Dernières Révélations sur les Templiers
dignes de cette bassesse.
On avait, tout d'abord., tenté d'utiliser l'Ordre à diverses fins. Désir qui devait venir tout naturellement à toute " puissance " politique.
Il y eut d'abord l'empereur Frédéric II Hohenstaufen qui, dans ses possessions du sud de l'Italie, tenta de se soumettre les Templiers et, n'ayant pu y parvenir, les spolia de leurs biens. Sans omettre de les calomnier.
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L'arrestation
Le pape Innocent III Ilà-m-
eme eut assez aimé les utii'er dans son c)nffit Contre lempereur Frédéric Barberousse. Il n3y put parvenir et n,,insista pas.
L'Ordre de Saint-D
Il pire ein@ on=que qui fut, plus tard,
., paraît également avoir voulu, sinon
les diriger, du moins les utiliser, S)il faut en croire Grouvelle 1
: " Cest une singularité remarquable, écrit-il, que la liaison intime qui avait existé entre les Templiers et les Dominicains. En III43, le Chapitre général de ceux-ci statua que toutes les fois quun Dominicain-, con=e confesseur, assisterait au testa_
ment d'un mourant, il s'emploierait Pour assurer un legs aux Templiers.
Cela s'explique par le besoin de oeux-ci., les Dominicains., de se mettre en crédit parmi
les familles illustrés. Lorsque depuis., ils trahirent accusèrent OPPrmèrent- torturèrent et br˚lèrentleurs bienfaiteurs, - -
térêt. " cela S'explique Par un autre genre d'inN@ étant sans doute Pas ParVenuS à " diriger " le Temple-' ils S'emP'Oyèrent à créer un nouvel ordre de chevalerie - les " Frères joyeux ,, ou Gaudem (Gau_ denti, en Italie). " Fondés en 1209 Pendant la croisade de Siinon de Montfort contre les Albigeois, le, Gau'le"t' furent mis sous la direction des Dominicains.
Ils figurèrent dans le procès des Templiers et eurent leur bonne part dans les biens de l'Ordre 2. " Philippe le Bel avait également songé à les ranger sous son obédience. Une milice répartie dans tout Grouvelle MémOir,' histoiigu,- sur les Templiers.
Id.
I87
Les mystères tempes z l'Occident e˚t été fort utile à ses rêves de grandeur.
IU tenta d'abord d'y parvenir par une grosse malioe. Après avoir, au retour de Jacques de Molay, abreuvé celui-ci d'honneurs et de manifestations d'amitié, il proposa de faire entrer un de ses fils dans la Milice; ce fils, par sa haute naissance, n'aurait pu très rapidement être moins que Grand-Maître.
Jacques de Molay refusa poliment@ mals nette-
ment. ir par la bande. Il Philippe le Bel tenta alors d'ag
recommanda au pape la réunion des ordres militaires, le Temple et l'Hôpital., sous le commandement d'un
de ses fils.
Mais, en I305, Jacques de Molay avait déjà répondu, de façon d'ailleurs embarrassée., au p . ape qui enquêtait sur la possibilité d'une telle unions queue était inopportune.
Pendant ce temps, Philippe le Bel, ne sachant s'¸ réussirait à s'emparer du Temple par la ruse., s'était cherché des excuses pour s'en emparer par la force. D'une part, il avait pris des assurances du côté de la papauté en faisant élire à ce siège Bertrand de Got @e Temple ne relevait, en droit, que du seul pape) puis, après une campagne de dénigrement dans laquelle étaient repris les ragots déjà répandus par Frédéric II, il s'était préparé
(ou on lui avait préparé) des "témoins " de l'inimoralité et de l'hérésie templières. Témoins que l'on avait mis soigneusement au secret.
Il s'agissait de frères exclus de l'Ordre pour méfaits et, peut-être, précisément, pour hérésie cathare, car
L'arrestation
emo es
tous les t' ins gard' contre le Temple étaient originaires de l'Albigeois.
L'histoire est trop commue Pour que l'on y revienne.
Le I4 septembre 1307, Philippe le Bel donnait l'ordre e d'arr'ter tous les Templiers dans le royaume., " vu., e
disait l'ordre, l'enqu'te préalable et diligente faite sur les données de la rumeur publique, par notre ère cher fr' dans le Christ@ Guillaume de Paris, inquisiteur ' de la perversité hérétique", et, " acquiesçant aux réquisitions dudit inquisiteur qui a fait appel à notre bras ".
L'ordre portait d'arrêter " tous les frères sans exception aucune, de les retenir prisonniers... de saisir leurs biens; meubles et immeubles ".
Il était suivi d'instructions pour, après enque@te, " appeler les commissaires de l'inquisiteur et examiner la vérité avec soin, par la tonwe s'il en était besoin... Et ils devaient être prévenus d'avoir à avouer ou être mis à mort ".
Ce qu"ils devaient confesser étaient " les voeux et
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