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Dernières Révélations sur les Templiers

Dernières Révélations sur les Templiers

Titel: Dernières Révélations sur les Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Pascal Le Charpentier
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I2I5, Auxerre; en I2i7, Le Mans;
    182
    La cathédrale

    en I2I8> CoUtances; en J2203 @=; M 12293
    Toulouse; en 1230., Sées; en I240., Strasbourg; en I247-, Beauvais; en I248J Clermont-Ferrand; en
    I250., Metz; en I262j Troyes; en I272, Narbonne; en I277, Rodez...
    Et je n'ai indiqué que les plus importants chantiers.
    Tant de maîtres doeuvre 1 Tant de tailleurs de
    pierres! Tant de charpentiers 1
    Et qu'il fallut payer 1
    Car enfm., ces gens-là avaient la foi, certes, mais ils ne vivaient pas de l'air du temps., ni comme les
    moines constructeurs., des récoltes de l@abbaye. Il y eut peut@tre quelques moines parmi eux, mais la plupart étaient laîques@ ayant femme et famille à nourrir et loger.
    Alors, qui a payé? qui a payé non seulement les oeuvriers mais encore les carriers., les transports, les mqn @,uvres,, les surv@ts., les terrassiers, les porteurs d'eau., les haleurs de c‚bles, puis les sculpte urs
    les verriers, les charbonniers?
    Le peuple> bien s˚r. quels que soient les travaux entrepris, c'est toujours le peuple qui paie., d'une façon ou d'une autre; mais le peuple était pauvre et S'il donnait constamment, ce ne pouvait être que très lentement.
    Le roi, les seigneurs, les évêques, les chanoines on le sait parce qu'ils ont soigneusement consigné leurs dons - n'ont donné que des babioles : un autel, un vitrafl, une image...
    Les communes? -U n'y avait alors que de petites I83
    Les mystères tempilers
    bourgades, sauf Paris, bien incapables d'assurer de telles dépenses rapidement.
    Il fallait qu'il y eut un " financier ". Et de financier, il n'y en avait qu'un qui fut assez riche pour " avancer " tant de monnaie : le Temple.
    L'aurait-il fait si mission ne lui en avait été donnée ?
    Ainsi se recentrent, une fois encore autour de saint Bernard, toutes les origines de ces mystères; de saint 1 Bernard, il faut le redire, .qui emeigna le Temple et lui donna sa mission.

    Sa mission?
    Ses trois n˘ssions, devrait-on dire
    Retrouver l'Arche de Moîse,
    Promouvoir la civilisation occidentale, Construire le Temple.
    L'admirable est que les Templiers n7en aient point dévié.
    Les restes des commanderies attestent encore qu'ils furent nourrisseurs, hôteliers, gardiens. Leur réputation d'hospitaliers, de protecteurs., d'aumôniers n'a jamais été atteinte. Leurs qualités de chevaliers ne furent jamais mises en doute. Et s'ils juraient comme des Templiers, c'était là péché bien véniel.
    que pèsent, auprès de cela, tous les ragots du procès qu'on leur intenta ?
    7
    L'arrestation
    Le I4 septembre I307., l'oeuvre entière était
    lée. Le roi P@ppe IV le Bel donnait l'ordre d'arreter tous les Templiers du royaume.
    Avec eux sombrait., coupée dans sa racine, la civilisation d'Occident en plein essor. Durant des siècles, l'Europe sera livrée au " bon plaisir"
    des princes; au sectarisme sanglant des religieux, qu'ils soient romains, anglicans ou réformés; aux puissances d'argent qu'aucune règle, même morale ne contient plus.
    e Il faut assurément ' écrivait un auteur serni-anonyme du début du xixe siècle., que cette destruction de l'Ordre des Templiers ait été un événement bien Plus grave et d'une bien plus grande portée politique qu'on ne l'a supposé jusqu'ici Pour avoir soulevé dès lors de si énergiques protestations... pour que., depuis cinq cents ans, la tradition fasse retentir d'échos en échos les mêmes anathèmes et les mêmes appels à la vengeance."
    185
    Les mystères templiers
    E est bien évident que l'extension de l'Ordre du Temple menaçait très sérieusement les intérêts établis. Si la royauté n'était pas menacée, la forme de cette royauté, telle que la concevait Philippe le Bel, l'était, elle, certainement. De même en était-il pour le féodalisme. Le clergé
    sémuer risquait de voir complètement tarir la source de ses "bénéfices "
    autres que d'…glise.,
    De plus, il est certain que pour Philippe le Bel, roi impécunieux, le trésor du Temple était une sérieuse tentation...
    Enfin - et surtout, je croîs - il y avait la " volonté de puissance" d'un autre ordre religieux qui prétendait régir la Chrétienté et qui, ses dons n'étant pas à la hauteur de ceux de son fondateur, espérait parvenir à ses fins par la terreur. Et que le Temple barrait.
    Ces motifs de la disparition de l'Ordre du Temple, que l'on découvre à
    travers les documents historiques, sont d'une bassesse assez écoeurante.
    Et les moyens utilisés furent

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