Papers.
9. « Le professeur Dodd n’envisage pas » : Dodd à William Phillips, 4 déc. 1933, Boîte 42, W. E. Dodd Papers.
10. « Je ne puis imaginer qui a informé le Tribune » : William Phillips à Dodd, 22 déc. 1933, Boîte 42, W. E. Dodd Papers.
11. « un aperçu intime des conditions » : Phillips, Journal , 20 déc. 1933.
12. « Nous l’avons examinée sous tous les angles » : Moffat, Journal , 14 déc. 1933.
13. « très inquiet des lettres » : Moffat, Journal , 13 fév. 1934.
14. « Notre ami commun G.S.M. » : George Gordon à Dodd, 22 janv. 1934, Boîte 44, W. E. Dodd Papers.
15. Un haut fonctionnaire de la hiérarchie nazie : les détails sur le plan de Lochner pour sauver Dimitrov proviennent de Metcalfe, pp. 232-234 ; Dodd, Journal , pp. 65-66 ; Conradi, pp. 136-138.
16. « haute trahison, incendie insurrectionnel » : Tobias, p. 268.
17. « Nous étions assis en train de boire le café » : Lochner, 26 déc. 1933, Lettres collectives, Boîte 6, Lochner Papers.
18. On ne connaît pas les motifs précis de Diels : Wheaton, p. 430.
Même si les camps le répugnaient, Diels n’était pas vraiment un altruiste. Il admettait qu’une amnistie aurait une grande valeur politique, redorant le blason d’Hitler en Allemagne et à l’étranger. Mais il comprenait bien que ce serait aussi un affront pour Himmler, dont les SS dirigeaient les camps, et que, de ce fait, l’idée ne pouvait que séduire Göring. Hitler et Göring en approuvèrent le principe, mais insistèrent pour que Dachau en soit exempté et limitèrent le nombre de prisonniers concernés. Ils donnèrent à Diels toute autorité pour décider des libérations. Göring annonça la publication du décret, en précisant que cinq mille prisonniers seraient libérés. En fait, l’amnistie n’eut pas l’ampleur annoncée. Plusieurs camps situés hors de Prusse en furent exclus, et le total des prisonniers libérés fut inférieur aux promesses de Göring. De plus, il existait des plans pour augmenter de huit mille places la capacité des camps situés en territoire prussien. Crankshaw, pp. 45-47 ; Wheaton, pp. 429-430.
19. « Le chef de la police secrète » : Dodd, Journal , p. 67.
20. « On pourrait penser » : ibid ., p. 66.
C INQUIÈME PARTIE : A NXIÉTÉ
Chapitre 28 : Janvier 1934
1. « Merci de me prévenir » : Tobias, p. 284.
2. « Herr Hitler semblait éprouver une véritable sympathie » : Phipps, p. 40.
3. « Hitler s’améliore indéniablement » : Martha à Thornton Wilder, 14 déc. 1933, Wilder Papers.
4. Le nombre officiel des chômeurs : Fritzsche, p. 57 ; Miller, pp. 66-67, 136.
5. Au ministère de l’Intérieur : Krausnick et al., p. 419.
Comme autre signe de la normalisation, on peut évoquer la façon dont les autorités traitèrent une agression survenue le 15 janvier 1934 contre un Américain. En ce lundi froid et pluvieux, Max Schussler, un ressortissant américain travaillant à Berlin comme logeur, entra en trébuchant au consulat de Bellevuestrasse, « saignant abondamment », d’après le compte rendu de Raymond Geist, qui assurait les fonctions de consul général en l’absence de Messersmith, qui se trouvait aux États-Unis. Schussler était juif. Le lendemain matin, après avoir consulté Dodd, Geist se rendit au siège de la Gestapo pour protester officiellement auprès de Rudolf Diels. Dans les quarante-huit heures, l’assaillant fut arrêté, reconnu coupable et condamné à sept mois de prison. En outre, l’arrestation et la punition furent largement ébruitées à la radio et dans les journaux. « Il est très satisfaisant de constater la promptitude avec laquelle les autorités allemandes ont réagi, rapporta Geist à Washington. Je pense que les agressions vont définitivement cesser. » Il se trompait, comme l’avenir allait le démontrer, mais, pour le moment du moins, les autorités semblaient de nouveau vouloir s’attirer les bonnes grâces de Washington.
La dernière conversation de Geist avec Diels contenait un aspect désagréable. Le chef de la Gestapo se
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