Dernières Révélations sur les Templiers

Templiers s'astreignaient ' surveiller@ libérait le con=erce-
    liers ont tenté de libérer les De même les Temp

    voyageurs des p' qu@avaient installés nombre de eages
    seigneurs sur les routes et sur les ponts.
    C@était encore une forme de libération qul)ils offraient aux "gens de métier" en acceptant qu)ils S)installent dans les enclos de leurs commanderies, o˘ nul ne les pouvait ni taxer ni ,équisitionner.
    on sait également que c'est à la demande d'Amaury., 172
    La richesse du Temple
    prieur en France pour le Temple, que saint Louis accorda aux constructeurs d'église les franchises spéciales qui en firent des maçons francs, que nul ne
    ouvait plus molester. 1 p Enfn-i, chaque fois que cela leur fut possible dans les cas, par exemple, o˘ ils avaient, dans un village, droit de seigneurie - ils ont affranchi leurs propres serfs, transformés en " tenants " de leurs terres.
    S'ils ne purent toujours le faire, du moins leurs serfs étaient-ils assez bien traités pour que des "bourgeoises", c'est-à-dire payant cens, n'aient pas cru déchoir en les épousant, comme ce fut le cas et non point un cas unique -dans la région de Provins.
    Peut-on imaginer quelle e˚t été la forme de la société si le Temple avait pu, jusqu'au bout, poursuivre sa mission chevaleresque?
    Assez difficilement, sans doute, dans l'ignorance o˘ nous sommes des "
    bases" secrètes de la philosophie templière; cependant, dans ses grandes lignes, il est possible d'imaginer une force armée possédant l'essentiel de toute puissance, les armes et la fmance, mais dont aucun membre ne pouvait tirer avantage, protectrice de toute activité humaine et chargée de la maintenance de la liberté et de la justice.
    Plus profondément, sans doute, s'agissait-il également, pour les moines-templiers, les initiés du
    1173
    Les mystères templiers
    Temple, d'exercer le rôle d'arbitre qu'avaient eu, autrefois, les Druides et sur le plan de l'évolution
    $ a humaine de construire des monuments religieux destinés à parfaire cette évolution.

    i6
    La cathédrale
    Le Temple@ l'Ordre du Temple, présentait en son sein le schéma de ce que les anciens tenaient pour la meilleure Organisation possible de l'humanité :
    Le paysan qui nourrit, jartisan qui crée loutil , je commerçant qui distribue, le guerrier., gardien des biens auxquels il n'a point accès.
    Chaque catégrie comportant elle-même trois niveaux correspondant à trois stades d'évolution des hommes; I'==ble concourant à former., schémalaquement. une pyra_ raide.
    Assurer aux hommes le Pai'4 loutil, les moyens de communi ecuri
    cation et la s té., c'est assurer le nécessaire vital.
    Le nécessaire, mais non le suffisant
    La condition d'homme suppose un éveil spirituel qui est., plus que le rire, le propre de l'ho@
    -t 75
    Les mystères temple
    Dans le domaine matériel, on peut presque tout
    apprendre à des mains d'homme.
    Dans le domaine intellectuel, on peut presque tout apprendre à un cerveau d'homme, depuis la date de la bataille de Marignan jusqu'au calcul intégral.
    Mais cela ne concerne qu'un degré supérieur d'animalité. Car sans l'éveil spirituel, le travail manuel n'est que du réflexe conditionné et le travail intellectuel n'est que de la mémoire appliquée.
    or, éveiller le spirituel est un problème qui ne se résout pas avec les
    "ergo " de la dialectique. Il y faut une gymnastique personnelle dont la première étape est une mise en accord avec les rythmes naturels, manifestation du spirituel dans la matière.
    Ainsi de la prière, des chants., des rituels., des yogas, de certaines danses (celles des derviches .. par exemple). Mais ce sont là des procédés pour " moines", et qui exigent à la fois une discipline et une direction compétente.
    Le travail de la matière, par l'accord naturel qui se fait, peu à peu, entre celle-d et l'ouvrier, peut conduire à cet éveil. L'ouvrier passe insensiblement alors à l'état d7artiste, ayant acquis cette " magie des mains ère en dont les artisans se sont transmis le rituel de p'
    fils ou de maître à apprenti, depuis le fond des ‚ges - et que l'Ordre bénédictin prit tant soin de cultiver.
    C'est dans ce sens, sans doute -, que les moines assimilaient le travail à
    une prière comme certaines sectes
    hindoues l'assimilent à un yoga.
    Le rythme que la magie de la main du manuel a mis en évidence dans la matière, agit à son tour.,
    176
    La cathédrale
    magiquement, sur les autres hommes par